POLITIQUE - Au lendemain de l'annonce de son départ du FN, le désormais ex-vice-président du parti Florian Philippot a évoqué son avenir et les raisons de sa décision, ce vendredi matin sur RTL.
Son claquage de porte continue de faire du bruit. Invité de RTL ce vendredi matin, Florian Philippot a évoqué son avenir, au lendemain de l'annonce de son départ du Front national. "Je ne compte pas faire une traversée du désert", a déclaré le désormais ex-numéro 2 du parti à propos de son avenir en politique. Sa démission du FN était-elle un départ forcé ? "A partir du moment où on m’a retiré ma délégation, j’étais devenu vice-président de rien", a-t-il expliqué.
Une décision que l'eurodéputé explique avoir prise lorsqu’il a compris que "le Front national allait se transformer en MNR [Mouvement Nation Républicain, créé en 1999 par Bruno Mégret]. Je veux juste être cohérent, je n’ai pas envie de mentir aux Français." Pour l’ancien vice-président du FN, "la refondation du Front national cachait en réalité un retour en arrière (…) Des outrances commençaient à être tolérées, des cadres modernes mis de côté ces dernières semaines. Ils se mégrétisent", a-t-il insisté.
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Le Front national ne doit pas être seulement un syndicat anti-immigration
Florian Philippot, invité de RTL
Pour lui, le parti de Marine Le Pen ne va pas dans la bonne direction. "Le Front national ne doit pas être seulement un syndicat anti-immigration", a déclaré sur RTL Florian Philippot, avant de glisser : "Quand Minute et Jean-Marie Le Pen se réjouissent, moi je m’inquiète. Sans moi, Marine Le Pen va se retrouver un peu seule, elle n’a pas que des amis" au Front National.