EN DIRECT - Régionales 2021 : 65,31% d'abstention au 2nd tour selon les chiffres définitifs

Publié le 28 juin 2021 à 0h16, mis à jour le 29 juin 2021 à 12h30

LENDEMAIN D'ÉLECTIONS - Les deux concurrents potentiels à la présidentielle ont échangé lundi à Douai, sur les enseignements à tirer des élections régionales.

Ce live est à présent terminé. 

TOUS EN 4L


La conseillère de Xavier Bertrand publie sur Twitter une photo du président de région au volant de la nouvelle 4L électrique, lors d'une visite commune avec Emmanuel Macron à l'usine Renault de Douai. Un voiture estampillée... "présidence de la République". 


Pour la petite histoire, le sigle apposé sur la porte de la 4L n'a pas été prévu à l'origine pour Xavier Bertrand. La direction de Renault avait pris cette initiative en prévision de la visite d'Emmanuel Macron. Ce dernier était monté un peu avant au volant de la même voiture. 

CHRISTIAN JACOB (LR) : UN CANDIDAT POUR NOVEMBRE


Interrogé à l'issue d'une réunion au siège des Républicains, au lendemain des élections, le président LR Christian Jacob a confirmé que la droite tablait sur la désignation d'un candidat pour la présidentielle d'ici au mois de novembre.


Alors que plusieurs personnalités émergent, dont Xavier Bertrand, le patron de LR a martelé que "personne ne gagne en solitaire". "C'est un travail d'équipe, il y a besoin de tout le monde. C'est une équipe qui peut gagner. Celui ou celle qui sera retenu devra faire preuve d'une capacité de rassemblement." 


Un Christian Jacob optimiste au lendemain du second tour des régionales et des départementales, qui ont conforté plusieurs présidents sortants : "on démontre élection après élection notre ancrage sur le terrain, notre capacité à gagner". 

CASTEX PREND L'ABSTENTION "TOUT À FAIT AU SÉRIEUX"


Au lendemain du second tour des élections régionales et départementales marquées par une abstention massive - autour de 66% -, le Premier ministre Jean Castex a affirmé lundi qu'il prenait "évidemment cette situation tout à fait au sérieux". 


"Le président de l'Assemblée nationale a d'ailleurs annoncé mardi dernier des initiatives" pour cette semaine, a déclaré le chef du gouvernement lors d'une réunion de l'Assemblée parlementaire franco-allemande en visio-conférence.

LA DROITE GAGNANTE DES DÉPARTEMENTALES ?


Si les élections régionales ont focalisé une partie de l'attention dimanche, les élections départementales, qui se tenaient le même jour, livrent aussi leurs enseignements. La droite et le centre, qui disposaient d'une très large majorité de 70 départements contre 33 pour la gauche depuis 2015, pourraient en détenir 73 après le scrutin de dimanche. 


La droite a ainsi créé la surprise en remportant une victoire historique dans le Puy-de-Dôme, mais aussi dans les Alpes-de-Haute-Provence et le Finistère, des bastions historiques de la gauche. Sans oublier le Val-de-Marne, le dernier fief du PCF, qu'il dirigeait depuis 1976.

WAUQUIEZ, SANS SE PRESSER


Alors que Xavier Bertrand est d'ores et déjà en campagne, et que Valérie Pécresse se donne l'été pour réfléchir à la présidentielle, le troisième vainqueur des régionales, Laurent Wauquiez, ne veut pas se précipiter.


"Je suis dans l'impératif d'honorer mes engagements", assure à LCI le président réélu d'Auvergne-Rhône-Alpes. "Je ne suis pas dans une course de vitesse, je suis dans la sérénité."

MACRON ET BERTRAND : DES SALUTATIONS CORDIALES


Au lendemain de sa victoire dans les Hauts-de-France, Xavier Bertrand, candidat à la présidentielle 2022, a rencontré Emmanuel Macron lundi matin à l'occasion d'un déplacement présidentiel à Douai (Nord). Un échange cordial entre ces deux concurrents potentiels. 


"Heureux de vous retrouver ici", a lancé le chef de l'État au président de région, lui adressant ses "félicitations" pour sa victoire. "C'est important qu'on ait réussi à faire autant reculer le FN", a répondu Xavier Bertrand. Réponse d'Emmanuel Macron : "Cela prouve que quand on investit, on y arrive". 


Xavier Bertrand a également évoqué le problème de "l'abstention", et celui de "la colère", qu'il faut "faire reculer". 


"L'abstention dit beaucoup de choses, on va en tirer les conséquences", a répondu le président de la République. 

L'échange entre Emmanuel Macron et Xavier Bertrand à DouaiSource : TF1 Info

POUR OLIVIER FAURE, IL Y A UN "PLAFOND VERT"


Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a estimé lundi qu'"un plafond vert" existait quand le PS et les écologistes se rassemblent, et que "les socialistes sont plus crédibles pour conduire ces rassemblements", au lendemain du second tour des régionales.  


"La réalité, c'est que quand l'accord se réalise (entre écologistes et socialistes, NDLR), il y a un plafond de verre, ou même un plafond vert, ce qui fait que les socialistes sont aujourd'hui les plus crédibles pour conduire ces rassemblements", a jugé Olivier Faure au vu des résultats de dimanche soir. 

PCF ET LFI FÉLICITENT GABRIEL SERVILLE, VAINQUEUR EN GUYANE


Le député LFI Jean-Luc Mélenchon et le patron du PCF Fabien Roussel ont adressé lundi leurs félicitations à Gabriel Serville, député PCF élu dimanche soir en Guyane avec 50,80% des voix. Une victoire qui tranche avec la déception des communistes, qui ont perdu leur dernier bastion départemental, celui du Val-de-Marne.


Gabriel Serville est député de la 1re circonscription de Guyane depuis 2012. Il avait succédé à l'époque à Christiane Taubira. 

PRÉSIDENTIELLE : VALERIE PÉCRESSE VA "RÉFLÉCHIR À LA SUITE PENDANT L'ÉTÉ"


Invitée de BFMTV et RMC, Valérie Pécresse, victorieuse dimanche en Ile-de-France, a indiqué avoir "deux priorités immédiates" : "appliquer mon programme sans délai et participer à la construction de ce collectif" en vue de 2022. "On a fait émerger une très belle équipe de France, mais pas un homme providentiel."


"Je vais réfléchir à la suite pendant l'été", a-t-elle ajouté à propos d'une éventuelle candidature à la présidentielle, alors que Xavier Bertrand est d'ores et déjà en campagne. 


Comment départager des possibles champions à droite, Xavier Bertrand, Laurent Wauquiez ou Valérie Pécresse ? "Il faut que ce collectif se réunisse, que tous les talents se réunissent, et qu'on définisse les règles du jeu. Un parti seul ne peut pas décider pour tout le monde. Il y a des talents hors de LR. Il faut qu'on définisse des règles claires pour le leadership. Tout commence aujourd'hui."

SOUTIEN A EMMANUEL MACRON


"Je souhaite la victoire de la France", assure sur LCI Christian Estrosi. "Si le président, avec lequel j'ai de bonnes relations, est en mesure de mettre notre pays en situation de faire face à la crise économique, sociale, grâce aux initiatives qui ont été prises en partenariat avec les collectivités, et que cela fasse réussir la France... Moi, je souhaite la réussite de la France."

EMMANUEL MACRON


Christian Estrosi : "Nous voyons que lorsque le président de la République est en campagne - aux Européennes -, il est à quasi-égalité avec le RN. Lorsque c'est sa formation politique, elle subit un rejet de la part des Français."

CHRISTIAN ESTROSI


Sur LCI, le maire de Nice évoque une victoire collective : "Ces élections sont-elles la victoire de LR ? "Ah bon ? Xavier Bertrand est LR ? Valérie Pécresse est LR ? (...) C'est le rassemblement des forces de la droite, du centre et ceux qui ont fait le sacrifice de ne pas se représenter à gauche au second tour."

"UNE POLÉMIQUE INDIGNE"


Sur les critiques concernant le rapprochement avec LaREM au premier tour, Christian Estrosi estime que "la polémique était indigne. Dans le premier tour, les soi-disant amis des républicains n'ont cessé d'avoir des mots durs à l'égard de Renaud Muselier et de moi-même."


"Les étiquettes m'importent peu. Nous appartenons à la droite et au centre."

"MERCI LA MAJORITE PRESIDENTIELLE"


Invité sur LCI, Christian Estrosi revient sur les résultats. "Il y a un premier tour, et je dis très clairement merci à la majorité présidentielle que nous ayons permis dans cette région, très menacée par le RN, de rassembler nos forces."


"Je remercie Jean-Laurent Félizia et toutes les forces de gauche d'avoir opéré ce retrait qui montre que toutes les forces républicaines ont pu se rassembler."

BERTRAND : "ON A DE QUOI FORMER UNE BELLE ÉQUIPE DE FRANCE"


"Région, région, région." Au lendemain de sa victoire aux régionales dans les Hauts-de-France, Xavier Bertrand ne voulait pas parler présidentielle ce matin, mais de développement économique et de travail sur ce territoire. Il s'agit, pour le président de région réélu et candidat pour 2022, de montrer "la réalité du terrain, des actes, plutôt que les grands discours". 


Pour le reste, "ce n'est pas l'heure et ça va bien se passer", assure-t-il, décontracté, à LCI.


Pour autant il a bien parlé de présidentielle au cours de sa visite. "Les Français diront dans dix mois qui est capable de mettre fin au désordre", a-t-il déclaré, évoquant notamment "le travail qui doit être vraiment récompensé" et les Gilets Jaunes qui avaient fait passer "un message clair, c'est qu'il n'y a pas de citoyen de seconde zone". 


Quant à ses deux concurrents potentiels à droite, et également victorieux dans leur région - Valérie Pécresse et Laurent Wauquiez -, Xavier Bertrand explique "qu'on a de quoi former une bien belle équipe de France" en 2022. 

Xavier Bertrand : "Nous avons une bien belle équipe de France"Source : TF1 Info

GUADELOUPE : LE PRÉSIDENT SORTANT RÉÉLU


Le président sortant de la région Guadeloupe, Ary Chalus (LREM), a remporté une large victoire dimanche,  recueillant 72% des suffrages face à la socialiste Josette Borel Lincertin, présidente sortante du Conseil Départemental (28%). Ary Chalus, 59 ans et président du conseil régional depuis 2015, avait raté de peu une réélection dès le premier tour, le 20 juin. 

LE PCF RECONNAÎT SA DÉFAITE DANS LE VAL-DE-MARNE


Le Parti communiste a perdu le Val-de-Marne, dernier département qu'il dirigeait, et ce depuis 1976, au profit de la droite, a reconnu le président sortant Christian Favier.


La liste de droite "Ensemble réveillons le Val-de-Marne", emmenée par Olivier Capitanio, l'a emporté devant l'alliance de gauche dirigée par le communiste Christian Favier, qui fait part, dans un communiqué, de sa "profonde tristesse".

XAVIER BERTRAND DÉJÀ TOURNÉ VERS 2022


Dès que les premières estimations eurent annoncé sa large victoire à la sortie du deuxième tour des régionales, le président des Hauts-de-France Xavier Bertrand s'est positionné sur la prochaine échéance de 2022.

LES ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE BASCULENT À DROITE


Basculement historique dans les Alpes-de-Haute-Provence qui passent à droite après 23 ans de socialisme, la liste LR-UDI ayant remporté une large majorité de ce département rural de 164.000 habitants.


Selon des résultats définitifs, la liste LR, qui avait déjà obtenu 2 sièges au premier tour, a réuni 39% des voix lui donnant 18 sièges de plus. Le PS, qui dirigeait la collectivité depuis 1998, ne conserve que 2 sièges, les autres listes se partageant les huit sièges restants.

PÉCRESSE SE FÉLICITE DE LA CHUTE DES COMMUNISTES


Non contente d'avoir fait "barrage à la gauche extrême" en Île-de-France, Valérie Pécresse s'est félicitée sur Twitter que la droite soit en train de faire tomber le Parti communiste (PCF) dans le Val-de-Marne. "La droite est en train de faire tomber le dernier bastion communiste du pays", a écrit l'élue LR sur Twitter.

GÉRALD DARMANIN L'EMPORTE DANS LE CANTON DE TOURCOING


Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a été largement élu aux élections départementales dans son canton de Tourcoing (Nord), avec 64,98% des voix pour son binôme divers droite, face à un binôme gauche-vert.


"Près de 65% des voix ! Avec Doriane Bécue, nous remercions tous les Tourquennois qui nous ont renouvelé leur confiance dans le canton de Tourcoing. Vive le Nord, vive Tourcoing !", s'est réjoui Gérald Darmanin.

DÉCRYPTAGE 


Elle était la seule région gagnable pour le RN. Comme il y a six ans, la région Paca a échappé au RN, faisant de cette défaite le symbole de la contre-performance de ce premier tour pour la formation de Marine Le Pen. Notre décryptage de cette élection à suspens ici ↓

BRETAGNE : L'UNION DE LA GAUCHE EN TÊTE, MAIS...


Si Loïg Chesnais-Girard (Union de la gauche) est en tête avec 29,82% des voix, il demeure sous la barre des 33%, nécessaire pour garantir la majorité absolue au conseil régional.

"DE NOMBREUSES DIFFICULTÉS"  DANS LA DISTRIBUTION DE LA PROPAGANDE ÉLECTORALE 


La société Adrexo a reconnu dans un communiqué avoir de nouveau rencontré "de nombreuses difficultés" dans la distribution des plis électoraux. Le prestataire, qui dit se tenir à la disposition du ministère de l'Intérieur "pour dresser le bilan", sera auditionnée ce mardi devant la Commission des lois de l'Assemblée.

LA DROITE ET LE CENTRE "PREMIÈRE FORCE POLITIQUE DU PAYS", SELON LARCHER 


Gérard Larcher s'est réjoui que les Français aient "largement renouvelé leur confiance" envers "les Présidents sortants de la droite et du centre". "La crise sanitaire a montré leur capacité à être présents, à répondre par la proximité, l'efficacité, la réactivité aux difficultés de nos compatriotes." Le président LR du Sénat a aussi tenu à souligner le "rendez-vous manqué" pour LaREM et l'échec du RN qui "démontre une fois de plus les limites du vote sanction". "Ce soir, la droite et le centre sont la première force politique du pays", écrit-il, y voyant "l'alternance démocratique que les Français attendent". 


Malgré ces réjouissances, le président du Sénat a aussi regretté que ce deuxième tour des élections n'ait pas "conduit à un sursaut citoyen". "Cette désaffection manifeste d'une majorité de Français pour notre vie démocratique continue d'être une réelle source d'inquiétude", a-t-il écrit dans un communiqué de presse. 

MARINE LE PEN ÉLUE À HÉNIN-BEAUMONT 


La patronne du RN a été élue dans son fief d'Hénin-Beaumont, avec un score de 59,7%, devançant le binôme divers gauche (40,3%).


Au premier tour, Marine Le Pen avait déjà obtenu 61,09% des suffrages, mais un nombre de voix insuffisant pour être immédiatement élue en raison du taux d'abstention (66,4%). 

POUR 2022, "IL Y A UNE POSSIBILITÉ POUR LA GAUCHE ET LES ÉCOLOGISTES", SELON OLIVIER FAURE


"Dans l'histoire électorale, quand un président de la République perd toutes les élections intermédiaires, il n'est jamais arrivé qu'il soit réélu derrière", note le Premier secrétaire du PS Olivier Faure sur LCI. "On nous prédit toujours un an à l'avance qui sera élu, cela ne marche jamais. Pour l'année prochaine, il y a une possibilité pour la gauche et les écologistes."

LA FILLE DE CHIRAC GAGNANTE EN CORRÈZE


La fille de l'ancien chef de l'État, Claude Chirac, première fois candidate en Corrèze, l'emporte haut la main, avec 70% des voix.

LES RÉPUBLICAINS GAGNANTS ... MAIS RAILLÉS


Alors que le parti Les Républicains a revendiqué sur Twitter être le "premier parti de France", des internautes rappellent que c'est l'abstention la grande gagnante du scrutin. "L'abstention est le premier parti de France", écrit un internaute, "il n'y a pas de premier parti dans un pays où les deux tiers des citoyens ne se déplacent pas pour aller voter", souligne un autre.

"NOTRE LISTE A ÉTÉ BATTUE PAR TOUT UN SYSTÈME COALISÉ", ACCUSE MARIANI


Thierry Mariani, tenu en échec en PACA, a accusé le "système coalisé" de l'avoir emporté "au terme d'une campagne qui n'honore pas nos adversaires". Il a taclé Renaud Muselier, l'accusant d'être un candidat "qui a vu les trois derniers présidents de la République voler à son secours", "qui a vu la majorité des médias se mobiliser pour sa réélection" et qui a vu "tous les partis lui venir en aide". "Quand on est redevable auprès de tant de cercles de pouvoir, cela ne présage rien de bon pour l'avenir de notre région", croit-il savoir, déplorant "une défaite pour la démocratie et l'expression de la volonté populaire".


"C'est pour notre région et pour son avenir que je suis triste", a lancé le candidat RN depuis Marseille, avant de saluer les militants qui ont tenu "sans jamais céder aux insultes et aux provocations". 

POUR 2022, LA DROITE "EN SITUATION DE L'EMPORTER", AFFIRME ÉRIC CIOTTI


"Valérie Pécresse, Xavier Bertrand et Laurent Wauquiez ont démontré leurs capacités à gagner", réagit Eric Ciotti, député (LR) des Alpes-Maritimes. "Je fais confiance à la responsabilité de chacun. Nous ne pourrons gagner l'élection présidentielle qu'en additionnant les forces et les talents. Nous avons ces deux atouts. Nous sommes à nouveau en situation de l'emporter."

QUID DE MARINE LE PEN ? 


Candidate aux élections départementales dans son fief d'Hénin-Beaumont, Marine Le Pen est au coude-à-coude avec la gauche dans le Pas-de-Calais. 

POUR BAYOU, LE "COMBAT CONTINUE"


"Cette semaine, un nouvel espoir est né. L'espoir d'une Île-de-France qui agisse enfin pour chacune et chacun, qui relève le défi majeur du 21e siècle, l'urgence climatique. Malheureusement, cela n'a pas suffi", réagit Julien Bayou, qui arrive à la deuxième place en Île-de-France, derrière Valérie Pécresse. "Notre combat continue. Nous savons désormais que nous sommes en capacité de nous unir autour d’un projet commun pour battre les forces réactionnaires."

LES RÉSULTATS DES ÉLECTIONS À 22H


Retrouvez les résultats provisoires de ce deuxième tour des élections régionales dans chacune des treize régions métropolitaines françaises.

Urgent

SONDAGE EXCLUSIF : QUI SONT LES GRANDS GAGNANTS ?


Selon notre sondage Ifop-Fiducial pour TF1 et LCI, Xavier Bertrand (44%), Valérie Pécresse (38%) et Laurent Wauquiez (32%) apparaissent aux yeux des Français comme les personnalités politiques sorties les plus renforcées de ce scrutin. Emmanuel Macron (56%), Eric Dupond-Moretti (52%), Marine Le Pen (47%) et Jordan Bardella (41%) sortent affaiblis, selon les Français.


La moitié des Français estime également que Xavier Bertrand ferait un bon candidat pour la droite à l'élection présidentielle de 2022, dont 85% chez les sympathisants des Républicains, et même 84% chez ceux de La République en Marche.


Pour la fin du quinquennat, les Français escomptent pour 43% d'entre eux un remaniement prochain avec changement de Premier ministre, juste devant une intervention télévisée directement adressée à la population (42%).


Enfin, seuls 55% des Français inscrits sur les listes électorales annoncent qu'ils voteront à la présidentielle de 2022, soit une baisse de cinq points par rapport à une mesure effectuée en avril dernier.

"CE SOIR EST UNE FORMIDABLE VICTOIRE", S'EST FÉLICITÉ JACOB


Le chef de fil des Républicains a décrit ce second tour comme "une formidable victoire" des Républicains. Pour lui, elle est la preuve de la "formidable capacité" du parti de droite "à gérer des collectivités". Au-delà de cette victoire, Christian Jacob s'est félicité du "recul" et de l'"échec cinglant" pour le RN et de la "vraie humiliation pour LaREM". 


Quant à la question ce qu'il retient de ce scrutin pour la Présidentielle de 2022, le président des LR a estimé ne pas être "dans ce temps-là". "Un candidat, ça ne se décrète pas, ça se construit", a-t-il lancé sur LCI, promettant être "prêt en novembre".

JEAN-LUC MÉLENCHON SATISFAIT


Le leader de la France insoumise s'est félicité du progrès de son mouvement dans le paysage local. Jean-Luc Mélenchon a aussi remercié "tous ceux qui ont fait un effort politique extrêmement douloureux" en donnant leur voix "pour que le RN soit battu" en Paca.

Urgent

"UN COUP DE SEMONCE TRÈS IMPORTANT POUR LA MAJORITÉ", DÉCLARE FRANÇOIS BAYROU


"C'est un coup de semonce très violent et puissant à l'égard de la démocratie française et un coup de semonce très important pour la majorité", déclare sur LCI le président du MoDem, François Bayrou. "Ces deux éléments méritent qu'on sorte des postures attentistes."


"Les Français ne se reconnaissent plus dans la manière dont le pays est organisé", regrette le maire de Pau. "Il faut reprendre l'organisation de notre démocratie locale", continue François Bayrou, qui évoque le vote par correspondance comme l'une des solutions.


"Emmanuel Macron a été élu sur trois facteurs importants : une volonté de retrouver un optimisme pour le pays, changer le rapport entre le pouvoir et les Français, et dépasser les clivages partisans", poursuit François Bayrou. "Cette volonté, qui a porté l'élection de 2017, doit être retrouvée."

MANUEL VALLS TACLE LA GAUCHE ET L'EXTRÊME DROITE 


Sur Twitter, Manuel Valls s'est réjoui de la victoire de Valérie Pécresse, pour qui il avait appelé à voter afin d'éviter, selon lui, le péril de "l'extrême gauche". "Pour Valérie Pécresse et une certaine idée de la République, la victoire est belle", s'est félicité l'ancien Premier ministre, lançant un tacle à la liste d'union de la gauche et au Rassemblement national.

LAREM OBTIENT MOINS DE 10% DES VOIX


Avec moins de 10% de suffrages au second tour des élections régionales, LaREM a lourdement échoué à s'implanter dans les territoires, relançant la question de la place du parti pour la campagne présidentielle d'Emmanuel Macron. En tout, le parti de la majorité n'a obtenu qu'une poignée d'élus régionaux sur tout le territoire, avec une modeste consolation en PACA où les marcheurs feront partie de l'exécutif.

ALIOT "PAS INQUIET" POUR LE RN


"Les électeurs attendent une autre manière de pratiquer la politique", réagit le maire de Perpignan (RN), Louis Aliot, sur LCI.  "Il faut retrouver de la proximité. Cette campagne a été très courte et a eu du mal à démarrer. Mais ne mettons pas sur le dos du Covid l'ensemble des résultats. Cette désaffection aussi importante de l'électorat pour la politique est quelque chose qui devrait interpeller tous les partis."


Pour Louis Aliot, la défaite de Thierry Mariani en Paca face à Renaud Muselier s'explique par le "manque d'une mobilisation d'une partie de notre électorat." "Il n'y a pas eu de sursaut électoral", mais "je ne suis pas inquiet pour les élections d'après."

LES VERTS PERDANTS, MAIS UNIS


"L'écologie est la seule force en dynamique", s'est félicité Julien Bayou. Saluant un résultat "très encourageant" aux régionales, le secrétaire national d'EELV, qui a aussi porté la liste d'union de la gauche en Ile-de-France, s'est réjoui que "la gauche et l'écologie (soient) de retour" en vue des prochaines échéances électorales.

PARTICIPATION FINALE : 34,2%, SELON UNE ESTIMATION


Selon Ifop-Fiducial pour TF1 et LCI, la participation en France métropolitaine atteint finalement 34,2% pour ce deuxième tour, soit une abstention historique de 65,8%.

"UNE GRANDE VICTOIRE POUR LA DROITE"


À l'instar de Damien Abad, Bruno Retailleau a salué sur Twitter "une grande victoire pour la droite et le centre et un Waterloo politique pour Emmanuel Macron". Le président des sénateurs LR a ajouté que "plus qu'une simple défaite, c'est un revers cuisant", pour le président de la République.

"LA DROITE EST PLUS QUE JAMAIS DEBOUT CE SOIR"


Contrairement à Renaud Muselier, certains membres des rangs LR se voient déjà en 2022. "A ceux qui en doutent encore, la droite est plus que jamais debout ce soir", a écrit le président du groupe LR à l'Assemblée nationale. Dans un tweet, Damien Abad a estimé qu'"unis, nous pouvons plus que jamais gagner l'élection présidentielle. Les résultats de ce soir sont très encourageants".

"RIEN NE M'A ÉTÉ ÉPARGNÉ"


"Ma stratégie a payé", s'est félicité Renaud Muselier après sa victoire contre Thierry Mariani. Il est revenu sur cette campagne où "rien" de lui a été "épargné. "J'ai rassemblé le plus possible, fort de la connaissance de mon territoire politique", a souligné le président LR. 


S'il se réjouit de cette victoire, Renaud Muselier refuse de "nationaliser" ce scrutin et ses résultats. "Je ne parle pas de la Présidentielle, c'est ma région d'abord."

LA DROITE EST "LA SEULE FORCE D'ALTERNANCE"


Après cette victoire des Républicains, Christian Jacob a estimé que la droite était "aujourd'hui clairement la seule force d'alternance". "C'est une formidable victoire pour nous les Républicains, c'est un effondrement du Front national et une humiliation pour La République en marche", s'est réjoui le président des Républicains sur France 2, notant que la droite avait gagné "les municipales (...) les sénatoriales, les législatives partielles, les départementales les régionales".

HAUTS-DE-FRANCE : LA GAUCHE DE RETOUR "POUR LUTTER ET DURER"


Après six ans d'absence, les écologistes et la gauche "sont de retour au conseil régional" des Hauts-de-France"pour lutter, durer" s'est réjouie après sa victoire Karima Delli, arrivée troisième aux élections régionales avec entre 21,4% et 22% des suffrages, selon les estimations.

LES DERNIERS RÉSULTATS À 21H15 

Camille Colin en direct de l'ElyséeSource : TF1 Info

GABRIEL ATTAL PARTAGE SA "DÉCEPTION" 


S'il a reconnu sa "déception" face au score des listes LaREM, le porte-parole du gouvernement s'est surtout fait l'écho de la stratégie du gouvernement, martelant qu'il s'agit d'élections "locales". Or, selon Gabriel Attal, "ça prend du temps de s'implanter au niveau local". 


 Il a cependant relevé que "la très forte abstention s'est réitérée", reconnaissant que celle-ci "doit interroge et nous amener à réfléchir".

STANISLAS GUERINI DÉÇU


"Ces résultats sont une déception pour la majorité présidentielle", a reconnu le délégué général de LaREM, Stanislas Guerini. Ceci dit, il salue le "rôle responsable de la majorité présidentielle", dans l'échec du RN.

"UNE ÉQUIPE DE FRANCE DE LA DROITE ET DU CENTRE"


Après sa victoire en Île-de-France, Valérie Pécresse a estimé avoir "relevé le défi de la crédibilité et du rassemblement par-delà les clivages". Face au recul de l'extrême droite, la présidente réélue a évoqué 2022. Elle veut désormais "une grande équipe de France de la droite et du centre".

Régionales 2021 : Valérie Pécresse prend la paroleSource : TF1 Info

Urgent

BRETAGNE : LOÏC CHESNAIS-GIRARD EN TÊTE AVEC 29,79% DES VOIX


Le président sortant de la région Bretagne Loïg Chesnais-Girard (Union de la gauche) arrive en tête avec 29,79% des voix, selon des résultats partiels basés sur 60,48% des inscrits. Il devance Isabelle Le Callennec (LR), 22,47%, Claire Desmares-Poirrier (EELV), 18,71%, Thierry Burlot (LaREM), 14,7%, et Gilles Pennelle (RN), 14,33%.

Info tf1/lci

"PAS DE REMANIEMENT"


Bien que la majorité présidentielle n'ait pas gagné une seule région, il n'y aura "pas de remaniement" au sein du gouvernement, nous indique une source de l'exécutif. Il y aura cependant "peut-être des ajustements nécessaires et limités". Emmanuel Macron ne changera donc pas d'équipe, préférant faire de ces élections un scrutin national. 

Urgent

CENTRE-VAL DE LOIRE : FRANÇOIS BONNEAU EN TÊTE AVEC 36,2% DES VOIX


Le président sortant de la région Centre-Val de Loire François Bonneau (Union de la gauche et des écologistes) arrive en tête avec 36,2% des voix, selon des résultats basés sur 65% des inscrits. Il devance Aleksandar Nikolic (RN), 24,6%, Nicolas Forissier (LR), 23,2%, et Marc Fesneau (MoDem), 16%.

LR EN TÊTE EN PACA


"Ce soir, nous gagnons", déclare Renaud Muselier. Sorti largement en tête alors qu'il était mené de trois points au premier tour, le président LR sortant a remercié Jean-Laurent Félizia, candidat écologiste qui s'était retiré au premier tour pour faire barrage au Rassemblement national. 


Il a également remercié les nombreux soutiens qu'il a reçus durant sa campagne, Bernard Tapie "touchant", Nicolas Sarkozy et son parti Les Républicains en tête. 

Renaud Muselier remporte son duel face au RN, remercie Tapie et SarkozySource : TF1 Info

Urgent

OCCITANIE : CAROLE DELGA EN TÊTE AVEC 57,8% DES VOIX


La présidente sortante d'Occitanie Carole Delga (Union de la gauche) arrive en tête avec 57,8% des voix, selon des résultats partiels basés sur 58% des inscrits. Elle devance Jean-Paul Garraud (RN), 24% des voix et Aurélien Pradié (LR), 18,2% des suffrages.

"CETTE VICTOIRE EST BELLE", SAVOURE VALÉRIE PÉCRESSE


"Je continuerai à diriger la région comme je l'ai fait depuis 6 ans", assure Valérie Pécresse après sa victoire en Île-de-France. "Cette victoire est belle et est l'aboutissement de nombreuses années d'engagement. Nous avons relevé le défi de la crédibilité et du rassemblement par-delà les clivages. Nous avons fait baisser l'extrême droite. Cette confiance renouvelée m'honore et m'oblige. Durant les prochaines semaines, je mettrai en œuvre mes engagements de campagne. Une grande équipe de France de la droite et du centre a émergé. J'y prendrai toute ma part."

Urgent

NORMANDIE : HERVÉ MORIN VAINQUEUR AVEC 46,4% DES VOIX


Le président sortant de la région Normandie Hervé Morin (Les Centristes) arrive en tête avec 46,4% des voix, selon des résultats partiels basés sur 66% des inscrits. Il devance la candidate de l'union de la gauche et des écologistes Mélanie Boulanger (24%), Nicolas Bay (RN) avec 20,4% des voix,  et celui de la majorité présidentielle Laurent Bonnaterre (9,1%).

"NOTRE RÉGION A GAGNÉ", REAGIT RENAUD MUSELIER


"Vous avez décidé de faire cause commune face au péril de l'extrême droite", réagit Renaud Muselier après sa victoire en Paca, remerciant de nombreuses personnalités, parmi lesquelles Nicolas Sarkozy, Yannick Jadot ou les membres de la majorité présidentielle. "Ce soir, c'est notre région qui a gagné. Vous avez fait un choix fondateur et décisif."

PRISE DE PAROLE DE MARINE LE PEN


À la suite de l'échec du Rassemblement National lors de ses élections régionales, le parti ne réussissant pas à gagner une seule région, Marine Le Pen reconnaît un échec : "Ce soir, nous ne prendrons pas de régions puisque des sortants à l'aide d'alliances contre-natures ont tout fait pour nous empêcher de montrer aux Français notre capacité à diriger un exécutif régional."

Régionales 2021 : Marine Le Pen prend la parole à la suite d'un échec du RNSource : TF1 Info

Urgent

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ : MARIE-GUITE DUFAY EN TÊTE AVEC 41,1% DES VOIX


La présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté Marie-Guite Dufay (Union de la gauche et des écologistes) arrive en tête avec 41,1% des voix, selon des résultats partiels basés sur 75% des inscrits.


Elle devance le candidat RN Julien Odoul (24,9%), le candidat LR Gilles Platret (24,3%) et Denis Thuriot (LaREM), 9,7% des suffrages.

"LES EXTRÊMES ONT FORTEMENT RECULÉ", SE FÉLICITE LAURENT WAUQUIEZ


"La victoire de ce soir est celle d'un cap clair", se félicite Laurent Wauquiez (LR), vainqueur de la région Auvergne-Rhône-Alpes. "Celui du respect de la parole donnée et la constance des convictions. Les terres de l'extrémisme sont celles qu'on lui abandonne quand on renonce à agir. Ce soir, les extrêmes ont reculé fortement dans notre région car nous ne leur laissons aucun terrain pour prospérer."

Régionales 2021 : prise de parole de Laurent WauquiezSource : TF1 Info

Urgent

GRAND-EST : JEAN ROTTNER EN TÊTE AVEC 41% DES VOIX


Le président sortant de la région Grand-Est Jean Rottner (LR) arrive en tête avec 41% des voix, selon des résultats partiels basés sur 63% des inscrits.


Il devance Laurent Jacobelli (RN), 28,3%, Eliane Romani (Union de la gauche et des écologistes), 18,8%, et Brigitte Klinkert (LaREM), 11,9%.

"BEAUCOUP D'HUMILITÉ" POUR JORDAN BARDELLA


"La France a été totalement indifférente" à ces deux tours, se désole Jordan Bardella, candidat (RN) en Île-de-France. "C'est un échec pour l'intégralité de la classe politique. J'accueille ces résultats avec beaucoup d'humilité. Je ne sais pas si cette élection vient trancher une orientation stratégique. Il y a une majorité de Français qui se sentent proches du RN. Ce n'est pas remis en cause."

Régionales 2021 :Jordan Bardella s'exprime sur le plateau de TF1/LCISource : TF1 Info

ÉCHEC DU RASSEMBLEMENT NATIONAL EN IDF


"J'assume ma part de responsabilité", assure Jordan Bardella, candidat Rassemblement National en Ile-de-France. 

Urgent

ÎLE-DE-FRANCE : VALÉRIE PÉCRESSE EN TÊTE AVEC 45,5% DES VOIX


La présidente sortante de la région Île-de-France Valérie Pécresse (ex-LR) arrive en tête avec 45,5% des voix, selon une estimation Ifop-Fiducial pour TF1 et LCI.


Elle devance Julien Bayou (Union de la gauche et des écologistes), qui recueille 32,5% des suffrages, puis Jordan Bardella (RN), 11,5% des voix et Laurent Saint-Martin (LaREM), 10,5%.

EELV 


"Demain commence une deuxième élection", estime Yannick Jadot, d'Europe-Ecologie Les Verts.


"Notre démocratie fonctionne mal", assure Yannick Jadot, "c'est partout qu'il faut redonner aux Françaises et aux Français la clé de leur destin" 

Urgent

CORSE : GILLES SIMEONI EN TÊTE AVEC 42,03% DES VOIX


L'autonomiste Gilles Simeoni arrive en tête en Corse avec 42,03% des voix, selon des résultats partiels basés sur 76,33% des inscrits.


Il devance Laurent Marcangeli (LR) 30,73%, Jean-Christophe Angelini (autonomiste), 14,55%, et Paul-Félix Benedetti (indépendantiste), 12,69%.

"NOUS NE PRENDRONS PAS DE RÉGIONS", AVOUE MARINE LE PEN


"Ce soir, nous ne prendrons pas de régions", avoue la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen. "Mais la progression très importante en Paca démontre que la mobilisation est la clé des victoires à venir."


"Nous vivons une crise profonde de la démocratie locale. Tout doit être débattu pour rendre à nos compatriotes le goût de décider de leur avenir. Je suis déterminée à mettre toute mon énergie et ma volonté. La présidentielle apparaît plus que jamais comme l'élection qui permet de changer de politique. Je donne rendez-vous aux Français dès demain pour construire l'alternance dont la France a besoin."

"LA DROITE, PREMIÈRE FORCE POLITIQUE", SELON RACHIDA DATI


"On nous disait qu'il n'y avait pas d'espace entre Emmanuel Macron et le RN. Les Français ont confirmé que la droite et LR sont la première force politique française", assure Rachida Dati (LR) sur TF1. "Le pays est sur des valeurs de droite que nous incarnons."

XAVIER BERTRAND : "CE RÉSULTAT ME DONNE LA FORCE D'ALLER À LA RENCONTRE DE TOUS LES FRANÇAIS"


"L'histoire retiendra que par deux fois, le Front national a été arrêté et nous l'avons fait fortement reculé", déclare Xavier Bertrand après sa victoire dans les Hauts-de-France. "Cette victoire nous impose plus de devoirs qu'elle ne crée de droits. Je veux m'adresser à cette France que l'on refuse de voir et d'entendre et qui s'est abstenue. Il n'y a pas de fatalité, la politique n'est pas morte, elle peut rendre la vie meilleure."


"Durant cette campagne, j'ai été clair. Ce résultat me donne la force d'aller à la rencontre de tous les Français, avec un préalable : le rétablissement de l'ordre et le respect. Mon objectif est que le travail paie à nouveau, ma priorité, ce sont les classes moyennes et les catégories populaires."

Xavier Bertrand s'exprime à la suite des premiers résultats du second tour des régionales en Hauts-de-FranceSource : TF1 Info

Urgent

LA RÉUNION : HUGUETTE BELLON EN TÊTE AVEC 52,6%


La candidate d'union de la gauche Huguette Bello arrive en tête avec 52,6% des voix à la Réunion, devant le candidat d'union du centre et de la droite, Didier Robert (47,4%), selon des résultats basés sur 85% des inscrits.

Urgent

PACA : MUSELIER EN TÊTE DEVANT MARIANI AVEC 56,8% DES VOIX


Le président sortant de la région Paca, Renaud Muselier (Union de la droite et du centre) arrive en tête avec 56,8% des voix, selon une estimation Ifop-Fiducial pour TF1 et LCI.


Il devance Thierry Mariani (RN), qui recueille 43,2% des suffrages.

Urgent

NOUVELLE AQUITAINE : ALAIN ROUSSET VAINQUEUR AVEC 39% DES VOIX


Le président de la région Nouvelle-Aquitaine Alain Rousset (Union de la gauche) est en tête avec 39% des voix, selon une estimation Ifop-Fiducial pour TF1 et LCI.


Il devance Edwige Diaz (RN), 19% des voix, Nicolas Thierry (EELV), 14,5%, le candidat LR Nicolas Florian (14,5%) et Geneviève Darrieussecq (LaREM), 13%.

Urgent

AUVERGNE-RHÔNE-ALPES : LAURENT WAUQUIEZ VAINQUEUR AVEC 55,9% DES VOIX


Le président sortant de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez (LR) arrive largement en tête avec 55,9% des voix à l'issue de ce deuxième tour, selon une estimation Ifop-Fiducial pour TF1 et LCI.


Il devance Fabienne Grébert (Union de la gauche et des écologistes), 33,2% des suffrages, et Andréa Kotarac (RN), avec 10,9%.

Urgent

HAUTS-DE-FRANCE : XAVIER BERTRAND VAINQUEUR AVEC 52,7% DES VOIX


Le président sortant de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand (ex-LR) arrive en tête avec 52,7% des voix à l'issue de ce deuxième tour, selon une estimation Ifop-Fiducial pour TF1 et LCI.


Il devance Sébastien Chenu (RN), deuxième avec 25,9% des voix et Karima Delli (Union de la gauche et des écologistes), 21,4% des suffrages.

LES RESULTATS À 20H


Découvrez nos premières estimations Ifop-Fiducial pour TF1 et LCI dès 20h.

MACRON ARRIVE À L'ÉLYSÉE


Le président de la République Emmanuel Macron est arrivé à l'Élysée pour suivre la soirée électorale.

DISTRIBUTION DES DOCUMENTS ÉLECTORAUX


Adrexo, qui devait distribuer une partie de la propagande électorale, estime que "de nombreuses difficultés sur l'ensemble de la chaîne logistique jusqu'à la distribution, incluant les impressions et le routage, ont été relevées sur l'ensemble du territoire" pour ce deuxième tour.


"Adrexo se tient à la disposition du ministère de l'Intérieur, à qui elle a rendu compte en temps et en heure des conséquences que ces difficultés ont eues pour elle, pour dresser le bilan de cette opération", précise l'entreprise.

COMMENT L'EXÉCUTIF VA-T-IL SUIVRE LES RÉSULTATS ?


Emmanuel Macron, qui a voté au Touquet à la mi-journée, doit arriver à l'Élysée dans les minutes à venir pour suivre les résultats. Gabriel Attal, Jean-Michel Blanquer, Stanislas Guerini, ou encore Thierry Solère seront en compagnie du Premier ministre Jean Castex.

Régionales : comment l'exécutif va-t-il suivre les résultats ?Source : TF1 Info

PROVENCE-ALPES-CÔTE D'AZUR


En Provence-Alpes-Côte d'Azur, la participation à 17h est en baisse de plus de 21 points par rapport à 2015.

DANS QUELLES RÉGIONS UN REBOND DE LA PARTICIPATION EST-IL VISIBLE ?


La région PACA est celle où le rebond de participation est le plus élevé (+2,91 points), devant la Bourgogne-Franche-Comté (+2,57) et l'Auvergne-Rhône-Alpes (+1,88).

PARTICIPATION À 17H


La participation à 17h varie beaucoup selon les régions. La Corse est la région dans laquelle les électeurs se sont le plus rendus aux urnes (48,61%), alors que le Grand Est arrive en queue de peloton (22,32%).

Régionales 2021 : la participation à 17h selon les régionsSource : TF1 Info

Urgent

PARTICIPATION À 20H : 34,5% SELON L'ESTIMATION IFOP-FIDUCIAL


Vers un niveau historique de l'abstention pour ce second tour. La participation à 20h devrait atteindre 34,5% en France métropolitaine (65,5% d'abstention), selon l'estimation Ifop-Fiducial pour TF1 et LCI. Dimanche dernier, lors du premier tour, 33,28% des Français se sont rendus aux urnes.

Urgent

PARTICIPATION À 17H : 27,89%, EN TRÈS LÉGÈRE HAUSSE


Pas de réel sursaut pour la participation à ce deuxième tour des élections départementales et régionales. Le chiffre de la participation est de 27,89% à 17h, contre 26,72% la semaine dernière, lors du premier tour, selon le ministère de l'Intérieur.


C'est 22 points de moins qu'aux régionales de décembre 2015 (50,54%) et 14 de moins qu'aux départementales de mars 2015 (41,92%).

12,66% DE PARTICIPATION À 12H : QU'EN PENSENT LES ELECTEURS ? 


Nos reporters sont allés demander à des Français les raisons d'une si faible participation. Voici leurs réponses et leurs propositions. 

Régionales : pas de rebond pour l'abstention à 12hSource : TF1 Info

EMMANUEL ET BRIGITTE MACRON ONT VOTÉ AU TOUQUET


Le président et son épouse ont voté un peu avant 13H dans leur bureau de vote du Palais des congrès du Touquet. Le président a ensuite salué quelques badauds qui l'attendaient sous la pluie. 

Régionales : Emmanuel et Brigitte Macron votent au TouquetSource : TF1 Info

JULIEN BAYOU A VOTÉ À PARIS

Régionales : le vote de Julien Bayou à ParisSource : TF1 Info

LA CARTE DE LA PARTICIPATION A 12H : + 2 POINTS EN PACA, LE DÉTAIL PAR RÉGION


Notre envoyée spéciale au ministère de l'Intérieur Camille Colin détaille les chiffres de la participation dans les différentes régions. Elle est quasiment équivalente au chiffre du 1er tour. A noter cependant une hausse de 2 points en PACA et en Corse.  Une hausse relative puisqu'en Paca, la participation à 12h était supérieure de 7 points en 2015.

Participation à 12H : les scores région par régionSource : TF1 Info

MARNIE LE PEN : LE VOTE À HÉNIN-BEAUMONT

Marine Le Pen vote à Hénin-BeaumontSource : TF1 Info

Urgent

PARTICIPATION À 12H : 12,66%, PAS DE SURSAUT


Les Français ne se déplacent pas plus que la semaine dernière pour aller voter. le chiffre de la participation est de 12,66% contre 12,22% la semaine dernière. C'est le taux de participation le plus faible pour un second tour aux élections régionales. C'est sept points de moins qu'aux régionales de décembre 2015 (19,59%) et trois de moins qu'aux départementales de mars 2015 (15,72%)


Regardez l'analyse de ce chiffre avec François Kraus, directeur du pôle politique de l'IFOP, notre partenaire. 

La participation toujours très faible à 12h : l'analyse de l'IfopSource : TF1 Info

MARSEILLE : DU RETARD DANS UN BUREAU DE VOTE


Le 1er tour avait été émaillé de retards dans plusieurs bureaux la semaine dernière à Marseille . En ce second tour , un bureau a également ouvert en retard mais l'incident est circonscris. Ecoutez le récit de notre envoyée spéciale Noëlle Ly. 

Marseille : du retard dans un bureau, le récit de notre envoyée spécialeSource : TF1 Info

XAVIER BERTRAND A VOTÉ À SAINT-QUENTIN

Xavier Bertrand vote à Saint-QuentinSource : TF1 Info

NAJAT VALLAUD-BELKACEM VOTE EN AUVERGNE RHÔNE ALPES

Najat Vallaud-Belkacem vote aux élections régionalesSource : TF1 Info

JORDAN BARDELLA : LE VOTE À SAINT-DENIS

Jordan Bardella vote à Saint-DenisSource : TF1 Info

À PRADES, LE VOTE DE JEAN CASTEX


Le Premier ministre fait un passage express dans son fief de Prades avant un retour à Matignon pour suivre les résultats de ce 2nd tour.

Jean Castex vote à PradesSource : TF1 Info

SÉBASTIEN CHENU A VOTÉ À DENAIN

Régionales : Sébastien Chenu vote à Denain dans les Hauts-de-FranceSource : TF1 Info

NICOLAS SARKOZY A VOTÉ À PARIS

Nicolas Sarkozy vote à ParisSource : TF1 Info

RENAUD MUSELIER A VOTÉ À MARSEILLE

Renaud Muselier vote à MarseilleSource : TF1 Info

EDOUARD PHILIPPE VOTE A L'OUVERTURE


Comme la semaine dernière, c'est Edouard Philippe qui a ouvert le bal du vote des personnalités politique en votant dès 8h au Havre.

Régionales : Edouard Philippe vote au second tourSource : TF1 Info

VERS UN REBOND DE LA PARTICIPATION ? 


Quelques chiffres laissent espérer un rebond de la participation ce soir par rapport au 1er tour de dimanche dernier. 

QUELLE PARTICIPATION DES JEUNES ? 


Les 18-24 ans sont ceux qui ont le moins voté dimanche dernier. Quels seront ce soir les chiffres de la participation chez les jeunes ? 

RENDEZ-VOUS À 19H SUR LCI


Suivez notre soirée spéciale à partir de 19h sur LCI, 19h45 sur TF1 et tous les résultats à compter de 20h.

SUIVEZ LE SECOND TOUR EN DIRECT


Bienvenue dans ce live. Vous êtes au bon endroit pour suivre le 2nd tour des élections régionales et départementales. Quelle sera l'ampleur de l'abstention ? Qui remportera votre région et votre département ?  Suivez toute la journée le déroulement du vote et rendez-vous dès 19H sur LCI et TF1 pour notre émission spéciale avec à 20H, les premiers résultats. 

PACA : MARION MARÉCHAL APPELLE À VOTER MARIANI


Dans une vidéo publiée sur Twitter, l'ex-députée FN Marion Maréchal, qui avait été battue en 2015 en Paca, appelle les abstentionnistes du premier tour à voter pour Thierry Mariani.

LR RENFORCÉ PAR LE 1ER TOUR, SELON NOTRE SONDAGE


Selon notre sondage Harris Interactive/LCI relatif aux leçons du scrutin du 20 juin, le parti Les Républicains est celui qui, aux yeux des Français, sort le plus renforcé de ce premier tour. 


Ainsi, 42% des sondés estiment que LR est la formation politique qui est la plus renforcée, devant EELV (25%), le PS et le RN (18%), LaREM (10%) et pour finir LFI (8%). 


(Enquête réalisée en ligne du 22 au 24 juin auprès d'un échantillon de 1050 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas).

IDF : TAUBIRA APPORTE SON SOUTIEN A BAYOU


L'ancienne candidate à la présidentielle Christiane Taubira apporte son soutien à Julien Bayou dans une vidéo postée par ce dernier. "Donnez-leur l'opportunité de vous servir", lance-t-elle aux électeurs franciliens. 

PYRÉNÉES-ORIENTALES : RAPPROCHEMENT RN-LR


Pour battre la gauche "socialo-communiste", Louis Aliot prône un accord avec les élus LR après le second tour des départementales dans les Pyrénées-Orientales. Pour "éviter que la gauche continue à gérer ce département avec une politique complètement folle qui produit des résultats de misère sociale absolue, alors oui effectivement, on peut s'entendre", a expliqué le maire RN de Perpignan à Public Sénat, évoquant une possible alliance avec LR au 3e tour, au moment de l'élection du président du département.


"Je pense que dimanche prochain nous ferons notre entrée au conseil départemental et même, s'il y a une petite vague en notre faveur, nous pourrons être soit majoritaires, soit le pôle majoritaire de la nouvelle majorité départementale", a-t-il souligné.


Jeudi, lors d'un débat sur France Bleu, le sénateur et candidat de la droite et du centre, Jean Sol, avait fait un premier pas en direction du RN, expliquant "qu'en démocratie, à un moment, il faut être en capacité de travailler avec toutes les bonnes volontés, sans exception ni sectarisme". Peu après le débat, il a précisé qu'il n'excluait pas de travailler avec le RN, mais également avec la gauche.


Puis, dans un communiqué publié vendredi, Jean Sol, expliquant que ses propos avaient été "mal interprétés", a assuré qu'il n'y avait aucune alliance avec le RN ou avec la gauche.

NOUVELLE-AQUITAINE : LES PROFESSIONS DE FOI MODEM-LAREM EN RADE


Nouvel écueil dans l'acheminement de la propagande électorale. Selon France Bleu, les professions de fois de la liste conduite par Geneviève Darrieussecq (Modem-LaREM) n'ont pas été distribuées à temps en préfecture, et ne pourront donc pas être acheminées dans les boîtes aux lettres. 


Le problème viendrait cette fois d'une erreur du prestataire de transport choisi par la liste pour cet acheminement. Les professions de foi pourront toutefois être consultées en ligne.

LE PEN VEUT "RECRÉER UNE DYNAMIQUE"


"Il faudra probablement recréer une dynamique, qui aurait été quasi automatique avec de très bons résultats aux régionales du RN", concède ce matin Marine Le Pen sur France Info. La candidate à la présidentielle veut "décorréler ces élections régionales de l'élection présidentielle" de l'an prochain, parce que "ça n'est pas le même périmètre électoral" et "ce n’est pas non plus le même enjeu".


"Les électeurs m'aiment et me font confiance parce que je dis les choses franchement ! Et je leur dis : regardez ce qu'ils font en votre absence et allez voter !" lance également la présidente du RN. 

POUR BELLIARD (EELV), VALLS ET HUCHON SONT "DE DROITE"


L'adjoint écologiste parisien David Belliard a dénoncé vendredi sur RFI les appels à réélire la présidente francilienne de droite Valérie Pécresse au deuxième tour des régionales dimanche lancés par les anciens cadres socialistes Manuel Valls et Jean-Paul Huchon.


"Ces gens qui sont un peu les gardiens du temple de l'ancien monde, nous expliquent qu'il ne faut pas que cette force alternative émerge et préfèrent la droite à la gauche. Très clairement, c'est une clarification: Jean-Paul Huchon et Manuel Valls sont aujourd'hui des ténors de la droite", a-t-il tranché.

IDF : JOSPIN SOUTIEN BAYOU


Alors que l'ancien président PS de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, a appelé à voter pour Valérie Pécresse et contre la liste commune EELV-LFI-PS, l'ex-Premier ministre Lionel Jospin a apporté au contraire son soutien à Julien Bayou, selon des informations confirmées à LCI.


La tête de liste écologiste Julien Bayou a contacté Lionel Jospin hier pour avoir des conseils pour son discours de meeting, jeudi soir. "Oui je te soutiens et on se voit demain", lui a dit à cette occasion l'ancien chef de gouvernement socialiste. Les deux hommes doivent en effet se parler ce vendredi.

PACA : JADOT APPELLE À VOTER MUSELIER


Sur BFMTV, l'eurodéputé écologiste Yannick Gadot appelle les électeurs de Paca à voter pour Renaud Muselier. "J'appelle à ce que tous les républicains votent Muselier dimanche. Mariani, c'est l'ami de Bachar al-Assad [...] Veut-on que Paca soit la région qui va accueillir les dictateurs du monde entier, amis de Thierry Mariani ?"

ABSTENTION


L'abstention record du premier tour des régionales (66,72%) met "la démocratie française plus que jamais en péril", selon un étude publiée vendredi par l'Institut Jean Jaurès, qui propose des pistes pour y faire face, comme le vote par correspondance ou une réforme du calendrier électoral.

MUSELIER AU CLUB DE FOOT

MUSELIER REMERCIE SARKOZY DE SON SOUTIEN


Renaud Muselier, soutenu par Nicolas Sarkozy avant le second tour des élections régionales, a remercié l'ancien président de la République auprès de LCI. "Je tiens à remercier le président Sarkozy, avec qui j’ai des relations très proches, que j’ai toujours entretenues. D’ailleurs il le dit très sincèrement, et je le remercie, que je n’ai jamais trahi personne. C’est toujours bon à entendre de la part de monsieur Sarkozy", a déclaré celui qui sera opposé à Thierry Mariani (RN) dimanche prochain.

Muselier : "Je tiens à remercier le président Sarkozy" de son soutienSource : TF1 Info

"SI RENAUD PERD, VOUS PERDREZ TOUS"

VALLS ET HUCHON POUR PÉCRESSE : TOLLÉ À GAUCHE 


Une partie de la gauche s'est émue du soutien apporté par Jean-Paul Huchon et Manuel Valls, issus de ses rangs, à Valérie Pécresse avant le second tour des élections régionales dimanche. "Voilà, on en est là. Dédiabolisation des idées de l'extrême droite et diabolisation de l'écologie. Je suis socialiste. Je suis du côté de la République. Je fais le choix de l'espoir. L'aigreur est une impasse", a tweeté le patron du PS Olivier Faure.

"Ce qu'il faut noter dans l'appel de Manuel Valls et Jean-Paul Huchon (...), c'est qu'il n'y a même plus d'étape à la station centre droit Saint Martin, c'est direct à droite toute, station Pécresse, terminus de toutes les vilénies", a commenté pour sa part le fondateur de Générations et ex-candidat à la présidentielle Benoît Hamon.

Selon les informations du Monde, confirmées à LCI, en riposte aux soutiens de Valls et Huchon, l'ancien Premier ministre Lionel Jospin "s’engage dans les régionales en Île-de-France" et "appelle à voter pour l’union de la gauche menée par Julien Bayou. Les deux hommes doivent se voir demain."

SARKOZY SOUTIENT MUSELIER


L'ancien président de la République sort de sa réserve et assure Renaud Muselier de son soutien. Dans un entretien à Nice Matin, Nicolas Sarkozy déclare : "Je n’ai pas de consigne à délivrer. (...) J’ai des liens d’amitié avec Renaud Muselier qui a toujours été à mes côtés. C’est un homme de fidélité. Les amis doivent se manifester dans les moments moins faciles, c’est ce que je fais. Nous devons répondre à une seule question : qui représentera la région pour ce nouveau mandat ? Pour moi, c’est clair, cela doit être Renaud Muselier." 

Alors que certains se déchirent au sein de sa famille politique, il prévient : "Je veux leur dire une chose simple : si Renaud perd, vous perdrez tous"  

"Inquiet de la situation en PACA" où Thierry Mariani (RN) est au coude-à-coude avec le président sortant, Nicolas Sarkozy appelle également les électeurs à aller voter au second tour.

SCHIAPPA SUR LCI

SARKOZY AU SOUTIEN DE MUSELIER ? 


Alors que l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy ne s'est pas exprimé sur les élections régionales en PACA, le président sortant candidat à sa réélection Renaud Muselier a sous-entendu qu'il lui apporterait prochainement son soutien. "Il le dira officiellement, sûrement", a-t-il déclaré ce jeudi sur BFMTV, dans un débat face à son adversaire RN Thierry Mariani, qui s'est lui aussi vanté d'avoir toujours soutenu l'ancien chef de l'Etat.

"Je suis un chiraquien, un sarkozyste, un LR, j’ai toujours été un fidèle, je n’ai jamais trahi personne. Je pense qu’il rappellera cette amitié, cette proximité que j’ai avec l’ancien président de la République pour lequel j’ai beaucoup d’estime", a ajouté Renaud Muselier, en référence à son adversaire, ex-LR.

VALLS APPELLE À VOTER PÉCRESSE


L'ancien Premier ministre de François Hollande a appelé à voter pour Valérie Pécresse au second tour des élections régionales pour faire battre la liste d’union de la gauche. "Comme je suis franc, direct, je voterai Valérie Pécresse parce que je considère qu'il y a ce danger", a-t-il déclaré sur Europe 1. 

"S'il n'y a pas de danger de cette liste de gauche en Île-de-France, alors on peut voter par exemple pour la liste de La République en marche, celle de Laurent Saint-Martin ou Marlène Schiappa, qui sont impeccables en matière de défense de la République, de défense de la laïcité, qui sont talentueux", a-t-il expliqué. 

"Mais si on considère qu’il y a un danger, à partir de l'addition des trois listes de gauche, face en plus à l'abstention massive, alors il faut voter pour Valérie Pécresse", a-t-il ajouté, évoquant le "danger de ceux qui ont tourné le dos à la République".

HUCHON AVEC PÉCRESSE


L’ancien président socialiste de la région Île-de-France, Jean-Paul Huchon, a indiqué au journal Le Point, ce jeudi 24 juin, qu'il soutenait Valérie Pécresse en vue du second tour des régionales. 


"Comme social-démocrate, je vote sans hésitation Valérie Pécresse, avec laquelle je conserve toutefois des points de désaccord", assure-t-il, considérant l'ancienne ministre comme "la seule candidate qui est à même d'assurer le sérieux, l'avenir, l'espérance pour la région et son développement."

ABSTENTION


Alors que Gérard Larcher accusait ce mercredi matin sur LCI Emmanuel Macron d'avoir contribué à l'abstention record aux élections régionales et départementales, Valérie Pécresse abonde ce mercredi soir en son sens. "Bien évidemment, le gouvernement n'a fait aucune communication pour dire à quoi servent les départements, à quoi sert la région", affirme-t-elle sur LCI.

ENGAGEMENT


"J'ai tout donné à l'Île-de-France (...) Si les Franciliens n'ont pas senti mon engagement, il vaut mieux que je me retire", a répété ce mercredi Valérie Pécresse sur LCI.

VALÉRIE PÉCRESSE SUR LCI


"Aujourd'hui, rien n'est joué, ce sera serré (...) Il faut voter dimanche et pas s'abstenir", a affirmé ce mercredi sur LCI Valérie Pécresse, alors que la gauche s'est unie pour contrer sa candidature en Ile-de-France.

PAYS DE LA LOIRE

Les injures homophobes que Matthieu Orphelin accuse des membres de l'équipe de Christelle Morançais d'avoir prononcé à son égard prennent de fortes proportions. La présidente LR sortante, après avoir condamné les injures sans reconnaitre qu'elles avaient été prononcées par des membres de son entourage, a publié un communiqué pour annoncer son retrait du débat organisé par les médias locaux ce jour, fustigeant "l'agressivité verbale de Matthieu Orphelin et le tour violent qu'elle a prise juste avant le débat".

"Qu'il me taxe d'homophobe ou de réactionnaire [...] qu'il me prête des idées que je n'ai pas, je peux m'y résoudre. Mais je n'accepte pas qu'il me parle comme à un chien, qu'il me fasse pleurer".


Une mise en cause à laquelle le candidat EELV-LFI soutenu par le PS a répondu en regrettant que sa rivale n'ait "pas saisi la gravité des faits". Sa version des faits : "Je lui ai exprimé, sans aucune agressivité ou aucun mot déplacé alors qu'elle mettait en doute la véracité des faits, mon incompréhension avant le débat télévisé qui devait se dérouler cet après-midi. Je regrette sa décision de ne pas débattre".

SECOND TOUR EN PACA

L'abstention serait à un niveau comparable à celle du premier tour, avec seulement 35% de participation. Une bouderie massive des urnes qui désavantage donc Thierry Mariani, quand bien même Renaud Muselier ne bénéficie pas de reports de voix conséquents des électeurs de Jean-Laurent Félizia. Seuls 45% d'entre eux voteraient Muselier, quand 52% s'abstiendraient et 3% choisiraient Mariani.

Difficile, en l'état, de porter un jugement définitif, face à un si faible écart, qui se situe pleinement dans la marge d'erreur. De plus, les personnes interrogées ne sont pas sûres de leurs choix : 51% pour les électeurs de Muselier, 49% pour ceux de Mariani.

SONDAGE EXCLUSIF

Nettement devancé au premier tour, Renaud Muselier aurait refait son retard et devance légèrement son adversaire RN au second tour, selon notre sondage.

PROPAGANDE ÉLECTORALE

La conférence des présidents de groupe du Sénat se sont accordés sur la mise sur pied d'une commission d'enquête sénatoriale afin de se pencher sur les manquements dans la chaîne d'approvisionnement des professions de foi, qui ont échappé à de nombreux électeurs, avant le premier tour, dimanche 20 juin.

DARMANIN/DUPOND-MORETTI

Eric Dupond-Moretti a très modérément goûté les félicitations adressées par Gérald Darmanin à Xavier Bertrand, notoirement proches, à peine enterrés les espoirs de qualification de la liste de LaREM dans les Hauts-de-France. Le garde des Sceaux, régulièrement opposé à son collègue de l'Intérieur, le lui a fait savoir en conseil des ministres, ce qui a donné lieu à un moment "très tendu" entre les deux hommes, le second conseillant au premier : "Commence par gagner une élection".

AUX RACINES DE L'ABSTENTION

Plutôt qu'une crise démocratique majeure, le politologue Stéphane Rozès, qui prédit une remobilisation pour la présidentielle, plaide pour un désintérêt ponctuel pour les scrutins régionaux et départementaux.

URNES BOUDÉES

C'est l'argument reproduit et répété par les leaders RN suite à leur contre-performance du dimanche 20 juin. Le lien avec la faible participation est-il avéré ?

Y a-t-il un lien entre l'abstention et la déroute du RN ?Source : TF1 Info

PAYS DE LA LOIRE

Le candidat de l'union de la gauche Matthieu Orphelin a déposé plainte pour injures en raison de l'orientation sexuelle, après avoir été la cible "de très graves propos homophobes [...] par deux militants ou candidats" de la liste de Christelle Morançais, la candidate LR et présidente sortante, alors qu'ils distribuaient des tracts à Angers. Cette dernière a répondu et condamné "avec la plus grande fermeté" les faits dénoncés par son rival pour la présidence. "Si leur matérialité est établie, et qu'un lien est démontré avec mes équipes - ce qui n'est absolument pas le cas à ce jour -, je prendrai évidemment les mesures qui s'imposent".

CAMPAGNE ANTI-ABSTENTION

"Il y a une campagne qui est en cours depuis le 5 juin. 23 millions ont été vues, dont 40% des internautes les ont regardés à 100%. 900.000 impressions sur les postes gouvernementaux sur les réseaux sociaux. 50.000 visites uniques de la page élections sur le site du gouvernement".

"Il y a une campagne, cette campagne peut être enrichie, mais elle se déroule depuis le 5 juin".

ATTAL SUR L'ABSTENTION

"Il faut renforcer le lien entre les élus et les citoyens, via le vote. Y compris en faisant des propositions de modernisation du scrutin, bloquées par le Sénat. Je pense que cette abstention a de multiples sources. Le contexte sanitaire n'a pas été propice au développement d'une véritable campagne. Il peut y avoir une rupture du lien entre les représentants et une partie des Français. Je l'impute entre autres à la violence des mots et du débat public."

"Monsieur Larcher est assis dans son siège de sénateur depuis avant ma naissance. Et il ne se pose pas la question de sa propre responsabilité ?"

 ATTAL SUR L'ABSTENTION

"Une alerte démocratique, juge Gabriel Attal, qui en appelle à un sursaut démocratique, particulièrement la jeunesse qui ne peut laisser personne décider à sa place. Nous n'avons cessé de dire que le politique pouvait fonctionner en vase clos. Nous avons donné la parole aux Français, nous avons imaginé la convention citoyenne pour le climat, une nouvelle forme de participation citoyenne que nous avons traduit dans la loi."

"Jamais autant de jeunes ne se sont mobilisés sur le plan politique. Climat, racisme, féminisme : la prochaine étape, c'est d'investir l'arène politique. Je les invite à participer au choix politique qui se joue dimanche. Je ne crois pas un instant à un désintérêt politique. Nous sommes un pays qui aimons la politique, les idées."

PACA

Pour compenser l'absence de la gauche à l'assemblée régionale, Renaud Muselier promet, s'il est élu, la mise en place d'un comité d'une vingtaine de membres pour représenter la gauche. Une initiative comparable à celle initiée par Christian Estrosi en 2015, qui avait mis sur pied une assemblée territoriale de 150 membres, qui ne s'était réuni qu'à deux reprises avant de disparaître en 2017, avant que Renaud Muselier, qui y voyait "une usine à gaz", ne se décide à le supprimer. 

Dans ce comité, se retrouveraient donc une vingtaine de membres issus des neuf formations issues de la liste constituée autour de Jean-Laurent Félizia. Ils pourraient se réunir avant chaque assemblée plénière et commission permanente et proposer "deux délibérations un voeu et une motion" que le président du groupe LR ou un membre de l'exécutif se chargerait de déposer.

Un représentant de ce comité "pourra intervenir en assemblée plénière pour un discours de politique générale", chaque début d'année, propose enfin Renaud Muselier.

MARINE LE PEN

La présidente du RN a estimé que les sondages qui donnaient ses têtes de liste en tête dans un certain nombre de régions ont pu avoir un "effet rassurant", incitant les sympathisants de la formation à rester chez eux. Avec des effets considérables sur les scores RN, surestimés de 5 à 10 points selon les régions, et finalement en tête dans une seule région, contre six en 2015. "Les gens ont du se dire, ils n'ont peut-être pas besoin de ma voix. Bien sûr, dans une démocratie, nous avons besoin d'eux. Seule une participation massive peut me permettre d'être élus", a-t-elle expliqué, se projetant sur la présidentielle.

MARIANI

"J'ai des gens sur ma liste qui ont fait des erreurs, mais ces gens ont changé". Face aux royalistes, identitaires, néo-fascistes et autres racistes qui pullulent sur sa liste, Thierry Mariani a évacué sur LCI : "Philippe Vardon, quand il avait 15 ans, il a fait une erreur. On va lui reprocher toute sa vie cette erreur ?"

BAYOU

Invité de LCI, Julien Bayou n'a eu que faire de l'avis de Manuel Valls sur le fait que la gauche faisait une erreur politique en s'alliant à La France insoumise. "C'est difficile de vous dire à quel point ça ne m'intéresse pas. Moi, je réserve le qualificatif d'ennemi au Front national. J'en veux à ceux qui perdent leur boussole républicaine. La droite confond la coalition du vélo, de la rénovation thermique et de l'agriculture bio avec les ennemis de la République. S'il y a un danger aujourd'hui, c'est l'extrême droite".

PROFESSIONS DE FOI

Après le couac du premier tour où, 9% des documents électoraux n'ont pas été distribués, le ministre de l'Intérieur a souhaité mettre fin à la concurrence entre prestataires pour remporter le marché public de la distribution de la propagande électorale. Mais en attendant, il ne faut pas attendre de miracle pour le second tour.

LE PEN CONTRE ZEMMOUR

Tancée par le polémiste identitaire et candidat putatif à la présidentielle qui "de se recentrer alors qu'il y a une radicalisation de ses électeurs", la députée d'extrême droite, candidate du RN à al présidentielle, n'a pas apprécié. "Être éditorialiste et se comporter comme un candidat à la présidentielle, ce n'est pas loyal", a-t-elle jugé sur France Inter.

MÉLENCHON =/= LFI

C'est une petite musique qui se fait entendre dans les rangs de la gauche hors France insoumise pour expliquer les alliances créées localement avec le parti fondé par Jean-Luc Mélenchon. Le PS est en effet accusé, à droite et par certains de ses éminents membres (Manuel Valls) d'avoir commis une faute politique en s'alliant "au parti de Jean-Luc Mélenchon". 

Si le chef de file fait figure de repoussoir aux yeux des états-majors d'EELV ou du PS, il n'en est pas de même pour les ténors du mouvement. Ainsi de Clémentine Autain, tête de liste LFI en Ile-de-France alliée au PS et à EELV au second tour, adoubée par Anne Hidalgo ce mercredi matin sur France Info : "Je pense que Clémentine Autain et Jean-Luc Mélenchon, ce n'est pas la même chose", a jugé la maire de Paris.

Sur France 2, Laurence Rossignol y va encore plus fort. L'ex-ministre des Droits des femmes incitait même à "aider les militants de LFI à se débarrasser de Jean-Luc Mélenchon pour la présidentielle". 

CAMPAGNE ANTI-ABSTENTION

La ministre déléguée à la Citoyenneté Marlène Schiappa a annoncé que le gouvernement allait lancer une campagne de communication "éclair sur les réseaux sociaux" afin de faire rebondir le taux de participation. Invitée de CNews, elle a précisé que cette campagne serait "notamment en direction des jeunes, pour rappeler ces élections". Les 18-24 ans ont été 87% à s'abstenir, ce dimanche. "Beaucoup de gens ne savaient pas qu'il y avait des élections", a avancé la ministre, qui explique aussi que "des gens ne savaient pas à quoi sert le conseil régional", dans une campagne dominée par les enjeux nationaux à un an de la présidentielle et des problématiques - la sécurité, par exemple - qui ne relèvent pas des compétences des régions.

VOTE PAR CORRESPONDANCE

Le porte-parole du gouvernement, invité de BFM, a jugé que, bien que "plutôt favorable au vote électronique", la piste du "vote par correspondance pouvait être évoquée". Il rejoint en cela Clément Beaune : "Quand on a 70% d'abstention, on ne peut pas se payer le luxe de fermer des pistes".

PAYS DE LA LOIRE : PIOLLE EN SOUTIEN A ORPHELIN


Le maire écologiste de Grenoble Eric Piolle et la maire PS de Nantes Johanna Rolland seront aujourd'hui aux côtés de Matthieu Orphelin, tête de liste écologiste dans les Pays de la Loire. Ensemble, ils prévoient une déambulation à vélo à Nantes avant d'aller suivre le match de l'Euro France-Portugal. 

X. BERTRAND : LES FRANÇAIS "NE VEULENT PAS" DU DUEL MACRON-LE PEN


Favori du second tour dans les Hauts-de-France, Xavier Bertrand estime mercredi matin, sur Europe 1, que les Français "ne veulent pas" d'un duel Macron-Le Pen à la présidentielle. "C'est la réponse claire de dimanche dernier, même à travers l'abstention d'une certaine façon. Parce que depuis 2017, ce duel ne nous a amené à rien du tout. Donc je crois profondément que tous les Français souhaitent autre chose l'an prochain. Ils ne veulent plus revivre ça", a-t-il estimé.


"J'ai la conviction que c'est la droite républicaine qui peut gagner l'an prochain", a ajouté le président de région sortant, déjà en campagne pour 2022. 

RESPONSABILITÉ


"L'abstention me provoque un sentiment d’inquiétude. C’est un pays en souffrance et il faut entendre cette souffrance", déclare Gérard Larcher. 


Pour lui, le responsable est le président de la République : « À force de fragmenter la gauche, la droite, est-ce qu’il ne fragmenterait pas la démocratie ? »

ADREXO


Gérard Larcher, président du Sénat, demande une commission d'enquête concernant les problèmes de distribution du matériel électoral. "Nous avons alerté sur les dysfonctionnements de la distribution des courriers électoraux dès la fin mai", assure-t-il. 

CONFUSION


Le président du Sénat blâme le discours et le comportement d'Emmanuel Macron, qui entraînerait une confusion dans l'esprit des Français. 


En parallèle, Gérard Larcher souligne que les listes de droite et du centre n'ont pas fusionné : "La clarté, c'est aussi la condition de la confiance."

ABSTENTION


À propos des problèmes liés à Adrexo, prestataire privé censé envoyer les professions de foi des candidats, Eric Coquerel, député de Seine-Saint-Denis La France insoumise questionne : "Pourquoi on a privatisé ce service ? Le fait qu'on a affaire à des prestataires privés pour transporter le matériel électoral, c'est sûr que ça a augmenté l'abstention."  


Une seconde explication de l'abstention pour le député serait lié au système électoral : "Le cœur de l'abstention, c'est une Vème république qui confine la démocratie."

ATTAQUE DE TAPIE : MARIANI RIPOSTE


Thierry Mariani, candidat du Rassemblement National en Provence-Alpes-Côte d'Azur, réplique sur LCI à l'attaque en règle de Bernard Tapie, en renvoyant l'ancien patron de l'OM à son "époque".

BARRAGE CONTRE LE RN


Le ministre de la Justice annonce ce mardi soir sur Twitter qu'il votera pour la liste menée par Xavier Bertrand afin de faire barrage à celle menée par Sébastien Chenu pour le Rassemblement national.

QUADRANGULAIRE EN CORSE

Gilles Simeoni (régionaliste), président sortant, affronte Laurent Marcangeli (LR), Jean-Christophe Angelini (nationaliste) et Paul-Felix Benedetti (indépendantiste).

TRIANGULAIRE EN AUVERGNE-RHÔNE-ALPES

Laurent Wauquiez (LR) fera face à Fabienne Grébert (PS-EELV-LFI) et Andréa Kotarac (RN).

QUADRANGULAIRE EN CENTRE-VAL-DE-LOIRE

François Bonneau (PS-EELV) concourra contre Aleksander Nikolic (RN), Nicolas Forissier (LR) et Marc Fesneau (Modem-LaRem).

TRIANGULAIRE EN OCCITANIE

Carole Delga (PS) devra se défaire de Jean-Paul Garraud (RN) et Aurélien Pradié (RN)

DUEL EN PACA

Renaud Muselier (LR) disputera la présidence à Thierry Mariani (RN).

TRIANGULAIRE DANS LES HAUTS-DE-FRANCE

Le président sortant Xavier Bertrand fera face à Sébastien Chenu (RN) et Karima Delli (PS-EELV-LFI).

QUADRANGULAIRE EN BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ

Marie-Guite Dufay (PS-EELV) s'élance contre Julien Odoul (RN), Denis Thuriot (LaRem) et Gilles Platret (LR).

QUADRANGULAIRE DANS LE GRAND EST

Jean Rottner (LR) affrontera Laurent Jacobelli (RN), Eliane Romani (PS-EELV) et Brigitte Klinkert.

QUADRANGULAIRE EN NORMANDIE

Hervé Morin (Les Centristes) sera opposé à Nicolas Bay (RN), Mélanie Boulanger (PS-EELV) et Laurent Bonnaterre (LaREM).

QUINQUANGULAIRE EN NOUVELLE-AQUITAINE

Faute d'accord, Alain Rousset (PS) affrontera Edwige Diaz (RN), Nicolas Thierry (EELV), Nicolas Florian (LR) et Geneviève Darrieussecq (Modem).

QUINQUANGULAIRE EN BRETAGNE

Le président sortant Loïc Chesnais-Girard (PS) affronte Isabelle Le Callennec (LR), Thierry Burlot (LaREM), Claire Desmares-Poirrier (EELV) et Gilles Pennelle (RN).

QUADRANGULAIRE EN PAYS DE LA LOIRE

La sortante Christelle Morançais (LR) devra faire face à Matthieu Orphelin (union de la gauche et des écologistes), Hervé Juvin (RN) et François de Rugy (LaREM)

QUADRANGULAIRE EN ILE-DE-FRANCE

La présidente sortante Valérie Pécresse (SL, UDI, LR), affrontera Julien Bayou (EELV, PS, LFI), Jordan Bardella (RN) et Laurent Saint-Martin (majorité présidentielle).

TAPIE CONTRE MARIANI

Dans un entretien à France 3 Provence, l'ancien ministre et homme d'affaires a appelé à faire barrage à l'élection de Thierry Mariani, tête de liste RN dans la région. "Je suis fier que les électeurs de Paca n'aient pas été fidèles aux sondages, qu'ils ont été plus raisonnables. Le RN, ce n'est plus le FN... Enfin c'est ce que je croyais. Quand on voit la composition de la liste du FN en Paca, il y a dedans des éminents historiques du Front, et pas les moins durs !"

Bernard Tapie ne digère pas davantage la façon dont Thierry s'est adressé, dimanche soir, aux électeurs, leur ordonnant de se rendre aux urnes : "On est où, là ? Il se croit où ? [...] Jamais je ne me permettrais de dire qu'il faut voter tel ou tel. Celui qui veut s'abstenir en écrivant 'merde' sur son bulletin, il a le droit. Mais recevoir des instructions, ce n'est pas possible. Alors j'invite les électeurs et auditeurs à être très prudents sur leur attitude. [...] La région ne peut pas passer entre les mains de ceux qui veulent chasser".

RÉGION PACA

L'écologiste centriste Jean-Marc Governatori, un peu plus de 5% au premier tour, était en situation de pouvoir fusionner avec une autre liste en vue de figurer au second tour. Il n'en sera finalement rien, mais ça ne l'empêche pas  de se satisfaire des discussions opérées avec Renaud Muselier, tête de liste LR. Aux postes de conseillers régionaux, la tête de liste de Cap Ecologie a préféré des "engagements forts" du président sortant sur l'environnement.

UNIONS ET DÉSISTEMENTS

Où est-on, région par région ? Seules les listes de gauche ont engagé - et, la plupart du temps, conclu - des tractations. Ni en Nouvelle-Aquitaine, ni en Centre-Val-de-Loire, ni en Paca, la droite ou LaRem n'aura tenté de fusionner.


- Paca : face à la menace du RN, Jean-Laurent Félizia s'est finalement désisté. 

- Ile-de-France : EELV, Ile-de-France en commun et LFI se sont mis d'accord sur une fusion de leurs trois listes avec Julien Bayou à sa tête

- Nouvelle-Aquitaine : échec des négociations entre le PS et EELV. Alain Rousset se maintient, Nicolas Thiery (12%) aussi

- Occitanie : échec des négociations entre les listes de Carole Delga (PS) et Antoine Maurice (EELV). La présidente sortante avait refusé de faire alliance avec les Insoumis, non qualifiés, comme les écologistes.

- Bretagne : le PS (21%) et EELV (14,8%) ne partiront pas - non plus - ensemble au second tour. En revanche, l'écologiste indépendant Daniel Cueff, 6%, intègre les listes du président Loïc Chesnais-Girard.

- Normandie : échec des négociations entre la liste PS/EELV et la liste des communistes et insoumis, à 9%.

- Bourgogne-Franche-Comté : la liste EELV, qui pouvait se maintenir, rejoint celle de la présidente PS sortante.

- Pays de la Loire : Guillaume Garot (PS) se retire au profit de Matthieu Orphelin (EELV-LFI)

- Centre-Val-de-Loire : la liste EELV-LFI de Charles Fournier se retire au profit de celle de François Bonneau (PS-PCF)

- Auvergne-Rhône-Alpes : en tête de la gauche au premier tour, Fabienne Grébert (EELV, 14%) est rejointe par Najat Vallaud-Belkacem (PS, 11%), qui se désiste, et par Céline Cukierman (LFI-PCF), non qualifiée.

- Hauts-de-France : pas de fusion nécessaire, la gauche et les écologistes partant déjà unis

- Grand Est : pas de fusion entre la liste EELV, PS et PCF d'Eliane Romani et celle soutenue par LFI et Génération.s, non qualifiée, d'Aurélie Filippetti.

- Corse : pas d'unions entre régionalistes. Gilles Simeoni, arrivé nettement en tête, ne fusionnera ni avec l'autonomiste Christophe Angelini, ni avec l'indépendantiste Paul-Felix Benedetti, tous deux en capacité de se maintenir, ainsi que le LR Laurent Marcangeli.

ALLIANCE DES GAUCHES EN ILE-DE-FRANCE

Piqué au vif par la sortie de l'ex-Premier ministre, le chef de file de la France insoumise lui a vertement répondu, se demandant s'il appelait à voter pour la droite ou l'extrême droite et le rangeant dans les rangs du post-franquisme, clin d'oeil à sa participation, aux côtés de l'extrême droite, à une marche contre l'indépendance de la Catalogne.

DYSFONCTIONNEMENTS

"En 35 ans de vie politique, je n 'ai jamais vu ça", a dit Jean-Christophe Lagarde au sujet des dysfonctionnements de l'acheminement de la propagande électorale. "La Poste est la seule à pouvoir le faire, il ne faut pas passer par un marché public pour s'en occuper".

Réponse du Premier ministre : "C'est un dysfonctionnement particulièrement regrettable", et les préfets ont été "saisis" pour apporter des "correctifs dans les meilleurs délais". Jean Castex a tout de même rappelé que c'est la loi qui encadre la mise en concurrence des prestataires pour s'occuper de cet acheminement, "et ce depuis 2005". "Le marché public mis en œuvre en novembre de 2020 a donné lieu à des dysfonctionnements tout à fait regrettable. Cela concerne autant Adrexo que La Poste". 

FERRAND SUR L'ABSTENTION

En ouverture de ces questions au gouvernement, le président de l'Assemblée Richard Ferrand avait fait part de son "trouble" et son "inquiétude". Parlant de l'abstention comme un phénomène "ni récent, ni limité aux élections politiques", il estime qu'elle doit "nous interroger pour en identifier les ressorts".

ABSTENTION

"Dire que c'est la faute du gouvernement, c'est beaucoup trop facile et ça ne correspond pas à la réalité", répond Jean Castex, qui avance "sans doute une explication liée" au contexte de pandémie, avançant que l'abstention s'est accrue autant entre les municipales 2014 et 2020 qu'entre les régionales 2015 et 2021. Pas de mea culpa, en revanche, sur la date des élections, pointées du doigt par nombre : "Une large majorité s'est dégagée pour organiser ces élections les 20 et 27 juin". "Nous allons tirer toutes les conséquences de cette abstention pour veiller à ce que la participation soit la plus élevée possible".

TENSIONS À L'ASSEMBLÉE

L'abstention ce dimanche provoque des remous à l'Assemblée, jusque dans les rangs de la majorité, où le patron du groupe Modem Patrick Mignola a rappelé qu'il était favorable à un report des élections à l'après été. "Il ne sert à rien de gronder bêtement les citoyens. Notre groupe avait proposé le vote par correspondance. Rien de tout cela n'a été rendu possible", a-t-il fustigé. "Nous avons besoin d'un changement radical de nos institutions. Nous avons parlé de tout pendant cette campagne, sauf de ce qu'il se passait dans les départements et les régions. Nous voulons un plan de relance de la démocratie".

DOCUMENTS ÉLECTORAUX

Après le couac retentissant de la distribution de la propagande électorale, la colère ne retombe pas. Les députés LR ont réclamé ce mardi la mise en place d'une commission d'enquête parlementaire ou d'une mission d'information pour faire toute la lumière sur les dysfonctionnements du distributeur Adrexo. Le député LR Damien Abad a dénoncé "une honte absolue", signe d'"une démocratie au rabais" et appelé "l'Assemblée nationale" à "avoir le courage démocratique" de se saisir de cette question.

Il ne devrait pas y avoir trop de difficultés à trouver des alliés, l'UDI Jean-Christophe Lagarde ayant dénoncé un "scandale", suivi par l'insoumis Ugo Bernalicis, qui souhaite "remonter la chaîne de responsabilités" et a appelé le ministre de l'Intérieur à la démission.

LE POINT SUR LES ALLIANCES


Où en sont les accords de listes à quelques heures de leur dépôt, et à 5 jours du second tour ?

Régionales : où en est-on des alliances à 5 jours du second tour ?Source : TF1 Info

ILE DE FRANCE

Sans surprise, l'ancien Premier ministre Manuel Valls, ex-député de l'Essonne et ex-conseiller municipal de Barcelone, qui lorgne aujourd'hui la présidence du parti Territoire de progrès, qui rassemble l'aile gauche de LaREM, a appelé à ne pas voter pour "l'alliance avec la France insoumise", reprenant son antienne sur "les gauches irréconciliables". Reprenant la rhétorique de la présidente sortante Valérie Pécresse, il a estimé que "l'alliance avec le parti de Jean-Luc Mélenchon est une faute politique et morale".

BERTRAND SUSPEND SA CAMPAGNE

Le candidat, favori du second tour, a annoncé la suspension de la campagne, face aux intempéries essuyées dans l'Oise, a appris LCI.

MARCHEURS CLIQUEURS

Constat cinglant de François Patriat, patron des sénateurs macronistes, ex-ténor du PS en Bourgogne-Franche-Comté, au sujet de l'investissement des sympathisants de LaREM. Dans une interview à Public Sénat, l'ancien ministre a décrit son mouvement en des termes peu amènes : "Trop virtuel, on est trop dans l'entre-soi, on n'a pas de militants, on a des cliqueurs", référence au fait que l'adhésion au parti présidentiel se fait par un clic et pas par une cotisation. S'il admet la faiblesse du mouvement, il ne tire toutefois pas de leçons du premier tour des régionales pour la présidentielle : "Ce n'est pas En marche qui accompagnera le président de la présidentielle, ce sera bien au-delà".

ILE-DE-FRANCE

Julien Bayou a déposé sa liste d'union avec La France insoumise, le PS et les autres forces de gauche en vue du second tour.

NI EXTRÊME DROITE, NI GAUCHE(S)

Dans les deux régions susceptibles de basculer de la droite à la gauche, LR met toute son énergie contre les alliances au second tour entre écologistes, insoumis et socialistes en vue du second tour. Ainsi, en région Pays-de-la-Loire, où Matthieu Orphelin, ex-marcheur soutenu par les insoumis et EELV, a conclu un accord avec le PS, le maire LR de La Baule Franck Louvrier a appelé à la constitution d'un barrage "républicain contre l'extrême gauche, comme dans d'autres régions face à l'extrême droite".

En Ile-de-France, Valérie Pécresse lorgne sur l'électorat LaREM et RN et se décrit comme "le rempart à la gauche extrême". Le patron de LR Christian Jacob en vient même à demander aux listes LaREM de se retirer pour donner à ses champions une chance de l'emporter. Alors que ces derniers ont passé leur temps à exclure la moindre alliance en vue du second tour. Sans succès : François de Rugy et Laurent Saint-Martin, malgré une chance inexistante de rafler la mise, se maintiendront au second tour.

BAYOU

Auparavant, sur la même antenne, Julien Bayou avait nié le rôle de Valérie Pécresse dans "le recul du FN". Il est également revenu sur la promesse d'Audrey Pulvar de mettre en place "la gratuité des transports intégrale" en Ile-de-France, non finançable, pour la limiter aux 18-25 ans précaires et les moins de 18 ans.

PÉCRESSE PROMET DE PARTIR EN CAS DE DÉFAITE

Un peu plus tôt, invitée de France Inter, Valérie Pécresse s'est de nouveau engagée à se retirer de la vie politique si elle échouait à sa réélection : "Ce sera stop ou encore Pécresse", a assuré la présidente de région sortante, qui a de nouveau grimé son principal challenger Julien Bayou en représentant de "l'extrême gauche", du fait de son alliance avec La France insoumise.

ALLIANCE DES GAUCHES EN ILE-DE-FRANCE

Invité de BFM, Olivier Faure s'est réjoui que Julien Bayou, Clémentine Autain, et la candidate de son parti, Audrey Pulvar, se soient accordés sur un plan d'union "plus social, plus écologique, plus démocratique". Et de répondre à Valérie Pécresse, qui accuse le PS en Ile-de-France d'avoir "perdu son âme en faisant une alliance avec les amis de monsieur Mélenchon" : "Je comprends que madame Pécresse panique, qu'elle se dise qu'évidemment, il y a un élan possible". 

Et le Premier secrétaire du PS d'appeler les électeurs et observateurs à ne pas "confondre Jean-Luc Mélenchon avec celles et ceux qui, dans son propre mouvement, peuvent avoir des positions très différentes". 

MARIANI RÉPOND À MUSELIER SUR LCI


Thierry Mariani sur LCI : "Socialistes et communistes viennent se ranger avec les écologistes derrière le candidat de M. Macron". 


"Si les électeurs de droite ont envie de mélanger leur voix aux électeurs communistes et socialistes, ils risquent d'être un peu sonnés par le résultat. Nous sommes les seuls cohérents dans cette élection, car nous n'avons pas passé d'alliance contre-nature."


"Le front républicain, c'est leur dernière solution quand tout semble perdu. Dans cette région, si vous allez voter dimanche, vous pouvez tout changer. Nous avons fait nos preuves dans nos villes, nous pouvons le faire dans une région."


"Ce qui me désespère, c'est de voir cette droite s'allier avec M. Macron, avec les communistes et les socialistes. Je suis fier d'être dans une équipe qui ne transige pas avec ses convictions."


"Cette région, si elle est gagnée par M. Muselier, c'est la seule région que M. Macron pourra ramener comme un trophée à l'Élysée. Je dis aux électeurs qu'ils peuvent prendre 10 minutes pour aller voter dimanche."

MARIANI SUR LCI

Quelques instants après Renaud Muselier, le candidat du RN dans la région Paca est l'invité de LCI. 

LA MAIN TENDUE À LA GAUCHE


Répétant qu'il n'oublierait pas le retrait de l'écologiste Jean-Laurent Félizia à son profit, Renaud Muselier s'est engagé à mettre en place "un dispositif qui fera en sorte que ceux qui se sont présentés puissent s'exprimer dans l'hémicycle". "Ça, je m'y engage", a-t-il ajouté. 


C'est la deuxième fois que la gauche se "sacrifie" aux élections régionales en PACA pour éviter que le RN soit à la tête de la région. 

L'OPPOSITION AU RN


"Il vaut mieux être avec moi que partir avec le Rassemblement national", assure l'actuel président de la région PACA. Défendant son précédent bilan, Renaud Muselier a assuré que le monde de la culture, de l'économie et les élus locaux le soutenait pour faire face au Rassemblement national. 


"Thierry Mariani ment depuis le début de cette campagne, je n'ai jamais changé de cap", a-t-il ajouté.

PACA


"Les sondages se sont trompés, je ne les ai jamais crus une seule seconde", assure Renaud Muselier sur le plateau de LCI. Le chef de file de la liste LR est à quatre points de la liste RN, menée par Thierry Mariani (36,38 %) et arrivée en tête du premier tour des élections régionales. 

ASSESSEURE VOILÉE : BARDELLA DEMANDE UNE CLARIFICATION À LA PRÉFECTURE DE SEINE-SAINT-DENIS


"J'ai été assez mal à l'aise parce que je crois que lorsqu'on exerce une mission de service public, comme la tenue d'un bureau de vote, on doit avoir une certaine forme de neutralité", juge au micro de LCI le candidat du RN en région Ile-de-France.


Le député européen RN indique avoir saisi le préfet de Seine-Saint-Denis par courrier. Mais contrairement à ce que dit l'élu d'extrême droite, si la neutralité s'applique sur le plan politique, il n'en est rien s'agissant des signes extérieurs religieux.

"LE GOUVERNEMENT A EU CE QU'IL A CHERCHÉ, UNE ABSTENTION MASSIVE", ACCUSE BARDELLA


Le candidat du RN accuse l'exécutif d'avoir voulu une forte abstention aux élections régionales, en ne communiquant pas assez sur les élections de dimanche dernier notamment.


"Moi je me souviens que quand les élections ont été décalées, le ministère de l'Intérieur s'était engagé à faire des campagnes de communication massives pour informer les Français. [...] Rien de tout cela n'a été fait ! Le gouvernement a eu ce qu'il a cherché, c'est-à-dire une abstention massive", assure-t-il.

ABSTENTION : "UN WATERLOO DÉMOCRATIQUE", JUGE BARDELLA


"Deux-tiers des Français, c'est un Waterloo démocratique, ne se sont pas sentis concernés par cette élection régionale !", constate Jordan Bardella, candidat du RN en Ile-de-France aux élections régionales.

POUR BARDELLA, PÉCRESSE VA REMPORTER LA RÉGION


"Une grande partie de nos électeurs sont restés à la maison", concède sur le plateau de LCI le candidat du RN en région Ile-de-France, Jordan Bardella.  Avant de leur rappeler que "râler c'est bien, on a le droit d'être en colère, mais à un moment donné il faut voter".


Pour le député européen RN, aucun doute, dimanche prochain ce sera Valérie Pécresse qui sera élue présidente de région. "La question c'est qui sera face à Valérie Pécresse pendant six ans ? Est-ce qu'on va mettre toute cette extrême gauche ?", interroge Jordan Bardella dénonçant encore l'insécurité dans la région francilienne.

NOUVELLE-AQUITAINE : PAS DE FUSION PS-EELV


Il n'y aura pas de fusion entre la liste Europe Écologie-Les Verts et celle du Parti Socialiste au 2d tour des élections régionales en Nouvelle-Aquitaine, ont annoncé lundi le président socialiste sortant de la région, Alain Rousset, et son concurrent écologiste Nicolas Thierry.


"Aucun accord n’a pu être signé. Il n’y avait manifestement aucune volonté d’accord tant les exigences et le ton employé étaient incompatibles avec une possibilité de négociation", a affirmé dans un communiqué Alain Rousset. 


"Avec obstination, les amis d’Alain Rousset ont refusé de prendre le moindre engagement ferme en faveur de la transition écologique, s’en tenant à de très vagues déclarations d’intention", a pour sa part affirmé Nicolas Thierry dans une déclaration à la presse.


Alain Rousset est arrivé en tête du premier tour avec 28,84% des suffrages contre 18,21% pour la RN Edwige Diaz. Nicolas Thierry n'était lui arrivé qu'en cinquième position avec 12,08% des voix.

PAYS DE LA LOIRE : "ALLIANCE DE LA HONTE"


Grosse colère de la présidente sortante des Pays de la Loire, la LR Christelle Morançais. Celle-ci a fustigé, dans un communiqué, l'union de la gauche derrière la candidature de l'écologiste Matthieu Orphelin, soutenu par EELV et LFI au premier tour, et désormais allié au PS Guillaume Garot soutenu par les communistes et les radicaux de gauche.


"Le PS a perdu sa boussole en s’alliant aux écologistes radicaux soutenus par Jean-Luc Mélenchon. Personne ne peut s’étonner que Matthieu Orphelin soit prêt à tout pour l’emporter", s'indigne Christelle Morançais dans son communiqué. "Ce n’est pas sa boussole que la gauche a perdue, c’est son âme… Cette alliance avec l’extrême gauche est l’alliance de la honte", conclut-elle.


La présidente sortante LR avait rassemblé 34,29% des suffrages au premier tour et était arrivée en tête. Sa réélection pourrait être empêchée par cette union de la gauche.

BRETAGNE : ABSENCE D'ACCORD ENTRE LE PRÉSIDENT SORTANT (PS) ET LE CANDIDAT SOUTENU PAR LAREM


En Bretagne, faute d'accord entre la liste du président sortant Loïg Chesnais-Girard (PS) et celle de l'ex-PS Thierry Burlot, soutenu par LaREM, les deux listes ont annoncé qu'elle ne fusionneraient pas pour le second tour des régionales.


C'est donc un second tour à cinq listes qui se profile dimanche, sans le rassemblement souhaité par Jean-Yves Le Drian, ancien président de région, des deux listes de ces deux ex-alliés PS devenus rivaux.

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La rédaction de TF1info

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