Primaire écologiste : Yannick Jadot et Sandrine Rousseau revendiquent leur "radicalité"

Publié le 20 septembre 2021 à 8h00, mis à jour le 10 octobre 2021 à 16h03

Source : JT 20h WE

CAMPAGNE - Dimanche soir, Yannick Jadot et Sandrine Rousseau, arrivés en tête au premier tour de la primaire, se sont qualifiés pour le second tour. Tenants de lignes politiques opposées, chacun a tenté, lundi matin, de faire valoir sa "radicalité".

Qui sera dans la course à l'Élysée, dans quel contexte politique et social et avec quel programme ? À quelques mois de l'élection présidentielle, la vie politique prend déjà des airs de campagne. Emmanuel Macron et son gouvernement s'emploient à défendre le bilan du quinquennat écoulé, même si le chef de l'État n'a pas encore fait connaître ses intentions. 

À droite comme à gauche, les formations politiques balayées en 2017 par l'irruption d'En Marche s'emploient à se trouver des champions, espérant échapper au spectre de la division. Les écologistes, eux, s'approchent un peu plus de la désignation d'un candidat unique : dimanche 19 septembre, Yannick Jadot et Sandrine Rousseau se sont qualifiés pour le second tour de la primaire des écologistes.

Le premier, eurodéputé EEELV, a rassemblé 27,7% des 106.000 suffrages exprimés en ligne, quand la seconde, économiste, a glané 25,14% des voix.

Ce lundi 20 septembre au matin, au lendemain du premier tour, les deux finalistes de la primaire écologiste se sont succédé sur France Inter. "La radicalité que je porte, c’est de gagner l'élection présidentielle", a revendiqué Yannick Jadot affirmant "contester la conception qui est donnée de la radicalité". "La radicalité ce ne sont pas des mots : ça fait 30 ans que je suis écolo, j'ai été avec les paysans pour lutter contre le libre-échange, j'ai été avec les femmes opprimées au Bangladesh, j'ai été espionné par EDF, j'ai arraché des OGM".

Sandrine Rousseau, elle, avait déjà revendiqué sa "radicalité" dimanche soir, après sa qualification pour le second tour. Ce fut de nouveau le cas ce lundi matin.  Elle s'est ainsi voulue la représentante "d'un mouvement de fond qui veut une transformation radicale, qui veut que les questions sociales et sociétales soient à l'agenda".

À noter que les deux candidats débattront mercredi soir à 20 h 45 sur LCI, face à Ruth Elkrief, avant le second tour. 

Suivez les dernières infos sur  la campagne présidentielle dans notre live ci-dessous :

Ce live est à présent terminé. 

ROUSSEL (PCF) VISE ZEMMOUR


Le candidat communiste a dénoncé "une grosse opération marketing autour d'un personnage qui a été condamné plusieurs fois pour incitation à la haine raciale, pour discrimination en fonction de sa religion, quelqu'un qui réhabilite Papon, qui réhabilite Pétain, qui fait du révisionnisme historique", et qui selon lui, "fait le jeu de l'antisémitisme".


Fréquemment poursuivi en justice pour des déclarations controversées, Eric Zemmour a été plusieurs fois relaxé mais aussi condamné pour provocation à la discrimination raciale en 2011 et pour provocation à la haine envers les musulmans en 2018.

ERIC ZEMMOUR


Sur LCI, Christophe Castaner a fustigé le "sexisme permanent" d'Eric Zemmour. Citant son livre Le suicide français, qui se référait au geste d'un chauffeur de bus qui aurait placé sa main sur le "fessier" d'une femme, il a lancé : "Je suis père de famille, et lire qu'il y aurait une forme de nostalgie sur ce geste, je trouve ça insupportable. (...) Je dis à mes filles que la main en question, c'est dans la tronche du chauffeur qu'il faut la mettre. (...) On ne peut pas laisser passer ça."


"Il est une réalité politique", a-t-il affirmé, mais a rappelé que le polémiste n'était pour l'heure pas candidat. Il a toutefois estimé que ce serait une "anomalie démocratique" si des représentants politiques d'extrême-droite "n'avaient pas leurs signatures et étaient empêchés de concourir". 


Au sujet des récentes tensions entre la France et les pays du Maghreb, une limitation des visas remis aux ressortissants des pays nord-africains avait déjà été mise en place il y a deux ans et demi, a affirmé Christophe Castaner, alors Eric Zemmour n'était pas encore entré dans le débat électoral. "Il faut que ces pays acceptent des règles simples entre nous", a-t-il ajouté, critiquant une "instrumentalisation politique" de la part de Jean-Luc Mélenchon qui avait parlé de "zemmourisation" politique après cette manœuvre du gouvernement. 

RAPPORT SAUVÉ


Le rapport de la Ciase sur les violences sexuelles commises dans l'Église paru mardi est "accablant", rappelant que "le problème est devant nous", a commenté Christophe Castaner sur LCI. 


Citant une polémique "qui n'a pas lieu d'être" au sujet du secret de la confession, il a estimé que le droit exige "l'obligation pour le confesseur de tout faire pour mettre un terme immédiat à une situation qui lui remonte dans le cadre de la confession".

SOUTIEN AUX JEUNES


Au sujet du revenu d'engagement, qui a profité depuis le début du quinquennat à environ 500.000 jeunes aidés au lieu du million fixé pour objectif, Christophe Castaner a indiqué sur LCI que 3 millions de jeunes avaient bénéficié du dispositif "1 jeune 1 solution". "Nous voulons les faire cheminer vers l'emploi (...) l'ambition est toujours là", a-t-il affirmé, l'opposant selon lui au RSA pour les jeunes qui ne serait à ses yeux pas une solution. 


300.000 emplois sont disponibles "immédiatement" a-t-il indiqué, affirmant qu'il faut "accompagner des personnes notamment par la formation sur ces métiers". Il a rappelé qu'1,4 milliard d'euros ont été mobilisés pour l'accompagnement à la formation.  "Ça n'est pas de l'assistanat", s'est-il défendu. 

RÉFÉRENDUMS


"Le décrochage avec l'opinion publique, les électeurs, est un sujet qu'on ne peut pas faire semblant de ne pas voir", a estimé Christophe Castaner sur LCI. Il s'est notamment interrogé sur les "pratiques référendaires" : "je crois beaucoup à la convention citoyenne", aux consultations multiples, a-t-il affirmé en appelant au développement de ces pratiques. 


"Je pense qu'il faut consulter plus souvent les Français" mais sans "instrumentaliser le référendum pour alimenter ses propres thèses", "aujourd'hui ça ne marche pas assez à mon sens", a-t-il estimé.


"Nos institutions ont besoin d'être dépoussiérées", a-t-il préconisé, se disant ouvert à une éventuelle VIe République. Il s'est inquiété d'une la crise de la "parole publique", notamment scientifique, qui rencontre beaucoup de méfiance, une crise qui a été très marquée pendant la crise des Gilets Jaunes selon lui.

POUVOIR D'ACHAT


"Toutes les études montrent que le pouvoir d'achat a augmenté pour l'ensemble des Français" depuis le début du quinquennat, a indiqué Christophe Castaner sur LCI, qui a affirmé que la France est le pays le plus attractif de l'OCDE. "Depuis le début du quinquennat, une personne au Smic perçoit 170 euros net par mois de plus", a-t-il notamment affirmé. 


"On a un problème sur les prix de l'énergie" a-t-il reconnu, mais il a évoqué les dispositifs de "bouclier tarifaire" et le chèque énergie pour les ménages les plus modestes. Le gouvernement a fait le choix selon lui d'"augmenter les plus bas salaires par des revenus complémentaires". 


Au sujet de la hausse du prix des énergies, il a annoncé qu'un amendement serait présenté cette semaine au Parlement pour "pour anticiper l'augmentation des prix", si les tarifs ne diminuent pas. "Il faut s'intéresser à l'autonomie énergétique et à la décarbonation", a-t-il ajouté. 

PLAN D'INVESTISSEMENT


Christophe Castaner a indiqué sur LCI que le plan d'investissement France 2030 qui sera annoncé mardi sera constitué de 15 milliards d'euros dans "le projet de loi de finance rectificative", au sein d'une "enveloppe de 30 à 50 milliards", des sommes qui "ont vocation à être très vite dans notre économie locale", avec pour objectif d'"investir massivement dans l'avenir". 


Pour l'heure, il ne sait pas en revanche le détail de ce plan, mais souligne que le plan comprend un volet important sur "le combat massif sur l'enjeu climatique".

HORIZONS 


"C'est plutôt une bonne nouvelle", a estimé Christophe Castaner sur LCI au sujet de la création du parti Horizons d'Edouard Philippe. "Je ne vois pas du tout d'un mauvais œil" cette initiative, a-t-il déclaré, car des électeurs de droite pourraient "trouver un cadre politique" dans ce nouveau parti. 


En revanche, il ne souhaite pas rejoindre le parti de l'ancien Premier ministre "car je suis bien dans la maison que j'ai contribué à créer". Pour l'heure, une quinzaine de députés de son groupe étaient présents auprès d'Edouard Philippe au Havre lors du lancement d'Horizon, et il existe également des députés sympathisants sans être présents au rassemblement, mais pour l'heure aucun n'a demandé son adhésion au parti à sa connaissance, a-t-il affirmé. 


Christophe Castaner a déclaré également ne pas savoir pour l'heure si Emmanuel Macron était candidat à la présidentielle, affirmant qu'il se concentre jusqu'alors sur sa mission de chef de l'État : "il a vocation à être président le plus longtemps possible".

DÉSACCORDS AVEC EDOUARD PHILIPPE


Edouard Philippe "vient pour renforcer le socle" électoral d'Emmanuel Macron, a affirmé sur LCI Christophe Castaner, qui était hier au Havre où l'ancien Premier ministre lançait son nouveau parti politique baptisé "Horizons". "Cette volonté d'élargissement est quelque chose que nous voulons poursuivre", a-t-il ajouté. 


Le président du groupe LaREM à l'Assemblée a tout de même évoqué des points de désaccord avec l'ancien Premier ministre. Au cours de la crise sanitaire, "le choix qui a été fait, c'est de sauver notre économie (...) on a assumé ça, ça a creusé la dette", s'est défendu Christophe Castaner face aux critiques d'Edouard Philippe qui s'inquiétait d'une aggravation de la dette publique. 


Quant aux effectifs de la fonction de la fonction publique, qu'Edouard Philippe a annoncé vouloir réduire, "nous ne sommes pas d'accord sur tout (...) mais tout cela est utile aux débats". "Le nombre de fonctionnaires dans les collectivités locales n'a cessé d'augmenter", a-t-il affirmé, en particulier dans les mairies. 

RÉFORME DES RETRAITES


"De toute façon nous devrons faire une réforme de notre système de retraite", a estimé Christophe Castaner, le président du groupe La République En Marche à l'Assemblée, invité du Grand Jury sur LCI. "Nous sommes dans une impasse financière à terme", a-t-il déclaré, appelant à la réflexion sur le sujet sans vouloir se positionner en faveur d'Edouard Philippe qui milite pour repousser l'âge de départ à la retraite. 


"La société a besoin d'apaisement", "le bon moment n'est pas le moment présent", a-t-il affirmé, tout en déclarant que la réforme "devra se faire dans la durée, sur plusieurs années, mais j'assume le débat". "On n'écarte aucun sujet par principe", a-t-il ajouté. Et d'ajouter cependant que l'âge pivot à 64 ans lui paraît "une évidence". 

"MISE EN DANGER DE LA VIE D'AUTRUI"


Visé par une enquête de la Cour de justice de la République dans laquelle Agnès Buzyn, ancienne ministre de la Santé, est mise en examen pour "mise en danger de la vie d'autrui", Edouard Philippe a assuré au JDD ne "rien" savoir de la procédure en cours, n'ayant reçu selon lui "aucun document officiel", bien que son domicile et son bureau aient été perquisitionnés.


"Sur le principe, je trouve normal que mon action, comme Premier ministre, soit contrôlée", a-t-il indiqué. Et d'ajouter : "Si des magistrats pensent que la responsabilité pénale des membres du gouvernement peut être engagée, je répondrai ; j'expliquerai mes choix, au regard des informations dont nous disposions. Je n'ai pas l'habitude de me défausser de mes responsabilités."  

ERIC ZEMMOUR


"Je ne me retrouve pas du tout dans la droite qu'[Eric Zemmour] prétend incarner, pas plus que je ne reconnais dans ses propos le RPR de Jacques Chirac et d'Alain Juppé ni l'UMP de Nicolas Sarkozy", a indiqué Edouard Philippe dans le JDD. Eric Zemmour s'était défini comme le "candidat du RPR".

RÉFORME DES RETRAITES


Au sujet de sa volonté affichée de repousser l'âge de départ à la retraite à 67 ans dans Challenges, Edouard Philippe a indiqué au JDD : "Je ne veux pas de mauvais procès. Je veux bien qu'on me dise que 67 ans, c'est trop dur. Mais c'est déjà ce qui se fait souvent, et pour les plus fragiles. Et lorsque nous avons proposé l'âge pivot, c'est justement pour corriger cette injustice !"


Partant du constat qu'il y a "de moins en moins d'actifs et de plus en plus de retraités", "Si l'on ne veut pas baisser les pensions ni augmenter les cotisations, la seule solution est de travailler progressivement plus longtemps", a-t-il estimé.

"DÉPASSEMENT DES VIEUX CLIVAGES"


"L'horizon, c'est la liberté, c'est la vie, a affirmé Edouard Philippe dans le JDD au sujet de son nouveau parti Horizons. L'horizon, c'est comme un cap, on ne l'atteint jamais, mais on en a besoin pour naviguer." 


"Ce qui m'importe, c'est le dépassement des vieux clivages, a-t-il ajouté. Les anciens partis – de droite et de gauche – sont traversés par trop d'incertitudes sur la conception de l'État, l'identité, la gestion des deniers publics."


"Je sais d'où je viens, mais c'est moins important que de savoir où je suis et où je vais, a-t-il ajouté. Je ne cherche pas à coller des étiquettes mais à rassembler, parce que tout ce qui s'est fait de grand en France s'est fait par le rassemblement." Il a également fait savoir que son parti avait pour ambition de "donner une place particulière aux maires, dont la voix n'est pas assez entendue dans le débat national". 

"PAS ACQUISE"


"Je veux participer à la constitution d'une nouvelle offre politique, a déclaré Edouard Philippe au Journal du Dimanche. Je dis bien : "participer", je ne prétends pas être seul." Le maire du Havre, ancien Premier ministre d'Emmanuel Macron, a lancé hier son nouveau parti Horizons. 


"Mon objectif est d'abord, je le redis clairement, de soutenir Emmanuel Macron pour contribuer à sa réélection, qui n'est pas acquise", a-t-il affirmé dans les colonnes de l'hebdomadaire. 


Au sujet du programme d'Emmanuel Macron, "personne ne peut dicter à un candidat ses propositions", a-t-il estimé. Avant d'ajouter : "Mais oui, nos idées ont vocation à alimenter le débat". À propos de sa relation avec le président, Edouard Philippe a affirmé que lorsqu'il était Premier ministre, "elle était d'une grande fluidité et d'une grande confiance", et qu'il n'a "pas changé d'avis sur le président". 


Il a également annoncé qu'il ne sera pas candidat aux législatives prévues l'année prochaine. 

📺 CASTANER AU GRAND JURY SUR LCI


Ce dimanche à midi, c'est Christophe Castaner, le président du groupe La République En Marche à l'Assemblée qui est l'invité de notre émission. Il était la veille au Havre où Edouard Philippe lançait son nouveau parti politique baptisé "Horizons" et qui se veut, en vue de la présidentielle 2022, comme un des outils pour "élargir le socle" de ceux qui voudraient soutenir Emmanuel Macron. 

PROJET


En conclusion de son discours, Édouard Philippe a lancé : "Il faut voir grand pour être Français, pour faire la France". "Je vous propose de le faire ensemble".

Urgent

"HORIZONS" : LE NOUVEAU PARTI D'ÉDOUARD PHILIPPE


Le nouveau parti crée par Édouard Philippe s'appelle "Horizons". "C'est une aventure collective", a lancé l'ancien Premier ministre, qui estime qu'"il faut, pour faire bien, voir loin".


"Le positionnement d'Horizons (sur l'échiquier politique), c'est devant", a-t-il plaisanté. "Je le redis très très clairement, mon objectif en 2022 c'est de faire en sorte que le président de la République Emmanuel Macron soit réélu", avait-il lancé quelques minutes plus tôt.

LES MAIRES MIS À CONTRIBUTION


"Les partis politiques sont mal-aimés, peut être ai-je contribué, mais ils sont nécessaires. Nous avons besoin de partis politiques qui permettent aux électeurs de faire des choix éclairés. Notre objectif, c'est de créer un vrai parti avec des statuts qui seront déposés lundi, avec une charte des valeurs (...) qui veut s'inscrire dans une démarche de rassemblement. Le parti veut laisser une place grandissante au maire. (....) Les maires, qui adhèreront au parti dont vous connaitrez bientôt le nom, éliront directement le vice-président du parti, participerons notamment à la définition de la ligne du parti."

"UN SOCLE DE STABILITÉ"


"Je ne crois pas que l'élection ou la réelection soit gagnée d'avance, donc la campagne sera difficile et elle passe par un élargissement de la base électorale, propose Edouard Philippe. (...) Mon objectif, c’est de construire un socle de stabilité en créant un parti politique."

"LE DÉBAT PUBLIC N'EST PAS AU NIVEAU"


Pour Édouard Philippe, le débat public "n'est pas au niveau où nous devrions le placer". "Je propose que nous nous interdisions l'acidité, de dénigrer dans le champ démocratique ceux qui ne sont pas d'accord avec nous", a-t-il ajouté.

"NOUS DEVONS CONSTRUIRE UN NOUVEL ÉTAT", ESTIME PHILIPPE


"Nous devons construire un nouvel État", a déclaré Edouard Philippe. Il faut "nous poser la question de savoir si les institutions, les règlementations, les structurations de l'État que nous connaissons sont adaptées à l'évolution du monde que je viens de décrire", a-t-il estimé.


"Nous avons remplacé  les patrons par des normes et c’est terrible", a--t-il ajouté.

AUTRE DÉFI : "LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE"


"J'y suis venu trad, mais alors?", a lancé Édouard Philippe à propos de la transition écologique, saluant ceux qui y sont arrivés "avant". 

"UNE VIOLENCE TRÈS ANCREE DANS LA SOCIÉTÉ"


D'après Édouard Philippe, "il y a une violence très ancrée dans la société", qu'il "faut regarder en face". 


"Le maillon le plus fragile pour rétablir l'ordre est probablement la justice", a souligné l'ancien Premier ministre.

RETRAITES : "IL FAUT SE PRÉPARER À 65, 66, 67 ANS"


"Le système d'aujourd'hui a forcément subi des évolutions, notamment pour des raisons démographiques. Le nombre d'actifs qui financent le nombre de retraités baissent [...] nous devons trouver le moyen de compenser, d'équilibrer le système", a estimé Édouard Philippe. 


"La variable sur laquelle on est certain qu'on ne pourra pas éviter de toucher, c'est la durée du travail, de cotisation. J'ai dit qu'il fallait se préparer à 65, 66, 67 ans". "Ces chiffres, si je les donne, c'est parce qu'ils existent: l'âge de 67 ans existe aujourd'hui pour un très grand nombre de retraités français", a-t-il estimé.

 POUR ÉDOUARD PHILIPPE, IL Y A DES "DÉFIS FRANCAIS À RELEVER"


Si les quatre "vertiges" ne dépendent pas forcément de la France, il y a, selon Édouard Philippe des "défis français qu’on peut relever, on ne préparera pas le pays à la suite, si nous ne réglons pas ces défis". 


Il faut tout d'abord, selon lui, "rétablir l'ordre dans les comptes et dans nos rues", précisant qu'il "ne critiquait pas le gouvernement actuel", ni le "quoi qu'il en coûte".

"QUATRE VERTIGES"


Pour Édouard Philippe, il y a "quatre vertiges", qui représentent de gros enjeux à venir. Un vertige "démographique": "la crise migratoire n'a pas commencé elle est à venir", a-t-il déclaré, citant Nicolas Sarkozy.


Le deuxième vertige est "environnemental" avec notamment "la récurrence de phénomènes extrêmes". D'après l'ancien Premier ministre, il y a également un vertige "géopolitique", avec notamment l'influence croissante de la Chine, "qui change le monde dans lequel nous vivons", avec le risque que la France et l'Europe se retrouvent "à la périphérie du monde". 


Dernier "vertige": un vertige "technologique", avec notamment la montée en puissance de l'"intelligence artificielle", qui interroge notre "relation au travail".


"Il faut, comme à chaque fois qu'on a le vertige, ne pas regarder [ces problèmes] de près mais voir loin pour préparer nos stratégies", a-t-il ajouté.

"C'EST UN COMBAT ESSENTIEL QUE NOUS ENGAGEONS"


En direct du Havre, l'ex-Premier ministre a annoncé sa volonté de "construire un parti politique, participer à la constitution d'une nouvelle offre politique pour notre pays que nous aimons puisse regarder loin". 


Pour Édouard Philippe, ce nouveau parti a la vocation d'"être qui nous voulons être". "C'est un combat démocratique, au long cours, essentiel, que nous engageons", a-t-il ajouté.

QUELLES VALEURS POUR LE PARTI D'E. PHILIPPE ?


Dans sa "charte des valeurs", que nous avons pu consulter, le futur parti d'Edouard Philippe qui sera dévoilé dans quelques minutes et qui dit vouloir "contribuer à la constitution d’une nouvelle offre politique fondée sur l’ouverture et sur le refus du sectarisme", liste 20 "principes". À l'unité et la cohésion du pays, premier d'entre eux, s'ajoute notamment "la poursuite de transformation du pays", ce parti - dont le nom reste secret - annonce également vouloir défendre "un humanisme républicain qui fait de l’éducation l’objectif prioritaire de l’effort national."


Parmi les engagements, la défense de "l'unité et la cohésion de la France", "la poursuite de la transformation du pays, "la liberté", "l'ordre". En référence à Marine Le Pen et Eric Zemmour, Edouard Philippe affirme dans sa charte vouloir combattre "les extrêmes de tous bords", "les démagogues", "les fossoyeurs de l'universalisme républicain". 

LE PARTI D'EDOUARD PHILIPPE


Le plus grand secret est entretenu autour du nom de la future force politique que va dévoiler Edouard Philippe depuis sa ville du Havre. 

CONSENSUS SUR LE FUTUR PARTI D'E. PHILIPPE ?


Certains craignent que l'ancien Premier ministre utilise cette formation politique pour servir ses intérêts personnels en vue de 2027.

LE PARTI D'E. PHILIPPE  


Entre 500 et 700 personnes sont attendues selon l'entourage de M. Philippe. Viendront "ceux qui sont curieux, intéressés. Venir ne veut pas forcément dire adhérer", explique l'eurodéputé Gilles Boyer, un très proche.


Les trois patrons des groupes parlementaires de la majorité seront présents : Christophe Castaner pour LREM, Patrick Mignola pour le MoDem et Olivier Becht pour Agir.


Et au moins une douzaine de députés "marcheurs" -- dont Aurore Bergé, Marie Lebec ou Naïma Moutchou -- ont également fait savoir qu'ils se rendraient "spontanément" au Havre. Avant le week-end, certains confiaient espérer "un nouveau souffle", et faisaient part d'une certaine "fébrilité" de leurs collègues quant à leur participation.

EDOUARD PHILIPPE CHEF DE PARTI


Dans sa ville du Havre, l'ancien Premier ministre doit dévoiler vers 11h30 le nom et les contours de ce parti en présence de nombreux parlementaires de la majorité, à deux cent jours de la présidentielle lors de laquelle il a promis de soutenir Emmanuel Macron si celui-ci se représente.

EDOUARD PHILIPPE À LA RELANCE


Quinze mois après son départ de Matignon, Edouard Philippe lance samedi matin son propre parti au Havre, afin de, selon lui, élargir vers la droite le socle de soutiens à Emmanuel Macron, sous l'œil critique de certains macronistes qui redoutent la division.

ERIC DUPOND-MORETTI SUR LCI

ERIC DUPOND-MORETTI SUR LCI


Au tour du ministre de la Justice, invité ce soir sur LCI, d'être interrogé sur le non-candidat Eric Zemmour et sur ses multiples déclarations polémiques, notamment sur le maréchal Pétain. "Je voudrais qu'au-delà des postures, on aille regarder les propos. S'il y a dix ans, Jean-Marie Le Pen avait osé les propos de Zemmour, il y avait 100.000 personnes dans les rues", s'indigne Eric Dupond-Moretti. "On accepte aujourd'hui l'inacceptable. C'est ce que Hannah Arendt appelle la 'banalisation du mal'". 

ZEMMOUR RÉPOND À LE PEN


Pressé par Marine Le Pen d'annoncer sa candidature pour être loyal vis-à-vis des Français, Eric Zemmour lui a répondu ce jeudi, par l'intermédiaire de LCI. "Je ne comprends pas ces admonestations politiciennes. Je me présente si je veux et quand je veux. Est-ce qu'Emmanuel Macron est candidat ?", a-t-il déclaré depuis Ajaccio.

XAVIER BERTRAND

ROBERT MÉNARD SUR "L'EFFET ZEMMOUR"


"L'effet Zemmour a fait exploser la droite. C'est fini, la droite telle qu'on la connaissait. On peut encore faire semblant avec un congrès, mais tout ça va exploser", estime sur LCI le maire DVD de Béziers Robert Ménard. "Je pense que de tout ça naîtra un grand parti de droite républicaine assumée, autoritaire, libérale et qui ose dire qu'elle est de droite."

ROBERT MÉNARD SUR MARINE LE PEN


"Pour Marine Le Pen, il y a un truc terrible : elle n'a jamais été au pouvoir et elle paye une espèce de lassitude par rapport à elle comme si elle l'était", considère le maire DVD de Béziers, Robert Ménard, sur LCI. "On n'a pas pu la mettre à l'épreuve", regrette-t-il en expliquant que c'est pour cette raison qu'il tenait tant à ce qu'elle remporte une élection régionale.

ROBERT MÉNARD SUR ÉRIC ZEMMOUR


Alors que Robert Ménard affirmait il y a peu que Marine Le Pen était "la meilleure candidate", le maire DVD de Béziers, invité ce jeudi sur LCI se dit aujourd'hui partagé entre la candidate RN et Éric Zemmour. "Personne n'avait vu venir" sa montée en puissance dans les sondages, affirme-t-il. "Je pensais qu'il ferait 3%", dit celui qui se décrit comme son "ami". "Ce qu'il dit est entendu car il y a une insécurité culturelle, il y a un sentiment de ne plus être dans le pays qu'on a aimé", estime-t-il.


"Sur le fond de ses prises de positions, j'ai des réticences", concède l'élu DVD. "Ce radicalisme vous permet peut-être de faire peut-être 20% des voix, mais est-ce que ça suffit pour gagner une élection ?", questionne-t-il en comparant la position d'Éric Zemmour et de Jean-Marie Le Pen qui n'a jamais été élu malgré ses "bons scores". Selon lui, celui qui n'est pas encore candidat devrait adopter un discours "plus rassurant".

LAREM DÉROULE LOIN DE ZEMMOUR


Pendant que la droite et le RN sont contraints de se positionner face à Eric Zemmour, la majorité présidentielle compte avancer dans cette pré-campagne en se tenant à une distance raisonnable du polémiste. "Il s'agit de ne pas donner du sel à l'extrême, mais de montrer qu'on apporte des solutions", explique à LCI un cadre LaREM, alors que le mouvement poursuit ses opérations de tractage pour défendre le bilan du quinquennat. "Il ne faut pas être obsédé par ça. Ce qui compte, c'est ce qu'on propose", ajoute cette source, jugeant Eric Zemmour "plus idéologique" que Marine Le Pen. 

Le mouvement macroniste veut lancer des opérations de porte-à-porte, avec une campagne "territorialisée", mais également de "phoning", avec l'objectif d'avoir contacté 420.000 personnes d'ici à janvier. 

Quant à l'hypothétique annonce de candidature d'Emmanuel Macron, elle ne semble pas à l'ordre du jour. Elle pourrait même être assez "tardive", pronostique ce cadre du mouvement. 

BARNIER VEUT UN "ÉLECTROCHOC D'AUTORITÉ"


"Il faut un électrochoc d’autorité pour protéger chaque citoyen, sanctionner rapidement dès le premier délit, faire appliquer les peines et faire respecter les forces de l’ordre", affirme dans Le Figaro Michel Barnier, candidat à l'investiture LR. 


L'ancien ministre de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy propose pour ce faire de créer un ministère de la Sécurité publique, et de faire voter une loi d'orientation et de programmation police-justice sur 5 ans.


Il veut également faire "sienne" une proposition du sénateur Philippe Bas, qui entend inscrire dans l’article 1 de la Constitution que "'nul individu ou nul groupe ne peut se prévaloir de son origine ou de sa religion pour s’exonérer de la règle commune'".

LE PEN DÉBATTRA AVEC ZEMMOUR "DANS LA 2e PARTIE DE CAMPAGNE"


Faut-il débattre avec Eric Zemmour, qui grignote une partie de son électorat, ont demandé à Marine Le Pen les journalistes qui la suivent dans le Puy-de-Dôme, où elle visite un salon dédié à l'élevage ? "On ne peut pas débattre avec quelqu'un qui n’est pas encore candidat. Je dis à Eric 'Maintenant il faut que tu sois candidat', c’est une question aussi de loyauté vis-à-vis des Français. Il faut que chacun annonce sa candidature et quand tout le monde aura annoncé sa candidature des échanges pourront avoir lieu", a indiqué la candidate du Rassemblement national. "Je débattrai dans la deuxième partie de la campagne, quand chacun est sûr d’être candidat."


Est-elle inquiète des sondages, et du plus récent qui la font échouer au premier tour quand Eric Zemmour accèderait au second face à Emmanuel Macron ? "Je n’ai pas d’inquiétudes, c’est peut-être parce que j’ai de l’expérience. L’expérience me permet de vous dire que les uns et les autres ne devraient pas se précipiter à tirer des conclusions hâtives."


Sur les déclarations même de son concurrent, Marine Le Pen estime qu'il ne fait que copier le RN. "Nonobstant les provocations, sur le reste je ne vois pas bien la plus-value qu’il apporte sur l’immigration et la sécurité. Je retrouve dans sa bouche des propositions que nous faisons depuis longtemps."

LE PEN JUGE LA COURSE AUX SONDAGES "PAS RAISONNABLE"


Interrogée sur les sondages dans lesquels elle est à la peine et Eric Zemmour de plus en plus fort voire mieux placé qu'elle, Marine Le Pen a déclaré, depuis le Salon international des professionnels de l’élevage : "L'élection pré a lieu dans 200 jours. Donc cette espèce de folie qui vient de saisir nos médias avec deux sondages par jour qui disent tout et l’inverse de tout et jamais la même chose les uns les autres, ce n’est pas raisonnable. Il faut laisser la campagne se dérouler. C’est vrai que les sondages ont des intérêts mais plus ils sont éloignés de l’élection moins ils sont fiables. Aujourd'hui on se retrouve dans une situation où on passe notre vie à commenter des sondages alors qu’on devrait présenter aux Français nos propositions."

DUPONT-AIGNAN : "L'INSEE FAIT DE LA PROPAGANDE"


Porté par une hausse de l'emploi, le taux de chômage est attendu à 7,6% d'ici à la fin de l'année, selon les chiffres de l'Insee. Il faut remonter à 2008 pour retrouver un niveau si bas. "Je n'y crois pas un instant. Ça ne va pas mieux, ce n'est pas vrai. (...) C'est du n'importe quoi. L'Insee fait de la propagande complète. Il y a eu une chute très brutale, il y a un rebond, mais on n'a pas rattrapé le niveau d'avant-crise", affirme Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France et candidat à la présidentielle, invité de LCI. "Dire que ça va aussi bien qu'en 2008, c'est mensonger."

DUPONT-AIGNAN : "LES FRANCAIS ATTENDENT DES SOLUTIONS"


"Les Français n'attendent pas des oiseaux de malheur, ils attendent des propositions et des solutions. J'ai été maire pendant 22 ans, j'ai sauvé une ville de la faillite", rappelle Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France et candidat à la présidentielle, invité de LCI. "Je suis ravi qu'Eric Zemmour apporte sa contribution au débat. Soit il y a une primaire, soit il y a le premier tour."

DUPONT-AIGNAN INVITÉ DE LCI


Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France et candidat à la présidentielle, est l'invité d'Elizabeth Martichoux sur LCI. "Vous croyez encore aux sondages ? Pour les régionales, ils se sont complément trompé à 10 points près", réagit-il, qui appelle "les Français à bouleverser le jeu politique". "Les sondages, les petites phrases, je n'en ai rien à faire."


"Ce que j'ai dit à Eric Zemmour est ce que j'ai dit publiquement à tous les Français, c'est qu'il faut organiser une primaire. (...) S'il y a une primaire, j'ai toujours dit que je m'inclinerai. En revanche, je ne m'inclinerai pas devant les sondages."

ZEMMOUR "ENCOURAGÉ" PAR LES SONDAGES


Eric Zemmour a indiqué qu'il se sentait "encouragé" à se porter candidat par les sondages récents, mercredi soir sur CNews et Europe 1. "Ces sondages m'encouragent plutôt, je vous l'accorde", a-t-il confié. 

"Il faut choisir le bon moment, être sûr de ma décision", a-t-il également expliqué. "Il faut être sûr que je peux y aller comme ça, qu'il y a des éléments matériels qui accompagnent ce genre d'aventure, financement, parrainage..."

LR VALIDE SON CALENDRIER


Le bureau politique des Républicains a validé mercredi soir le calendrier retenu pour la désignation du candidat de la droite, a indiqué à LCI le député Daniel Fasquelle. Les étapes prévoient la validation des candidatures et des parrainages début novembre, avant le vote en congrès le 4 décembre. 

HIDALGO PROMET "D'ALLER AU BOUT"


En grande difficulté dans les sondages, la candidate socialiste Anne Hidalgo dénonce sur RTL "la fébrilité" autour des récentes enquêtes d'opinion. "On est au début d'une campagne. On pose les options pour le pays, laissons quand même ce débat se dérouler", explique-t-elle. 

Et de conclure, à destination de ceux qui douteraient de ses chances : "La femme politique que je suis est bien décidée à aller au bout". 

LE PEN : "CETTE AGITATION PASSERA"


Dans un entretien publié sur son compte Facebook, Marine Le Pen assure qu'elle n'est "pas chamboulée" par la montée d'Eric Zemmour dans les sondages. "Je suis calme, parce que j'ai beaucoup d'expérience. Et je sais que quand on est éloigné de l'élection présidentielle, les sondages ne mesurent pas ce qu'il va se passer", ajoute-t-elle.

La candidate du RN cible le polémiste en reprochant "à certains de jouer avec une allumette à côté d'une station-essence", et de "faire de la provocation". 

"Je dis aux Français de regarder le passé", insiste-t-elle. "Il y a souvent eu des météorites. Le 3e homme, l'histoire écrite par les journalistes [...] Je suis convaincue que cette agitation passera."

LE PEN VEUT BAISSER LA TVA SUR L'ESSENCE, LE GAZ ET L'ÉLECTRICITÉ


Marine Le Pen a indiqué que si elle était élue, elle baisserait à 5,5% la TVA sur l’essence, le gaz et l’électricité. Elle estime que cela représentera, en moyenne, un gain annuel de pouvoir d’achat de 340 euros.

FAUT-IL CROIRE LES SONDAGES RÉCENTS ?

UN SONDAGE DE PLUS


Un nouveau sondage, cette fois produit par Elabe pour BFMTV, place Eric Zemmour en 3e position au premier tour (13-14%), derrière Marine Le Pen (16-18%) et quel que soit le candidat de la droite, Xavier Bertrand (13%), Valérie Pécresse (8%) ou Michel Barnier (5%). 

Emmanuel Macron est crédité de 25 à 28% des intentions de vote selon les cas de figure. 

Dans cette enquête, Eric Zemmour ne parviendrait donc pas au second tour. 

HIDALGO VEUT BAISSER LA TAXE CARBONE


La maire de Paris et candidate à la présidentielle s'est prononcée en faveur de la baisse de la taxe carbone. À rebours de ce que préconisent les écologistes, Anne Hidalgo estime que cela est nécessaire pour "raccrocher les catégories populaires à cette transition" écologique. 

PÉCRESSE : "JE RESPECTERAI LES RÈGLES"


Invitée de LCI, Valérie Pécresse a commenté le processus de désignation du candidat de la droite. "Nous avons un devoir d’unité, et nous devons jouer collectif. Moi, je joue collectif", a-t-elle déclaré en visant Xavier Bertrand, qui n'a pas encore fait part de son intention de participer au congrès LR, et qui appelle ses concurrents à se ranger derrière lui. 


"Je respecte les règles du jeu quelles qu’elles soient, si elles changent, si elles sont modifiées, je les respecterai. Mon objectif, c’est d’être la candidate de la droite et du centre, car je pense que mon projet est bon pour le pays et le plus complet."

VALÉRIE PÉCRESSE RÉAGIT AU SONDAGE


Valérie Pécresse a réagi sur LCI au sondage donnant Eric Zemmour qualifié au second tour de la présidentielle. "C’est à la droite de gouvernement de prendre le leadership de cette opposition à Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Pour ça il faut qu’on déploie nos idées, nos projets." Le jour où les Français voteront "ils choisiront la compétence, la crédibilité et les propositions". "Eric Zemmour décrit des situations mais je ne l’entends pas proposer des solutions."

UN SONDAGE PLACE ZEMMOUR AU SECOND TOUR DE LA PRÉSIDENTIELLE


Le polémiste Éric Zemmour, pas encore candidat, est donné au second tour de l'élection présidentielle pour la première fois, par un sondage Harris Interactive pour "Challenges".

"DÉGOÛTÉE JUSQU'À LA NAUSÉE"


La candidate PS à la présidentielle Anne Hidalgo a déclaré être "dégoûtée jusqu'à la nausée" par la montée du polémiste Eric Zemmour et a dénoncé "la course" derrière lui d'une partie de la droite et de l'extrême droite.


"Il n'y a aucune solution, il fait le show, l'outrance", a critiqué la maire de Paris sur France 2, en estimant que la percée d'Eric Zemmour dans les sondages "raconte qu'on ne va pas très bien, qu'on n'a pas compris les enjeux de l'élection présidentielle" à l'heure où les Français vivent "une situation très dure sur la question notamment du pouvoir d'achat".


Anne Hidalgo devrait être formellement investie le 14 octobre. Elle enregistre, selon les cas de figure, entre 5,5% et 6% des intentions de vote à la présidentielle selon un sondage Ifop-Fiducial pour Le Figaro et LCI publié lundi.

ESTROSI SOUTIENT MACRON


Le maire de Nice Christian Estrosi assure soutenir la candidature d'Emmanuel Macron à la présidentielle, s'il est candidat, "sans la moindre ambiguïté".*


"Je voterai pour lui et je ferai tout pour convaincre autour de moi", assure-t-il sur le plateau de BFMTV, soulignant qu'Emmanuel Macron avait défendu des projets pourtant demandés par la droite. 


"Le code du travail, la droite l'a voulu, Emmanuel Macron l'a fait, les régimes spéciaux l'a voulu, Emmanuel Macron l'a fait", donne ainsi en exemple le président du mouvement La France audacieuse. 

PÉCRESSE ACCÉLÈRE


Valérie Pécresse a décidé de passer à la vitesse supérieure dans la course pour la désignation du candidat de la droite. La présidente de région lance un nouveau site Internet de campagne ce mercredi. En outre, son directeur de campagne Patrick Stefanini déposera aujourd'hui ses 250 parrainages en vue du congrès LR de désignation du 4 décembre. 

CHARGE CONTRE ZEMMOUR


Le ministre de la Justice Eric Dupont-Moretti a qualifié mardi le polémiste Eric Zemmour de "raciste, négationniste", en rappelant qu'il avait été condamné par la justice française pour incitation à la haine. 


Dénonçant "l'ultra médiatisation dont il bénéficie", le ministre, invité de BFMTV, a espéré sur le plateau que les Français allaient ouvrir "les yeux" à son sujet. 


La "liberté de ton" du polémiste "peut séduire", a concédé le Garde des Sceaux mais, a-t-il insisté, "il faut maintenant aller voir ce qu'il dit". "Non Pétain n'a pas aidé les Juifs" a ainsi affirmé le ministre de la Justice en faisant allusion à des déclarations d'Eric Zemmour qui a pris la défense du chef du régime de Vichy.

LES RÉPUBLICAINS


Eric Ciotti, candidat à l’investiture LR pour la présidentielle, était l’invité de LCI ce mardi. Il a indiqué s’engager "bien sûr" à soutenir le ou la candidate désignée par les militants à l’issue du congrès du 4 décembre prochain.

ERIC CIOTTI SUR LCI


"Nicolas Sarkozy ou François Baroin auraient pu être candidats et personnellement je me serais pleinement engagé à leurs côtés", assure Eric Ciotti. L'élu revient ensuite sur le vote interne des militants, qui désignera le 4 décembre le candidat LR, et le calendrier, pouvant être jugé trop tardif : "Nous avons un processus de sélection, est-ce que c'est rédhibitoire ? Je ne le crois pas, les Français font leur choix de plus en plus tard".

ERIC CIOTTI SUR LCI


Eric Ciotti explique avoir signé la charte de son parti, s'engageant "bien sûr" à soutenir le candidat LR désigné à l’issue du vote des militants, lors du congrès de début décembre. "Je me bats pour être celui qui rassemble le plus largement possible", assure l'élu, qui souhaite qu'il n'y ait "aucune alliance avec la Macronie" du côté de LR : "On a besoin de clartés dans nos alliances, je porte des valeurs d’identité". 

ERIC CIOTTI SUR LCI


"Je veux aller dans cette campagne avec un langage de vérité, les Français ne supportent plus cet entre-soi, cette classe politique qui ment", affirme Eric Ciotti, sur LCI. Le député des Alpes-Maritimes et candidat à l'investiture LR pour la présidentielle estime "qu’Eric Zemmour ne peut pas gagner face à Emmanuel Macron".


Il croit avoir la réponse pour que son parti des Républicains batte le président sortant : "Les Français veulent des réponses à leurs problèmes et leurs inquiétudes. Et tant qu’on ne répondra pas à ça, on laissera prospérer d’autres candidats. Les seuls candidats qui pourraient battre Emmanuel Macron sont issus de la droite républicaine. Pour gagner, il faudra convaincre des Français qui nous ont quitté pour Eric Zemmour, pour Marine Le Pen". 

MÉLENCHON VEUT UN DÉBAT AVEC MACRON


Jean-Luc Mélenchon a écrit mardi à Emmanuel Macron pour lui proposer de débattre publiquement avec lui sur la politique étrangère, estimant que "le moment soulève de nombreux défis cruciaux".


"Je vous propose un débat public sur la politique étrangère de la France", écrit le président du groupe des députés LFI dans un courrier également transmis à la presse. "Le moment soulève de nombreux défis cruciaux qui peinent à être perçus ou à entrer dans la sphère d'intérêt médiatique." Et l'Insoumis de poursuivre : "Mon point de vue a l'intérêt d'être opposé au vôtre sur nombre des questions d'actualité. C'est donc la garantie d'une discussion argumentée et approfondie."


Parmi les sujets de divergence avec le chef de l'État, il cite la présence française "sans fin et sans objectif" au Sahel, la participation à l'Otan ou encore l'Europe de la défense. Alors que se jouent "l'indépendance des Français et donc leur liberté", "il me coûte de voir ces questions si capitales pour l'avenir de notre peuple le  plus souvent confinées dans des cénacles d'experts", ajoute le candidat à la présidentielle, sa troisième tentative de suite. "Un débat public est la solution la plus facile à organiser. Le président Mitterrand en avait accepté un avec le député Philippe Séguin à propos du traité de Maastricht", insiste le député des Bouches-du-Rhône. "Une opposition de même ampleur nous sépare."

PÉCRESSE A FAIT SES PROPOSITIONS SUR L'IMMIGRATION


La candidate à l'investiture LR pour la présidentielle a présenté un projet de révision constitutionnelle visant, si elle est élue en 2022, à "stopper l'immigration incontrôlée". Elle a dévoilé douze principes pour "arrêter de subir, et reprendre le contrôle de notre destin et la souveraineté de nos frontières", considérant la maîtrise des flux migratoires comme un "défi de société majeur".


Parmi eux : instauration de plafonds maximum annuels d'immigration votés par le Parlement chaque année et répartis selon les zones géographiques et les Etats d'origine, renégociation des accords avec les pays étrangers, et demande d'asile à la frontière et examen en urgence avec obligation de quitter le territoire français "sans délai".


La présidente de la région Ile-de-France propose également de soumettre la délivrance des titres de séjour à trois conditions "très strictes" : posséder des "ressources suffisantes" (réhaussées "de 25%"), "maîtriser la langue française" et "respecter la laïcité et les valeurs de la République". 


Elle souhaite aussi verser les prestations sociales non contributives (allocations sociales, aides au logement...) "qu'après cinq ans de séjour régulier en France". 


En outre, Valérie Pécresse veut insérer, après le dernier alinéa de l'article 2 de la Constitution : "La République limite le nombre de ressortissants étrangers autorisés à séjourner en France".

"PHÉNOMÈNE NARCISSIQUE"


"C'est une personnalité politique qui émerge, un phénomène narcissique, messianique au nationalisme ethnoculturel", a lancé Jean-Baptiste Djebbari, le ministre délégué chargé des transports, au sujet d'Eric Zemmour sur LCI ce mardi matin. 


Interrogé au sujet des récentes déclarations d'Emmanuel Macron sur le gouvernement algérien, évoquant une "rente mémorielle", le ministre a défendu une approche du président "équilibrée, franche et lucide sur ce que sont les histoires mêlées de la France et de l'Algérie", a-t-il estimé, sans faire aucun lien avec le discours concurrent d'Eric Zemmour, potentiel candidat à la présidentielle. 


Et de poursuivre : "on peut tout zemmouriser dans l’actualité politique, tout voir sous le prisme de son action" mais les relations franco-algériennes sont "un sujet beaucoup plus sérieux que l’émergence d’une personnalité politique" comme le polémiste. Il a également pointé le "nationalisme étriqué" selon lui défendu par Eric Zemmour.

FRANÇOIS BAYROU SUR LCI


Invité par Ruth Elkrief ce lundi soir sur LCI, le Haut-commisaire au Plan a vivement critiqué le plaidoyer d'Edouard Philippe pour repousser l'âge de la retraite jusqu'à 67 ans.

"L'INSTANT POL"


Que pense vraiment Emmanuel Macron de la cause animale ? C'est la question que s'est posé Paul Larrouturou ce lundi 4 octobre 2021, alors que le chef de l'État était en déplacement sur ce thème en Haute-Saône.

FRANÇOIS BAYROU SUR LCI


"Ce que Eric Zemmour porte et propose aux Français, c'est du poison", dénonce François Bayrou sur LCI. C'est le pire des poisons qu'on puisse porter au contact d'un peuple, dont on peut ne pas se relever à partir du moment où on se mêle d'interdire des origines, des religions et même des prénoms."

FRANÇOIS BAYROU SUR LCI


Le patron du MoDem a défendu sur LCI la création d'un nouveau parti en vue de l'élection présidentielle : "La Maison Commune n'est pas une réponse immédiate, c’est une réponse que j’ai porté dans la vie politique française depuis 20 ans. Vous voyez la désaffection des partis ? Tout le monde voit bien qu'il manque une grande formation politique qui ne doit pas être divisée en chapelles."


"Une organisation dans laquelle on sera chacun avec son histoire, avec sa philosophie (...) Chacun vient avec ses histoires. (...) c'est une coopérative."

ZEMMOUR ENTRE 12 ET 15%


Dans le dernier baromètre Ifop-Fiducal pour LCI et "Le Figaro" publié ce lundi 4 octobre, Eric Zemmour est crédité de 12 à 15% d’intentions de vote au premier tour de l’élection présidentielle. Le polémiste gagne encore des points, grignotés sur l'électorat de Marine Le Pen (18 à 21%).

LE CALENDRIER DE LR


Le débat se poursuit autour de la façon dont sera désigné le candidat de la droite, Valérie Pécresse et Michel Barnier ayant appelé Xavier Bertrand à respecter les règles retenues. Le calendrier actuel prévoit que les noms des candidats en lice seront connus au plus tard le 13 octobre prochain. La date limite de dépôt des parrainages requis est fixée au 2 novembre. La liste définitive des candidats en lice sera donc connue le 4 novembre. Ces derniers seront auditionnés par le conseil national de LR le 20 novembre. Enfin, la proclamation des résultats est prévue le 4 décembre. 

DUPONT-AIGNAN ISOLÉ


Dépassé par Eric Zemmour dans les sondages et à la tête d'un parti qui se vide de ses membres, Nicolas Dupont-Aignan a lancé dimanche sa campagne pour la présidentielle 2022.

INVESTITURE LR : LE DÉBAT EST "CLOS" POUR PÉCRESSE ET BARNIER


Valérie Pécresse, qui ambitionne de représenter la droite à la présidentielle, a estimé que le débat sur la sélection du candidat était "clos", alors que son rival Xavier Bertrand appelle à une accélération du calendrier.


"Il y a des règles collectives et je les respecte depuis le début. Il faut jouer collectif", a-t-elle affirmé sur France inter. "L'accélération du calendrier ne me fait pas plus peur que la démocratie", mais "le débat sur les modalités de sélection du candidat de la droite est clos", a-t-elle ajouté.


Michel Barnier, lui aussi candidat à l'investiture LR, a également déclaré sur Sud Radio : "La règle du jeu est fixée, on ne va pas la changer". "Je rencontrerai Xavier Bertrand" et "la bonne manière de se voir est dans le bureau de Christian Jacob avec tous ceux et toutes celles qui ont choisi de respecter les règles", a-t-il ajouté.


Les Républicains ont décidé que leur candidat serait désigné par les militants, lors d'un congrès le 4 décembre, mais Xavier Bertrand a mis en garde contre un "affrontement" en appelant au "rassemblement", implicitement derrière lui.


Pour le président des Hauts-de-France, c'est "la tradition" des congrès à droite de soumettre un seul nom aux militants, a-t-il assuré sur franceinfo, en soulignant qu'il est selon les sondages "le mieux placé". "Le 4, c'est très tard pour se mettre d accord", a-t-il ajouté.

BERTRAND REGRETTE LE MANQUE DE "COURAGE" DE MACRON SUR LA RÉFORME DES RETRAITES


Invité de franceinfo ce matin, le candidat à la présidentielle Xavier Bertrand a taclé Emmanuel Macron qui n'a "pas eu le courage" de réformer les retraites.  "A la fin de cette décennie il faudra deux années de travail en plus" pour arriver "progressivement à 64 ans", mais "pas pour ceux qui sont usés pour le boulot", a-t-il assuré. 


Il a également fustigé la réforme de l'assurance chômage qui "fait les poches des Français en difficulté sans leur proposer du travail". Il a plaidé pour une réforme "plus ambitieuse, orientée vers le retour à l'emploi".


S'adressant à "ceux qui travaillent et qui n'y arrivent pas" ou "qui ont une toute petite pension", il a répété son projet de "prime au travail" pour qu'il n'y ait "plus un salarié à temps complet recevant moins de 1.500 euros net par mois".

MARTINEZ ATTAQUE ZEMMOUR


"Zemmour est un raciste, un révisionniste, il y a des lois qui devraient s’occuper de ce genre de personnes", a estimé Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, ce matin sur LCI. "Dire que Pétain a sauvé des juifs [...] ça devrait être condamné par la loi, ce qui n'a pas encore été fait", a-t-il poursuivi, faisant référence à la relaxe du polémiste en février 2021 après avoir tenu ces propos en octobre 2019 sur CNews. 


De son côté, la CGT défend les travailleurs sans papiers, "les immigrés comme l’ensemble des citoyens quand ils sont victimes d'injustices", a indiqué le syndicaliste. 


Il a également estimé que les questions sociales n'étaient pas assez au cœur des débats de la présidentielle, au profit de la question identitaire, un "très mauvais sujet" que "l'on veut imposer aux Français" selon lui. "On essaye de détourner le débat", a-t-il lancé :  "il y a surtout d'abord une angoisse pour finir les fins de mois, ne pas finir à la rue". 


Le secrétaire général a également pointé un manque de débats autour d'enjeux environnementaux, allant pourtant à son sens "de pair" avec les questions sociales. 

PIQUE


Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a fustigé ce dimanche certaines propositions du candidat écologiste Yannick Jadot, comme la fin du nucléaire ou le revenu universel, relevant selon lui du Benoît "Hamon 2.0" et de "l'écologie punitive".


"J'ai un peu l'impression que c'est Hamon 2.0", a déclaré Attal dans l'émission Dimanche en politique sur France 3, faisant allusion à l'ancien candidat socialiste à la présidentielle 2017, auquel Yannick Jadot, à l'époque déjà candidat des écologistes, s'était rallié autour d'un texte commun, pour un score final très décevant de 6,36%.


De nouveau désigné candidat des écologistes mardi, Yannick Jadot a présenté plusieurs mesures dans le Journal du dimanche, dont "une sortie du nucléaire en vingt ans" et la création d'"un revenu d'existence" proposé par la finaliste de la primaire Sandrine Rousseau. "Quand on parle de fin du nucléaire, si on n'avait pas le nucléaire, la facture d'électricité des Français, elle s'envolerait en ce moment", a insisté Attal. Au sujet de la proposition de revenu universel de Sandrine Rousseau, que Jadot veut reprendre, Gabriel Attal est "en frontal désaccord avec l'idée qu'il faudrait que les Français qui ne travaillent pas perçoivent la même rémunération des Français qui travaillent".

LAREM


Les cadres de La République en marche ont tapé à bras raccourcis sur le polémiste d'extrême droite Eric Zemmour, qualifié d'"aventurier du repli, du rejet, du racisme", et accusé d'être "en délire permanent" samedi lors de leur université de rentrée à Avignon.


"Nous ne devons pas laisser la France à des aventuriers", a plaidé le ministre de la Santé, Olivier Véran, devant quelque 4.000 militants.

 

 "Non Monsieur Zemmour, il ne suffit pas de citer Talleyrand tous les trois phrases pour faire de vous un homme d'Etat", a raillé M. Véran qui le qualifie d'"aventurier du repli, du rejet, du racisme, qui cite des grands auteurs comme d'autres font de la prose, mais qui surtout, donne des boutons aux historiens sérieux".


"Il est sur un terrain électoral bien connu, occupé depuis des décennies par la famille, que dis-je, par la dynastie Le Pen, qui a fait de son fonds de commerce l'immigration", a souligné encore Olivier Véran, issu des rangs du PS.


"Moi j'appartiens à une génération qui scandait 4la jeunesse emmerde le Front national', qui criait 'touche pas à mon pote' et je ne peux pas me résoudre à voir qu'une part importante de la jeunesse s'abstienne ou se laisse tenter par des idées xénophobes", a-t-il insisté.

E. PHILIPPE RASSURE LAREM


L'ancien Premier ministre Edouard Philippe a assuré samedi aux militants de La République en marche, réunis en "campus" à Avignon, qu'ils seraient "les bienvenus" dans son futur parti qu'il lancera le 9 octobre. "J'ai eu l'occasion de dire que je souhaitais participer à l'élargissement de la majorité, du socle électoral du président" Emmanuel Macron, a expliqué l'ancien chef du gouvernement dans un message vidéo diffusé lors du grand raout de LREM qui réunit environ 4.000 personnes.


"J'aurai l'occasion de prendre des initiatives politiques le 9 octobre au Havre. L'objectif, c'est de participer à la nouvelle offre politique qui découlera de cette campagne présidentielle. Et évidemment, vous êtes les bienvenus au Havre le 9 octobre", a-t-il ajouté. M. Philippe a une nouvelle fois assuré qu'il "souhaitait" qu'Emmanuel Macron soit candidat et réélu en avril 2022, lui assurant de son soutien avec "loyauté" et "enthousiasme".

BERTRAND


Devancé par Zemmour dans un sondage, Bertrand préfère "résister aux tumultes médiatiques" . Candidat à la présidentielle, il a vu Eric Zemmour le devancer dans un sondage Ipsos-LeParisien et Franceinfo. Il a pris ses distances avec les enseignements de cette enquête : "Attendons que [Eric Zemmour] soit candidat et après on verra", a balayé le président de la Région Hauts-de-France.

Devancé par Zemmour dans un sondage, Bertrand préfère "résister aux tumultes médiatiques"Source : TF1 Info
Pour Sarkozy, la parole de Zemmour "prospère grâce à l'absence de débats"Source : TF1 Info

SARKOZY SUR ZEMMOUR


Sans nommer le polémiste, Nicolas Sarkozy est revenu, ce samedi matin depuis la librairie Lamartine à Paris où il dédicace son livre au surlendemain de sa condamnation dans l'affaire Bygmalion, sur la dynamique d'Eric Zemmour, crédité dans un dernier sondage de 15% des intentions de vote pour la présidentielle devant le candidat de droite quel qu'il soit : "Il est le symptôme de quelque chose, il n'en est pas la cause. Vous connaissez ce proverbe chinois : quand le sage montre la lune, l'imbécile regarde le doigt. Bien souvent, on regarde les conséquences et pas les causes. La cause (de la popularité de Zemmour, ndlr) : c'est que tous ceux qui participent au débat public doivent parler plus directement au cœur des Français pour qu'il y ait de vrais débats. Qu'il n'y ait pas cette espèce de pensée unique qui empêche qu'on discute de sujets importants. Et c'est sur cette absence de débats que prospère une parole qui est, assez souvent, excessive."

ZEMMOUR, LE 3E HOMME


Alors qu'un sondage Ipsos pour Le Parisien et franceinfo crédite Eric Zemmour de 15% des intentions de vote, devant la droite, le politologue Olivier Rouquan prévient sur LCI : "Eric Zemmour est pour l’instant un phénomène d’intentions de vote, un phénomène d’opinion. La réalité de l’élection, au moment où un électeur dépose un vote, c’est une autre équation. Il faut toujours avoir ceci à l’esprit. (…) Je rappelle qu’il y a déjà eu des phénomènes d’opinion lors des présidentielles précédentes, on se souvient de Jean-Pierre Chevènement. Plus on approche du premier tour, la bulle peut se dégonfler." 

Zemmour, 3e homme : "Pour l'instant, un phénomène d'opinion" l'analyse du politologue Olivier RouquanSource : TF1 Info

LAREM EN ORDRE DE MARCHE


La République en marche réunit l'ensemble de la macronie ce week-end à Avignon, un "campus" aux airs de lancement de campagne présidentielle, mais sans candidat officiel, qui pourrait également entériner la dissolution du mouvement dans un nouveau grand parti.

LE PEN... PÈRE SOUTIENDRA ZEMMOUR


Dans Le Monde, Jean-Marie Le Pen assure : "Si Eric est le candidat du camp national le mieux placé, bien sûr, je le soutiendrai." Le fondateur du RN dit par ailleurs regretter que sa fille, Marine, laissé le terrain "inoccupé". 


Le finaliste de la présidentielle 2002, qui comparait cet été le polémiste aux "vedettes du spectacle", s'interroge sur la faculté du journaliste à encaisser les impacts d'une campagne présidentielle.  

UN SONDAGE DONNE ZEMMOUR DEVANT BERTRAND AU PREMIER TOUR


D'après un sondage Ipsos Sopra-Steria pour Le Parisien et franceinfo publié ce vendredi, le polémiste Eric Zemmour est crédité de 15% d'intention de votes au premier tour, devant Xavier Bertrand (14%). C'est la première fois que le candidat potentiel est devant le président des Hauts-de-France, qui est l'un des candidats au Congrès des Républicains.


Dans l'éventualité d'une candidature d'Eric Zemmour, Emmanuel Macron est crédité de 24% au premier tour, loin devant Marine Le Pen (16%).


Si Eric Zemmour ne se présente pas, Xavier Bertrand devient le troisième homme dans la course à l'Élysée avec 17% des voix, derrière Emmanuel Macron et Marine Le Pen (25%), et loin devant Jean-Luc Mélenchon (8,5%). 

POUR VALÉRIE PÉCRESSE, "IL N'Y A PAS DE CANDIDAT NATUREL"


Alors que Xavier Bertrand sème toujours le doute sur sa participation au Congrès de LR du 4 décembre pour désigner le candidat de la droite, Valérie Pécresse, elle aussi prétendante à l'investiture, assure qu'aucune candidature ne se détache. "Il n'y a pas de candidat naturel", a-t-elle indiqué au cours d'un point presse à Cherbourg.


"À partir de là, il faut jouer collectif", a indiqué la présidente de la région Île-de-France. Le Congrès "est un processus d'unité et c'est pour ça que je l'ai accepté" parce que "j'accepte toujours les règles du jeu", a-t-elle martelé. "J'ai beaucoup de respect pour les militants des Républicains, ils ont fait leur choix, je le respecte, et je m'y soumettrai."

EELV : "SANS AUCUN ÉTAT D'ÂME"


Après avoir éludé un soutien franc et massif à Yannick Jadot, l'"écoféministe" Sandrine Rousseau a assuré vendredi sur France bleu qu'elle suivrait "sans aucun état d'âme" celui qui a remporté la primaire écologiste. "Évidemment, c'est Yannick Jadot qui portera les couleurs de l'écologie, je me mets complètement à son service, il n'y a aucun problème là-dessus", a déclaré la tenante de la "radicalité écologique", qui a réuni près de 49%. "Je suis complètement à son service", a-t-elle répété, estimant que c'était "à lui de répondre" sur la forme que prendra sa participation dans la campagne.

BERTRAND NE VEUT PAS DE "PRIMAIRE DÉGUISÉE"


Dans les colonnes du Figaro, ce jeudi, Xavier Bertrand, candidat à la présidentielle, est interrogé sa participation au congrès du 4 décembre, qui désignera le candidat des Républicains. 


"Les adhérents LR ont écarté la primaire, ce n'est pas pour en refaire une sous une forme déguisée. Les institutions de la Vème République ont prévu une élection à deux tours, pas à trois ni quatre", répond le président des Hauts-de-France. Et d'ajouter : "Je ne renoncerai jamais à ma conception de l'élection présidentielle : la rencontre entre un candidat ou une candidate et les Français."

MAUVAISE PERDANTE


Le numéro 1 d'EELV Julien Bayou a jugé vr jeudi que la finaliste malheureuse à la primaire écologiste Sandrine Rousseau, qui conditionne son soutien au vainqueur Yannick Jadot, était "un peu mauvaise perdante".


"Il y a un gagnant, l'ensemble des candidats s'est engagé à le soutenir. Il n'y a pas de négociations, il y a un soutien inconditionnel au candidat et au projet", a déclaré Julien Bayou, qui accompagnait l'eurodéputé dans son premier déplacement de campagne en Savoie.


L'"éco-féministe" Sandrine Rousseau, tenante de la "radicalité écologique" qui a réuni près de 49% des voix contre 51% à son concurrent, a mercredi éludé un soutien à Yannick Jadot, et demandé que celui-ci "saisisse le mouvement qu'il y a derrière elle" en lui donnant une place privilégiée dans la campagne.


Pour Julien Bayou, "l'attitude de Sandrine Rousseau tranche avec son attitude de mardi qui était impériale. Aujourd'hui c'est une négociation triviale de place, ça fait un peu mauvaise perdante".

INTENTIONS DE VOTE POUR JADOT


D'après une enquête Ifop réalisée pour le Journal du Dimanche, et publiée ce jeudi, 21% des Français sont prêts à voter pour Yannick Jadot à l'élection présidentielle. 


L'eurodéputé EELV a remporté, mercredi, la primaire écologiste face à Sandrine Rousseau.

COVID-19 EN GUYANE : TAUBIRA REFUSE UNE NOUVELLE FOIS D'APPELER DIRECTEMENT À LA VACCINATION


Invitée sur France 5, dans l'émission C Ce soir, l'ancienne garde des Sceaux a estimé qu'il "serait facile de dire : 'Allez-vous faire vacciner'.  Et après ? On est avec plus de 70% de la population qui dit non. Il y a une question sur la parole publique".


"Je parle de la haute administration mais je parle aussi de la parole politique, il y a des personnes qui sont en fonction et qui peuvent interpeller l'État", conclut-elle.

SARKOZY SUR ZEMMOUR : "C'EST UN DEVOIR DE DÉBATTRE"


Faut-il débattre avec Eric Zemmour ? "En démocratie, on doit débattre", a indiqué l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy, en marge du congrès du Parti populaire espagnol à Madrid. "La démocratie, ce n'est pas simplement le vote. Il y a des tas d'endroits où il y a des votes et où il n'y a pas de débats. La démocratie, c'est plus le débat que le vote. C'est un devoir de débattre."


"J'ai essayé de faire au mieux quand j'étais dans la vie politique. Aujourd'hui, je n'y suis plus, je n'ai pas vocation à critiquer ceux qui sont là", a-t-il ajouté. "Je suis préoccupé du risque de disparition de notre civilisation, ça ça me préoccupe. Je pense que le débat doit être ouvert et que chacun a le droit d'y participer."

"UN DIALOGUE PEU CONSTRUCTIF" ENTRE ROUSSEAU ET JADOT


Invitée de RTL, la finaliste malheureuse de la primaire écologiste Sandrine Rousseau a expliqué avoir rencontré Yannick Jadot au lendemain des résultats. "C'était un dialogue, à ce stade, peu constructif", a-t-elle expliqué. "Je n'ai pas l'impression que Yannick Jadot ait perçu l'ensemble de la dynamique. Je n'ai pas senti qu'il avait entendu l'importance de porter la radicalité comme étant une transformation de notre société, de notre économie, mais aussi de la structure du pouvoir dans les cinq prochaines années."

MARINE LE PEN "SEREINE" FACE À ERIC ZEMMOUR


La montée d'Eric Zemmour dans les sondages est proportionnelle à la baisse de celle de Marine Le Pen. Mais lors d'un déplacement en Gironde, la candidate RN s'est dite "sereine". "Je suis extrêmement sereine, je n'ai aucune once d’inquiétude. C’est ça avoir de l'expérience. Quand on n'a pas d'expérience on peut être fébrile, mais quand on l’a il suffit de travailler, d’aller sur le terrain et d'attendre que les choses reviennent à la normale. Ça ne m’inquiète pas j’ai vu des candidats monter puis descendre", a-t-elle déclaré en conférence de presse.


"J’ai beaucoup travaillé sur ce sujet je ne me laisserai pas embarquer dans des propositions outrancières blessantes", a-t-elle indiqué au sujet de l'immigration, au lendemain de la présentation de son projet de référendum. "Je lutte contre l’immigration, je ne lutte pas contre les immigrés. Il est inutile d’être brutal, d'être blessant", a ajouté Marine Le Pen en référence à Eric Zemmour.

SANDRINE ROUSSEAU RÉCLAME DES GAGES À YANNICK JADOT


Convaincue qu'elle aurait pu l'emporter, la finaliste malheureuse de la primaire écologiste Sandrine Rousseau refuse dans l'immédiat d'appeler clairement à voter pour Yannick Jadot à la présidentielle. Elle estime qu'il doit d'abord lui offrir des garanties.

ZEMMOUR VS LR


Alors qu'Éric Zemmour multiplie les offensives pour déstabiliser les Républicains, ces derniers n'ont pas encore trouvé la bonne parade pour le contrer. Et apparaissent divisés sur l'attitude à adopter face au polémiste.

ZEMMOUR : HOLLANDE APPELLE À "FAIRE LA PART DES CHOSES"


François Hollande a tenu mercredi, à propos d'Eric Zemmour, à "faire la part des choses entre des poussées médiatiques (...) et la réalité de la France", et il a appelé les partis à installer le débat présidentiel sur "les sujets essentiels des Français".


Interrogé sur la montée du polémiste Eric Zemmour dans les sondages d'intentions de vote pour la présidentielle de 2022, l'ancien président a tenu à "faire la part des choses entre ce qui est des poussées médiatiques, des modes, hélas, qui ne sont pas forcément encouragées par les bons médias ou par les bonnes personnes, et ce qui est la réalité de la France".


"Il y a comme ça des pulsions qui arrivent dans des campagnes électorales, des traductions qui peuvent être conjoncturelles et qui ne sont pas forcément durables. Mais il y a le risque que les thèses extrémistes ou les thèses excessives soient finalement largement reproduites par d’autres et finissent par, si je puis dire, contaminer les propos politiques", a-t-il ajouté en marge d'une visite dans une exploitation maraichère à Saint-Martin-le-Beau (Indre-et-Loire).


Selon François Hollande la "bonne réponse" à Eric Zemmour consiste à "installer un débat politique sur les sujets essentiels des Français". "Et ça, c’est le rôle des partis, le rôle des candidats d'imposer leurs thèmes et pas simplement être ou dans la dénonciation ou pire encore dans le suivisme".

ZEMMOUR RÉPOND À ABAD


Ce mercredi, le patron des députés LR Damien Abad a invité Eric Zemmour à débattre face à lui pour démontrer aux Français que leurs valeurs ne sont pas compatibles. Le polémiste lui a répondu avec ironie sur Twitter, lui demandant s'il se proposait parce que son "patron" Xavier Bertrand n'osait pas le faire. Or Xavier Bertrand, favori pour l'investiture LR pour l'élection présidentielle, n'a plus aucunes responsabilités au sein des Républicains, parti dont il n'est même plus membre depuis 2017.

DAMIEN ABAD DÉFIE ÉRIC ZEMMOUR


Le patron des députés Les Républicains a adressé un courrier au polémiste pour lui proposer une confrontation lors d'un débat télévisé.  "J’entends ici ou là qu’Eric Zemmour aurait des convictions en partage avec la droite républicaine. Je l’invite à s’y confronter en débattant ensemble", indique Damien Abad dans un communiqué. "Les Français ont droit à un débat éclairé pour comprendre ce qui différencie la droite républicaine d’Eric Zemmour. Mon groupe parlementaire formule des propositions depuis près de 5 ans. Je suis prêt à les défendre face à Eric Zemmour"

"ÉRIC ZEMMOUR EST UN ALLIÉ DE L'EXTRÊME-DROITE", DÉNONCE VALÉRIE PÉCRESSE


"J'appartiens à une droite gaulliste, résistante, avec un mur infranchissable face aux extrêmes", rappelle sur LCI Valérie Pécresse, candidate à la présidentielle. "Éric Zemmour propose de fusionner les droites, casser ce mur étanche entre extrême et droite. Ce ne sont pas mes valeurs ni ma politique. Je ne peux ma me retrouver ni dans son discours ni dans sa stratégie politique."


"On ne peut pas se dire gaulliste quand on veut faire une alliance avec des gens qui ont essayé d'assassiner le Général de Gaulle", dénonce Valérie Pécresse. "C'est une réécriture de l'Histoire. Je ne m'allierai jamais avec l'extrême droite, Éric Zemmour est un allié de l'extrême droite."

"JE VAIS GAGNER LE 4 DÉCEMBRE", ASSURE VALÉRIE PÉCRESSE


Valérie Pécresse serait-elle prête à s'effacer derrière un autre candidat de la droite avant le Congrès de LR du 4 décembre ? "Mieux vaut une bonne compétition qui aboutisse à la désignation de notre candidat le 4 décembre, plutôt qu'une sélection à la va-vite", répond la présidente de la région Île-de-France. "Oui, je vais gagner le 4 décembre. Je souhaite que la démocratie s’exprime, je n'ai pas peur. Je souhaite que tout le monde participe à ce rendez-vous démocratique."

VALÉRIE PÉCRESSE VEUT AUGMENTER LES SALAIRES DE 10%


Valérie Pécresse propose une "augmentation des salaires de 10% de la majorité des Français, jusqu'à 2,5 Smic, pour que le travail paie", indique la candidate à la présidentielle sur LCI. "Moi, je fais des réformes et des économies. C'est financé par la réforme des retraites, de l'assurance-chômage étape 2, et la réforme de l'État pour ne plus être champions du monde des impôts et recentrer l'action de l'État sur trois missions : éduquer, protéger, soigner."

SÉCURITÉ : "NOUS AVONS BESOIN D'IMPUNITÉ ZÉRO", AFFIRME VALÉRIE PÉCRESSE


"La crise d'autorité sera un thème central" de la campagne présidentielle, indique sur LCI Valérie Pécresse, candidate à la présidentielle. "Dans notre pays, les lois ne sont plus respectées. Sur la sécurité, le sujet, c'est l'impunité, notre justice est débordée. Quand je me déplace dans des quartiers sensibles, je vois des policiers agressés et des maires insultés : leurs plaintes sont classées sans-suite. Les juges n'ont pas les moyens de répondre aux affaires dont ils sont saisis. Nous avons besoin d'impunité zéro."

FEU SUR ZEMMOUR


Pas (encore ?) candidat, le polémiste s'est placé au coeur du débat, au point de faire réagir un président et un ex. 

CASTANER SUR ZEMMOUR : "IL NE FAUT JAMAIS SOUS-ESTIMER UN ADVERSAIRE POLITIQUE"


Interrogé sur la place d’Eric Zemmour dans les derniers sondages sur les intentions de vote à l’élection présidentielle 2002, Christophe Castaner a déclaré ne « jamais sous-estimer un adversaire politique ». « Il faut le respecter, même si ses idées sont condamnables ».


Sur l’extrême droite, "ce qu’on observe c’est l’effondrement de Marine Le Pen (dans les sondages) et l’apparition d’un phénomène médiatique" a-t-il ajouté en parlant d’Eric Zemmour. "Il rencontre une écoute forte, souhaitons qu’il aille jusqu’au bout qu’il soit candidat et qu’on puisse débattre du fond". Mais Christophe Castaner a aussi appelé Eric Zemmour à "apporter des réponses" sur certains sujets au lieu  d’"hystériser" le débat. 

CASTANER : JADOT EST "UN HOMME DE QUALITÉ, DE CONVICTION ET DE DIALOGUE"


Invité sur LCI, Christophe Castaner a réagi à la victoire de Yannick Jadot à la primaire EELV. "C’est un homme de qualité, de conviction et de dialogue (…) les thèmes qu’il porte dans la campagne sont des thèmes majeurs qui nous appartiennent à tous en tant que citoyens", a-t-il déclaré. 


Christophe Castaner a cependant dénoncé "l’écologie de l’incantation", et appelé à "être dans la réalité".

MACRON FAIT UNE ALLUSION À ZEMMOUR


Emmanuel Macron a critiqué mardi l'idée d'une identité française "bâtie sur un rétrécissement, à des prénoms", visant sans le nommer Eric Zemmour, potentiel candidat en 2022, qui réclame une francisation des prénoms.


"Nous nous posons souvent dans le débat politique la question de notre identité", a dit le chef de l'État dans un discours à l'occasion de la visite du chantier de rénovation de la Bibliothèque nationale de France qui ne sera entièrement achevé qu'après l'élection présidentielle.


"Mais notre identité ne s'est jamais bâtie ni sur le rétrécissement, ni à des prénoms ni à des formes de crispation", a-t-il commenté, évoquant pour la première fois publiquement les propositions du polémiste.


Eric Zemmour, qui ne cache pas ses ambitions présidentielles, a dit vouloir "obliger les gens à donner des prénoms français" parce qu'"appeler son enfant Mohamed, c'est coloniser la France".


Le chef de l'État s'était toujours gardé jusque-là de commenter les positions de l'essayiste, déclarant ainsi lundi à Lyon qu'il n'était pas dans son rôle d'évoquer les candidats "potentiels" ou déclarés.

NICOLAS SARKOZY : "JE PRENDRAI POSITION, LE MOMENT VENU"


Invité sur Europe 1, l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy n'a pas souhaité s'exprimer sur sa préférence à droite pour l'élection présidentielle. "Je prendrai position, le moment venu", a-t-il affirmé, après l'annonce des Républicains de désigner leur champion lors d'un congrès début décembre.

SONDAGE : ZEMMOUR MONTE, LE PEN DÉVISSE


Eric Zemmour est crédité de 13 à 14% des intentions de vote dans un nouveau sondage Harris Interactive pour Challenges, au coude-à-coude avec Jean-Luc Mélenchon. Inversement, Marine Le Pen poursuit sa chute, avec 16% des intentions de vote. 


En tête de ce sondage figure Emmanuel Macron (23 à 26%), le candidat de la droite (14% pour Xavier Bertrand, 12% pour Valérie Pécresse ou 8% pour Michel Barnier). 


Anne Hidalgo recueille 7 à 8% des intentions de vote et le candidat écologiste Yannick Jadot, 6%. 

NICOLAS SARKOZY : ZEMMOUR EST "LE SYMPTÔME" DU VIDE


Invité sur Europe 1, l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy a évoqué Eric Zemmour, qui pourrait se déclarer candidat à l'élection présidentielle. "Pour moi, il n'est pas la cause du vide, il est le symptôme", a-t-il estimé. (...) Le vide permet aux excès et aux extrêmes de prendre toute la place."

LA DÉCLARATION DE YANNICK JADOT


"J’appelle au rassemblement des écologistes, au dépassement du pôle écologiste pour que nous allions ensemble à l’Élysée", a déclaré Yannick Jadot dans son discours de victoire, enjoignant à transformer "la résignation en mobilisation, la colère en action, l’espoir en victoire". "L’écologie que nous allons porter avec vous est une écologie de l’action, des solutions. Il est hors de question de nous résigner à un énième quinquennat de renoncement climatique."


"Je serai le président du climat", a aussi lancé l'eurodéputé.

LA DÉCLARATION DE SANDRINE ROUSSEAU


"Nous avons montré que nous pouvions changer la politique, nous avons porté une nouvelle voix, une nouvelle manière d’incarner l’engagement. Nous avons prouvé que l’urgence climatique nécessitait une mobilisation radicale et que le délitement social appelait des réponses franches et sincères. Le temps des demi-mesures et des renoncements est révolu", a déclaré Sandrine Rousseau après avoir félicité Yannick Jadot pour sa victoire.


"Nous sommes en capacité de relever les défis et gagner la présidentielle. Vous pouvez compter sur moi pour soutenir la suite de cette aventure."

LA RÉACTION DE SANDRINE ROUSSEAU


Battue par Yannick Jadot, Sandrine Rousseau a estimé depuis son QG que "cette campagne présidentielle ne pourra plus être la même après notre campagne des primaires, et ça c’est déjà une première victoire. Nous pouvons être très fiers de ce que nous avons porté. Ca n’est que le début de quelque chose", a déclaré l'économiste.


"Il me semble difficile de faire une campagne sans parler d’égalité, d’anti-racisme, de féminisme, d’écologie radicale", a-t-elle également estimé sur le chemin la menant au QG du parti, où elle doit faire une nouvelle déclaration.

Primaire des écologistes : la réaction de Sandrine RousseauSource : TF1 Info

YANNICK JADOT VAINQUEUR DE LA PRIMAIRE ÉCOLOGISTE


Le député européen Yannick Jadot (51,03%) est sorti vainqueur de la primaire écologiste, battant Sandrine Rousseau (48,97%) au second tour. Il représentera le pôle écologiste à la prochaine élection présidentielle. 


Le secrétaire général d'EELV Julien Bayou a précisé que la participation au second tour du scrutin avait été historique, avec un taux de 85,41%.  

INVESTITURE LR : DAVID LISNARD RENONCE


Le maire LR de Cannes, David Lisnard, a officiellement renoncé à se porter candidat à la présidentielle, estimant, dans un message à son mouvement, que les conditions ne sont "pas réunies pour pouvoir mener une campagne" en l'absence de "primaire ouverte" à droite.


"La primaire ouverte n'aura pas lieu, (...) le candidat sera finalement désigné à l'issue d'un congrès fermé (et le jeu en effet est bien fermé) réservé aux adhérents de LR", écrit le maire de Cannes dans un message transmis dimanche aux adhérents de son mouvement Nouvelle Energie, cité par le quotidien Var Matin lundi soir et obtenu mardi par l'AFP.

LOCAL DE CAMPAGNE PRÉVENTIF POUR ZEMMOUR


Les Amis d'Eric Zemmour confirment à TF1/LCI l'information du Parisien selon laquelle le polémiste, pas encore officiellement candidat, va disposer d'un local de campagne dans le 8e arrondissement de Paris. Un QG de 400 m2 situé non loin de l'Élysée, financé par les dons "généreux" faits à l'association, nous indique cette source. 

"On s'organise au cas où Eric Zemmour pourrait souhaiter être candidat", justifie l'association. "Nous voulons être prêts à lui être utiles."

MARINE LE PEN PRÉSENTE SON PROJET DE LOI SUR L'IMMIGRATION


Marine Le Pen a indiqué que son projet de loi aurait trois objectifs centraux : la maîtrise des flux migratoires, la protection de la nationalité et la citoyenneté française, la suprématie de la Constitution et du droit français.


Le premier prévoira la priorité nationale, par exemple en matière de logement ou d’emploi et d’aides sociales ; et certaines prestations comme les allocations familiales seront réservées aux Français. "L’interdiction des régularisations des illégaux sera la règle, tout comme l’expulsion des étrangers délinquants", a-t-elle déclaré. Les demandes d’asile ne seront prises en compte que si elles ont été effectuées en dehors du territoire français, et l’asile ne concernera que les personnes dont la vie personnelle est menacée par leur Etat, a également expliqué la présidente du RN, qui souhaite aussi mettre fin au regroupement familial.


Le second permettra notamment aux Français de décider de l'abrogation du droit du sol qui mettra fin aux naturalisations automatiques, de préciser les déchéances de nationalité des binationaux ou des personnes naturalisées coupables de crimes graves ou d'atteintes aux intérêts de la nation. 


Le troisième prévoira de donner aux citoyens le droit de saisir les juges afin de faire respecter la primauté de la Constitution et des principes de la souveraineté nationale ou encore d'ajouter une condition constitutionnelle à l'appartenance de la France à l'Union européenne, celle de respecter l'identité constitutionnelle de la France et ses intérêts nationaux essentiels.

MARINE LE PEN PRÉSENTE SON PROJET DE LOI SUR L'IMMIGRATION


"Globalement, c’est tout l’ensemble du droit applicable aux étrangers qui sera refondu", a précisé Marine Le Pen, qui veut rendre le droit français supérieur aux textes internationaux. "Un certain nombre de grands principes seront ainsi constitutionnalisés comme la maîtrise de l’entrée des étrangers, l’éloignement des étrangers condamnés pour crimes ou délits graves ou ceux qui portent atteinte à l’ordre public, la priorité nationale, la protection par le chef de l’Etat de l’identité et du patrimoine de la France, l’interdiction de tout communautarisme, le principe de l’interdiction des régularisations."

MARINE LE PEN PRÉSENTE SON PROJET DE LOI SUR L'IMMIGRATION


La candidate RN donne une conférence de presse pour présenter son projet de loi référendaire baptisé C2I (Citoyenneté-Immigration-Identité). "Le présent projet de loi part d'un constat : du fait d'un nombre limité de normes constitutionnelles sur le statut des étrangers, la nationalité et l'identité françaises, la jurisprudence a supplanté les autorités politiques", a déclaré Marine Le Pen, proposant donc de "redonner aux gouvernants leur latitude d'action et réduire corrélativement celle des juges" en passant par un référendum. "La question sera simple : 'Approuvez-vous le projet de loi C2I ?', qui comprendra un plan complet de maîtrise de l'immigration", a-t-elle ajouté.

ROYAL CANDIDATE ?


Candidate malheureuse au Sénat ce week-end, Ségolène Royal a indiqué, ce matin sur France 2, qu'elle se sentait libre de se lancer dans la course à la présidentielle.

LR : QUEL CALENDRIER AVANT LE CONGRÈS ? 


Les Républicains tenaient ce matin un comité exécutif pour préciser le calendrier du congrès censé permettre de choisir le champion de la droite pour 2022. Le président du parti Christian Jacob a précisé que les prétendants à l'investiture LR auront jusqu'au 13 octobre pour déclarer leur candidature, puis jusqu'au 2 novembre pour rassembler 250 parrainages d'élus.


Du côté des électeurs, seuls pourront voter les adhérents LR, et les adhésions seront ouvertes jusqu'au 16 novembre, soit quinze jours avant le premier tour du congrès. 


Chacun des candidats sera auditionné le 20 novembre par le conseil national de LR, son instance dirigeante élargie.


Le vainqueur sera proclamé le 4 décembre, à l'issue d'un congrès qui pourrait avoir lieu du mercredi au jeudi pour le premier tour, et du vendredi au samedi pour le deuxième.


Les candidats déclarés sont pour l'instant Valérie Pécresse (ex-LR), ainsi que les LR Michel Barnier, Eric Ciotti et Philippe Juvin. Xavier Bertrand, opposé à une primaire mais qui a semblé moins intransigeant dans l'hypothèse d'un congrès, ne s'est pas encore exprimé. Christian Jacob a exclu qu'Eric Zemmour puisse se présenter.

ÉRIC ZEMMOUR ? "NOUS N'AVONS PAS BESOIN D'UN TRUBLION POUR GOUVERNER LE PAYS", DÉNONCE SÉBASTIEN CHENU


Le Rassemblement national craint-il Éric Zemmour ? "On peut faire des analyses convergentes sur le fait que notre société change, mais je ne vois pas en quoi d'autres ont une valeur ajoutée", tacle sur LCI Sébastien Chenu, député du Nord et porte-parole du Rassemblement national. "Éric Zemmour, comme Nicolas Dupont-Aignan sont potentiellement des concurrents, mais pas des adversaires."


"Mon seul objectif est de battre Emmanuel Macron", rappelle Sébastien Chenu.  "Le problème avec Éric Zemmour est qu'il se voit comme une alternative à Marine Le Pen et pas à Emmanuel Macron. Il apparaît comme un trublion. Or nous n'avons pas besoin d'un trublion pour gouverner le pays."

IMMIGRATION : "IL FAUT FERMER LES VANNES", RÉCLAME SÉBASTIEN CHENU


"Aujourd'hui, nous subissons l'immigration et elle a un coût trop important", dénonce sur LCI Sébastien Chenu, député du Nord et porte-parole du Rassemblement national, alors que Marine Le Pen doit présenter ce mardi son plan pour l'immigration. 


"Il faut fermer les vannes", réclame Sébastien Chenu. "Chaque année, il y a 400.000 entrées légales, l’équivalent d’une ville comme Lyon. Il n'y a pas une équivalence entre les entrées et les départs, le solde migratoire est trop important. C'est un problème de civilisation, un choix de société. Marine Le Pen souhaite donner la parole aux Français via un référendum sur les différentes thématiques de l'immigration pour un projet de loi."

PRIMAIRE ÉCOLOGISTE : L'HEURE DU VERDICT


Qui portera les couleurs des écologistes à la présidentielle de 2022 ? Verdict cet-après midi à 17h30 avec le résultat du second tour de la primaire qui, au-delà des Verts, aura des conséquences pour toute la gauche. 122.000 inscrits à cette primaire ont voté depuis samedi via un scrutin en ligne.


Le résultat sera annoncé dans un bar-restaurant de Pantin (Seine-Saint-Denis), non loin des QG des deux finalistes, Yannick Jadot sur une péniche-bar, Sandrine Rousseau dans un restaurant solidaire formant des personnes éloignées de l'emploi.

LE PEN


Alors qu'Eric Zemmour occupe le terrain avec ses discours sur l'immigration, Marine Le Pen ne veut pas se voir dessaisie de ce thème majeur pour son parti. La candidate du RN accélère donc sa campagne autour de la "priorité nationale", qu'elle veut inscrire dans la Constitution.

PÉCRESSE VEUT UN CENTRE DE DÉSINTOXICATION À PARIS


La présidente de la région Ile-de-France (Libres, ex-LR) et candidate à la présidentielle de 2022 Valérie Pécresse a demandé sur BFMTV l'ouverture d'un "centre de désintoxication" pour lutter contre le phénomène de consommation de crack à Paris.


"Il faut une réponse qui ne soit pas que sécuritaire, qui ne soit pas que de déplacer les problèmes, il faut une réponse sanitaire: il faut ouvrir un centre de désintoxication", a-t-elle plaidé.

MORIN FUSTIGE LE REFUS DE LA PRIMAIRE LR

ERIC ZEMMOUR 


L'accession au second tour de la présidentielle d'Eric Zemmour aboutirait à la victoire d'Emmanuel Macron, a jugé dimanche le député LR Eric Ciotti, candidat à l'investiture des Républicains.


"J'ai la conviction que le seul candidat qui peut battre Emmanuel Macron sera un candidat issu des Républicains", a exposé Eric Ciotti sur BFMTV : "Tout le reste ne va faire qu'aider Emmanuel Macron". 


"Si par hypothèse il y avait ce duel (Macron-Zemmour, ndlr) -mais je n'y crois pas-, c'est Emmanuel Macron qui le gagnerait", a-t-il poursuivi. "Il y aurait une mobilisation" contre Eric Zemmour.

MACRON BOTTE EN TOUCHE SUR ZEMMOUR


Interrogé par notre journaliste Paul Larrouturou au sujet de l'omniprésence d'Eric Zemmour, pas encore officiellement candidat, Emmanuel Macron a botté en touche lundi matin. 

"Ce n'est pas mon rôle de faire des commentaires politiques", a expliqué le chef de l'État. C'est normal que, dans le moment que nous vivons, il y ait des candidats et des candidats potentiels qui puissent s'exprimer sur leur projet pour la France. Je ne ferai aucun commentaire sur aucun d'entre eux."

Interrogé sur Eric Zemmour, Emmanuel Macron botte en toucheSource : TF1 Info

LES LOUANGES DE BAYROU À MACRON


"Quand je regarde la situation de la France, je vois un président de la République qui est à hauteur de l'Histoire, mais aussi à hauteur d'homme", clame François Bayrou aux universités de rentrée du Modem. "Il y a quelque chose en lui de fraternel dans le regard qu'il porte. Ça vaut la peine de s'engager pour ce combat."

BRUNO LE MAIRE VEUT UNE MAJORITÉ "UNIE"


Bruno Le Maire a fait référence, dimanche lors du congrès d'Agir, aux initiatives lancées au sein de la majorité présidentielle, entre la "maison commune" souhaitée par François Bayrou et le nouveau mouvement politique que souhaite lancer Edouard Philippe.

"Oui aux initiatives au service de la France", a clamé le ministre de l'Économie. "Elles sont légitimes si elles servent à réélection du Président, si elles nous rassemblent, nous complètent. Elles ne doivent pas nous diviser."

"Je veux bien qu'on fasse 50 nuances de droite, de centre-droit, de gauche, de centre-gauche, de centre un peu à droite, de centre un peu à gauche, de cœur du centre ou de périphérie du centre... Mais je pense qu'il faut simplifier tout cela", a ironisé Bruno Le Maire. 

BAYROU TACLE LR


Le fondateur du Modem a ironisé dimanche sur le choix des Républicains de recourir à un vote en congrès, et non une primaire ouverte, pour désigner leur candidat à la présidentielle.

"Je n'ai pas l'impression qu'ils soient dans une démarche d'ouverture et de rassemblement", a jugé le soutien d'Emmanuel Macron lors de l'université de rentrée du Modem qui se tient ce week-end à Guidel (Morbihan). 

À noter que François Bayrou sera l'invité de LCI ce dimanche soir à 20 heures. 

PÉCRESSE ZAPPE LA "JOURNÉE DU CONSERVATISME"


Valérie Pécresse avait prévu de s'y rendre... Finalement, la candidate de droite ne participera pas à la "Journée du conservatisme" organisée ce dimanche à Asnières. En cause : la participation d'Eric Zemmour. "Elle ne cautionne pas la prise de parole de certains participants", fait savoir à LCI son entourage, sans citer le polémiste. D'autres personnalités de droite, comme ses concurrents Eric Ciotti et Philippe Juvin, sont attendues sur place. 

PAS DE PRIMAIRE : LEONETTI INQUIET


Jean Leonetti, qui avait été chargé par LR de plancher sur le mode de désignation du candidat, avait une préférence pour la primaire. Dans le JDD, le maire LR d'Antibes se dit "assez inquiet" de la procédure de congrès finalement retenue par les adhérents. 

"Nous avons choisi une procédure fermée à double tour : vis-à-vis des sympathisants comme des partis du centre, nos alliés historiques", explique-t-il. "On ne gagnera pas l'élection présidentielle sans le centre droit, qui représente un tiers de notre électorat. On ne gagne jamais une présidentielle en se repliant sur soi."

PÉCRESSE "PARTICIPERA" AU CONGRÈS


D'après Gilles Platret, vice-président du parti Les Républicains, "Valérie Pécresse participera" au congrès, moyen qu'ont choisi les adhérents LR, ce samedi, pour désigner leur candidat à l'élection présidentielle. "Xavier Bertrand a donné des assurances qu'il souhaitait participer", a poursuivi le maire de Chalon-sur-Saône pour Franceinfo.

BERTRAND TEMPORISE


"Xavier Bertrand attendra de savoir quelles sont les modalités de ce congrès et se prononcera le moment venu", fait savoir un porte-parole du candidat à LCI.

PECRESSE ET BARNIER PRENNENT ACTE


"Les adhérents LR se sont exprimés et ont choisi la primaire interne", réagit sur Twitter Valérie Pécresse, dont les partisans préféraient l'option d'une primaire ouverte réputée plus favorable à leur candidate. "Respectueuse de leur volonté et constante dans mon engagement de jouer collectif, j'en serai", ajoute-t-elle. 

Quant à Michel Barnier, il confirme qu'il sollicitera le soutien de sa famille politique "pour rassembler et gagner l'élection présidentielle". 

Urgent

LR CHOISIT LE CONGRÈS CONTRE LA PRIMAIRE


Les militants Les Républicains ont choisi à 58% de désigner leur candidat à la présidentielle dans le cadre d'un congrès et non d'une primaire, annonce le président de LR Christian Jacob. Seuls les adhérents pourront donc participer à ce vote interne, prévu le 4 décembre. 

La motion portant l'idée d'une primaire pour désigner le candidat n'a recueilli que 40,4% des suffrages lors de ce vote interne organisé samedi qui enregistre une participation de 50,28%. 

MONTEBOURG CIBLE ZEMMOUR


Arnaud Montebourg prend pour cible le polémiste Eric Zemmour à l'occasion de son discours de campagne à Frangy-en-Bresse, où il participe chaque année à la "Rête de la rose". Fustigeant "un extrémiste à la mode qui bénéficie, à l'année, d'heures de télévision gratuites", le candidat de gauche explique que "notre nation n'est pas une nation ethnique", mais "une nation civique, politique, unique". "Ce n'est pas notre sang, notre religion, notre origine commune qui fait notre ciment", ajoute-t-il. "Notre ciment, c'est le projet, le contrat républicain".

LR : PRÈS DE 45% DES MILITANTS ONT VOTÉ


Les militants LR ont jusqu'à 18 heures pour décider du mode de désignation de leur futur champion pour l'élection présidentielle. À 16 heures, le taux de participation était de 45%. 

MARINE LE PEN ACCÉLÈRE SUR L'IMMIGRATION


Pressée par l'omniprésence médiatique d'Eric Zemmour et concurrencée par la droite sur ce thème, Marine Le Pen va passer à la vitesse supérieure la semaine prochaine en consacrant une partie de sa campagne au thème de l'immigration. La candidate du RN présentera mardi son projet de référendum sur l'immigration. En outre, selon nos informations, elle devrait consacrer trois jours de déplacement sur ce thème. 

LE MESSAGE DE BAYROU À PHILIPPE


Edouard Philippe, qui avait déjà indiqué qu'il soutiendrait Emmanuel Macron en 2022, a annoncé la création d'un mouvement politique dans un courrier adressé aux maires vendredi, pour "participer à la construction de l'offre politique nouvelle indispensable à la structuration de la future majorité". 

Une annonce qui a suscité un tacle à peine voilé de François Bayrou. Le fondateur du Modem, autre soutien d'Emmanuel Macron, appelle de ses vœux la création d'une "maison commune" autour de la majorité. "On n'est pas là pour défendre chacun son intérêt, on est là pour aider pour le combat principal", a lancé François Bayrou vendredi. Ajoutant : "Tous ceux qui veulent participer à cette construction sont les bienvenus."

MARINE LE PEN "LABOURE PATIEMMENT LE TERRAIN"


Alors que l'attention médiatique se focalise sur le polémiste Eric Zemmour, très critique à son endroit, Marine Le Pen assure, dans une lettre à ses militants, qu'elle "laboure patiemment le terrain et poursuit ses déplacements à travers le pays". La candidate du RN, qui s'est rendue en Isère et en Moselle, affirme, "loin du cirque médiatique", construire "un projet crédible et applicable", se présentant comme celle qui sera "la présidente des solutions concrètes et du bon sens". 

PRIMAIRE ÉCOLOGISTE : LE MAIRE DE BORDEAUX ET UN COLLECTIF D'ÉLUS VOTERONT JADOT


L'eurodéputé Yannick Jadot a reçu ce vendredi soir le soutien d'une quarantaine d'élus écologistes, dont le maire de Bordeaux Pierre Hurmic, avant le début du second tour de la primaire écologiste pour la présidentielle.


"Nous, élues locales, élus locaux, et parlementaires écologistes, revendiquons l'écologie de rassemblement et l'écologie de gouvernement portée par Yannick Jadot", écrit ce collectif d'élus locaux, régionaux et européens, dans une lettre communiquée vendredi soir à l'AFP. Ils appellent à "choisir un candidat prenant résolument parti pour rassembler et incarner cette écologie pragmatique de gouvernement".

LE SECOND TOUR DE LA PRIMAIRE ÉCOLOGISTE DÉBUTE CE SAMEDI


Le second tour de la primaire écologiste débute ce samedi à 7h, et se clôturera mardi 28 septembre à 17h. Les 122.000 inscrits désigneront qui de Yannick Jadot ou Sandrine Rousseau représentera EELV et ses alliés à la prochaine élection présidentielle.

POUR JACOB, ZEMMOUR "UTILE AU DÉBAT"


Le président de LR Christian Jacob a assuré mercredi que son parti, qui hésite à organiser une primaire pour désigner son candidat à la présidentielle, ne "partage pas" les valeurs d'Eric Zemmour, bien que le polémiste soit "sans doute utile au débat public".


"Nous acceptons les candidats qui sont de notre famille politique", a justifié le député mercredi matin sur France Inter. "Je respecte Eric Zemmour, qui est un polémiste bien connu, qui est sans doute utile au débat public. Simplement, il y a des valeurs qu'on ne partage pas (avec lui)", a-t-il ajouté.


"On ne peut pas tout ramener sur un seul sujet, celui du 'Grand remplacement'", a-t-il poursuivi. "J'entends bien la théorie qui est la sienne, sauf qu'il y a des sujets qui se posent en matière de santé, de pouvoir d'achat, de sécurité, d'alimentation".

LR : UN CONGRÈS POUR ACTER LE PROCESSUS DE DÉSIGNATION DU CANDIDAT À LA PRÉSIDENTIELLE


Réunis en congrès numérique ce samedi, les militants LR choisiront le mode de désignation de leur candidat à la présidentielle, entre une primaire ouverte ou un vote en congrès.

ZEMMOUR ET MARION MARÉCHAL


Le polémiste et la nièce de Marine Le Pen sont tous les deux invités à Budapest dans le cadre de ce "sommet démographique". Si Marion Maréchal voit dans Eric Zemmour un homme qui "va tout chambouler", l'auteur de "La France n'a pas dit son dernier mot" considère la directrice de l'Issep comme "une fille intelligente, ouverte, curieuse et pas sectaire". 

RENCONTRE ZEMMOUR-ORBAN


Le polémiste Eric Zemmour, qui participe ce vendredi au "sommet démographique international" de Budapest, a rencontré le Premier ministre hongrois Viktor Orban. Selon les informations de LCI, les deux hommes devaient discuter des relations franco-hongroises, de l'avenir de l'Europe et de l'immigration.  


Le putatif candidat à l'élection présidentielle a ensuite déjeuné avec la ministre de la Famille hongroise, organisatrice du sommet souverainiste, et d'autres membres du gouvernement. Le tout en compagnie de Marion Maréchal, qui a déclaré hier qu'Eric Zemmour était "un homme intéressant pour le débat public".

SONDAGE : HIDALGO ET MONTEBOURG AU COUDE-À-COUDE


La gauche en situation délicate. Dans un sondage Odoxa pour L'Obs, Jean-Luc Mélenchon (LFI) est celui qui s'en sort le mieux, mais avec seulement 7,5 à 8% des intentions de vote. La situation est plus préoccupante pour le PS et la candidate soutenue par le parti : Anne Hidalgo dégringole pour ne recueillir que 4 à 5% des intentions de vote. Soit peu ou prou le score obtenu par l'ex-ministre Arnaud Montebourg crédité entre 4 et 4,5%. Du côté d'EELV, Yannick Jadot obtiendrait entre 5 et 6 % et Sandrine Rousseau entre 3 et 4 %.

REYNIÉ : "LA CANDIDATURE DE ZEMMOUR FAIT BEAUCOUP DE MAL À LE PEN"


"Elle a tort. Manifestement, c'est une candidature qui lui fait beaucoup de mal, qui lui prend des électeurs. Par ailleurs, elle renvoie à la version historique du Front national", analyse Dominique Reynié, politologue, professeur à Sciences Po Paris et directeur général de la Fondation pour l'innovation politique. "Il est beaucoup plus en rupture avec les conventions rhétoriques de la politique que Marine Le Pen qui a cherché au contraire à euphémiser son discours."

REYNIÉ : "ZEMMOUR, UNE FORME D'USURE DU LEPENISME"


Un sondage Odoxa pour l'Obs confirme des intentions de vote à 10% pour Eric Zemmour, à un niveau supérieur de tous les candidats de gauche. Faut-il prendre ce phénomène Zemmour au sérieux ? "Sans aucun doute", indique Dominique Reynié, politologue, professeur à Sciences Po Paris et directeur général de la Fondation pour l'innovation politique. 


"On voit son apparition et son installation, ça durera ce que ça durera, correspondent à un mouvement au sein de la société française. C'est-à-dire un mouvement de droitisation, d'affirmation de préoccupations pour la sécurité, pour l'immigration, pour l'intégration, pour l'islam. Toute une série de problématiques fétiches pour Eric Zemmour et qui correspondent à une préoccupation dans la société. Il y a ensuite une forme d'usure du Lepenisme. On mesure aussi cela en ce qui concerne Mélenchon. Ce sont deux leaders qui apparaissent auprès de leurs propres soutiens comme usés. Il y a une espèce de lassitude, de les voir se présenter et les voir perdre les élections. (...) Les électeurs de Marine Le Pen se retrouvent démunis, dépossédés de thèmes qui leur sont chers. Ils retrouvent dans l'offre d'Eric Zemmour cette version historique."

DOMINIQUE REYNIÉ INVITÉ DE LCI


Dominique Reynié, politologue, professeur à Sciences Po Paris et directeur général de la Fondation pour l'innovation politique, est l'invité d'Elizabeth Martichoux sur LCI. "Ça m'a surpris (que le Covid ne soit pas abordé dans le débat politique)", explique-t-il. "C'est peut-être le signe d'une sortie de la pandémie dans l'éventualité. Je ne suis pas sûr que ce soit encore le cas. on a une grande difficulté à comprendre la suite de l'histoire. (...) Il y a sans doute dans l'absence de référence au Covid un désir d'en sortir dans les discussions et de passer à autre chose."


"La pandémie est active dans nos esprits et nos préoccupations, la question du rapport au monde, du rapport à la gestion de ces grands risques planétaires. C'est un problème qui réactive l'idée de frontières, de contrôles, la défiance des uns à l'égard des autres, la question du coût... C'est quand même toute une série de sujets qui ne vont pas partir pendant très longtemps de nos réflexions et discussions."

"LE PROBLÈME DE JADOT, C'EST EELV", SELON BARBARA POMPILI


"Yannick Jadot approuve ce que (le gouvernement) est en train de faire", affirme la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, sur LCI. "Le problème de Yannick Jadot, c'est Europe-Écologie Les Verts. EELV est incapable de dépasser les clivages qui permettent d'avancer. La société avance sans attendre les Verts."

"SANDRINE ROUSSEAU VEUT UNE SOCIÉTÉ OÙ TOUT LE MONDE S'OPPOSE"


"Sandrine Rousseau a raison de dire qu'il y a des minorités opprimées et qu'il faut lutter contre les discriminations", déclare Barbara Pompili sur LCI. "Mais elle veut une société où tout le monde s'oppose. Nous ne pouvons pas avancer dans un monde où l'on se bat les uns contre les autres. Nous devons travailler avec tout le monde, nous sommes tous dans le même bateau."

PRIMAIRE ÉCOLOGISTE : "LA QUASI-TOTALITÉ DES PROPOSITIONS SONT MISES EN ŒUVRE", DÉFEND BARBARA POMPILI


Invitée de LCI ce jeudi, la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili se demandent "dans quel monde" vivent les candidats de la primaire écologiste, Yannick Jadot et Sandrine Rousseau. "Ils font des propositions qui, pour la quasi-totalité, sont déjà en train d'être mises en œuvre", assure-t-elle.


"Dans notre pays, nous avons déjà baissé nos émissions de gaz à effet de serre, nous les avons divisées par deux par rapport à une époque", poursuit la ministre. "30% des voitures vendues sont électrifiées, nous avons augmenté de 30% la part des pistes cyclables, des menus végétariens se mettent en place dans les cantines..."

"LA PAROLE DE L'EXTRÊME-DROITE EST BANALISÉE", REGRETTE BARBARA POMPILI


"On entend beaucoup les paroles de l'extrême droite, on la banalise", regrette sur LCI la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili. "On accepte des discours de plus en plus graves et dangereux. Les candidats ou peut-être candidats ont des propositions qui, à une époque, les auraient complètement disqualifiés. Eric Zemmour a des propositions complètement hors du temps. C'est grave."

ZEMMOUR CANDIDAT À LA PRIMAIRE LR ?


Alors qu'il n'est toujours pas officiellement candidat à l'élection présidentielle, l'entourage d'Eric Zemmour réfléchit à la possibilité de le faire participer à la primaire de la droite et du centre.

MARINE LE PEN

MARINE LE PEN


Alors que Marion Maréchal estime que le second tour de la présidentielle n'est pas encore joué, et que sa tante pourrait se faire doubler, notamment par Eric Zemmour, Marine Le Pen lui a répondu : "L’éloignement avec le terrain politique lui fait penser que l’agitation médiatique correspond à la réalité politique. Personnellement je ne le crois pas." "J’ai vu beaucoup de candidats susciter un intérêt médiatique, et quand ce dernier s’essouffle la candidature elle-même s’essouffle", a ajouté la candidate RN. 


"Désolée de ne pas représenter la nouveauté, je représente la persistance, la pugnacité. C’est peut-être moins sexy pour les journalistes, mais c’est ce qu’attendent les Français", a également déclaré celle qui pense qu'Eric Zemmour n'est qu'une "agitation médiatique".

LE PEN PRÉSENTE SES PREMIÈRES PROPOSITIONS


En déplacement à Metz (Moselle), Marine Le Pen a mis l'accent sur un point de son programme pour la présidentielle de 2022 : la priorité nationale dans les logements sociaux. "La priorité nationale c'est : à situation égale, rendre les Français prioritaires chez eux. Aujourd'hui, c’est la logique inverse qui s’applique", a-t-elle constaté. "Les ménages immigrés sont deux fois plus locataires d’un HLM que les autres." 


"Le logement social étant financé par les Français, il est logique qu’il soit attribué prioritairement à des Français", propose la candidate RN. Cela "doit être intégré à notre législation".

MARION MARÉCHAL


Depuis Budapest où elle est invitée - ainsi qu'Eric Zemmour - à un sommet démographique devenu un rendez-vous de la droite identitaire, l'ancienne députée FN Marion Maréchal a dit tout le bien qu'elle pensait du polémiste. "C’est un homme intéressant pour le débat public. Par sa manière d’aborder les sujets il va forcer le débat présidentiel à se faire aussi sur des sujets comme l’identité, la question de l’immigration, les sujets culturels", a-t-elle déclaré.


"Après, vous dire est-ce que je vais soutenir Eric Zemmour, est-ce que je vais soutenir Marine Le Pen, ça ne va pas être le propos aujourd’hui", a-t-elle ajouté.

SARAH KNAFO


À 28 ans, l'énarque Sarah Knafo conseille et accompagne Eric Zemmour dans son chemin vers la présidentielle. Ce jeudi, elle est sortie de l'ombre en se retrouvant aux côtés du polémiste, en une de Paris Match. Quel est le parcours de cette souverainiste, ancienne membre de l'UMP ?

REVIVEZ LE DÉBAT ENTRE YANNICK JADOT ET SANDRINE ROUSSEAU


Les deux finalistes de la primaire des écologistes se sont retrouvés ce mercredi sur LCI afin de convaincre les 122.000 électeurs inscrits de leur donner les clés de la candidature verte pour la présidentielle 2022. Revivez leurs échanges.

ZEMMOUR vs PARIS MATCH


Le polémiste Eric Zemmour, qui apparait en une de Paris-Match à paraitre jeudi, attaque l'hebdomadaire en justice pour violation de la vie privée, indique l'avocat du candidat putatif à LCI. Il y apparait en train de se baigner à la Seyne-sur-Mer au début du mois de septembre.

LES LR PEU FAVORABLES À UNE PRIMAIRE


Les Républicains ont rendu public les résultats de l'enquête Ifop menée auprès de 15.000 sympathisants de droite à propos de la désignation de leur candidat pour 2022. 60% des sondés sont favorables à un vote en congrès pour apporter leur soutien à un candidat, 58% pour se ranger derrière le nom recueillant les meilleurs scores dans "3 ou 4 enquêtes d'opinion successives". 50% prônent une primaire ouverte et 47% une primaire réservée à des "électeurs engagés à droite ou au centre".

JADOT ENGENDRE DE NOUVEAUX SOUTIENS


Yannick Jadot a reçu de nouveaux soutiens ce mercredi avant le second tour de la primaire écologiste : le président de la métropole de Lyon Bruno Bernard, et l'eurodéputée Karima Delli. 

SARKOZY & BERTRAND


Figure tutélaire de la droite, M. Sarkozy s'est pour l'instant gardé d'apporter un quelconque soutien à un candidat de son camp. L'ex-président, qui a récemment rencontré la présidente d'Ile-de-France Valérie Pécresse (Libres, ex-LR) et l'ancien négociateur européen sur le Brexit Michel Barnier (LR), eux aussi candidats pour mener la droite à la présidentielle, a souligné qu'il donnerait "le moment venu" son avis sur cette bataille électorale.


"Xavier est un ami, il l'a toujours été", a insisté mercredi Nicolas Sarkozy à propos de son ancien ministre du Travail, occultant les différends qui ont émaillé leur relation. "J'ai fait un parcours qui est le mien, je suis fier. Xavier peut mener son ambition, je peux parfaitement le comprendre. Je ne suis pas quelqu'un d'amer qui pense qu'après lui il n'y a plus rien", a-t-il ajouté.

SARKOZY & BERTRAND


L'ancien président Nicolas Sarkozy a invité mercredi son "fidèle ami" Xavier Bertrand à "se faire entendre" dans la campagne présidentielle, à l'issue d'une rencontre à Calais (Pas-de-Calais) avec le président de la région des Hauts-de-France, candidat ex-LR pour 2022.


"A lui de se faire entendre. Ça ne dépend pas de ce que peuvent dire les uns et les autres", a-t-il déclaré en réponse à une question sur sa candidature. Avant d'ajouter: "Moi-même, Jacques Chirac m'a beaucoup aidé."

JEAN-FRÉDÉRIC POISSON


Jean-Frédéric Poisson, ancien candidat à la primaire de la droite en 2017 et candidat à la présidentielle de 2022 pour son parti "VIA la voix du peuple" (ex-Parti Chrétien Démocrate), a indiqué être disposé à se désister en faveur d'une candidature d'Eric Zemmour.

XAVIER BERTRAND


Selon les informations de LCI, le président de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand a indiqué qu'il ne participerait pas à la primaire LR s'il s'agissait d'une primaire ouverte. Il a également confié à des proches que si les Républicains optaient pour un vote en Congrès réservé aux seuls adhérents du parti, il était prêt à y participer.

SI MARINE LE PEN EST ÉLUE PRÉSIDENTE, "NOUS STOPPERONS L'IMMIGRATION", AFFIRME BARDELLA


"Ce gage de crédibilité, les Français nous le font. Ils attendent de la sécurité, toutes nos libertés reculent", a affirmé Jordan Bardella.


"Nous avons été les premiers à tirer la sonnette d'alarme sur les drames de l’immigration", a-t-il ajouté, affirmant que si Marine Le Pen était élue présidente, "nous stopperons l'immigration".

BARDELLA SUR ZEMMOUR : "IL MET DES MOTS SUR LES PROBLÈMES DES FRANÇAIS, NOUS Y METTONS DES SOLUTIONS"


Pour Jordan Bardella, Eric Zemmour "met des mots sur les problèmes des Français, nous y mettons des solutions. Ça fait des années que nous y travaillons". "On est dans l'incarnation", a-t-il ajouté.


"Quand on décrit si justement le déclin français, on a le devoir de se rassembler derrière la seule candidate qui peut battre Emmanuel Macron", a-t-il estimé, affirmant que voter Rassemblement national est le "vote des solutions concrètes".


Il concède cependant que "nous avons beaucoup de points communs avec Eric Zemmour et ce qui nous rapproche est le plus important, l'amour de la France".

POUR BARDELLA, "NOS IDÉES SONT CELLES DE LA MAJORITÉ"


Invité de Ruth Elkrief ce mardi soir, Jordan Bardella, à la tête du Rassemblement national le temps de la campagne présidentielle de Marine Le Pen, a expliqué: "J'ai cette volonté de renverser la table parce que j’ai la conviction que nos idées sont celles de la majorité".


"Malgré mon jeune âge, j’ai 10 ans d'expérience en politique", a-t-il ajouté.

ZEMMOUR "N'A AUCUNE CHANCE D'ÊTRE ÉLU", SELON LE PEN


Le polémiste Eric Zemmour n'a "aucune chance d'être élu" à la présidentielle de 2022, a estimé Marine Le Pen. "Je pense qu'il n'a aucune chance d'être élu. Certes, incontestablement, il a des électeurs potentiels mais il suscite aussi énormément de rejet : je pense qu'il n'est pas en capacité d'unir la nation. Or, la nation a besoin d'union, elle a besoin de se rassembler et c'est exactement le sens de mon projet", a-t-elle déclaré à la presse en marge de ce déplacement électoral dans la petite ville de la Tour-du-Pin.

HIDALGO : DES NÉGOCIATIONS POUR AUGMENTER LES SALAIRES


La première mesure de la maire PS de Paris Anne Hidalgo, si elle est élue présidente au printemps 2022, sera de lancer de "grandes négociations" pour faire augmenter les salaires. "J'engagerai avec les syndicats, au niveau interprofessionnel et au niveau des branches, des grandes négociations salariales pour remettre les Français dans une situation où ils puissent vivre dignement de leur travail", a-t-elle déclaré sur BFMTV.  


L'édile souhaite "doubler le salaire des enseignants" sur l'ensemble du prochain quinquennat si elle est élue. "Il va falloir commencer par aligner le salaire des enseignants, qui commencent grosso modo à bac +5, sur le salaire des bac +5 du pays", a-t-elle répété.

PÉCRESSE VEUT UNE LOI POUR PROTÉGER LES GRANDS PROJETS


Si elle était élue présidente de la République, Valérie Pécresse prendrait une loi pour "protéger les grands projets" afin que la justice se détermine plus rapidement et ne les bloque plus plusieurs années plus tard comme le train rapide CDG Express. "On ne peut pas se retrouver quatre ans après une déclaration d'utilité publique avec une annulation judiciaire. Ce n'est pas possible", a-t-elle ajouté.


La rédaction de TF1info

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