FN : Marine Le Pen et son père se seraient revus, mais sont loin d'être réconciliés

Publié le 16 septembre 2015 à 23h20
FN : Marine Le Pen et son père se seraient revus, mais sont loin d'être réconciliés

TRAGÉDIE GRECQUE – Le Monde a assuré mercredi 16 septembre que Marine Le Pen et Jean-Marie Le Pen se sont rencontrés au début du mois pour une tentative de conciliation. Une négociation qui semble encore loin d'aboutir.

Au plus fort de la guerre publique qui l'a opposé à sa fille, Jean-Marie Le Pen était allé jusqu'à dire qu'il avait "honte" qu'elle porte son nom. Ceux qui ne s'étaient plus revus depuis le 4 mai, lorsque le fondateur du FN avait été suspendu du parti pour sa nouvelle série de déclarations polémiques, se sont finalement rencontrés le 3 septembre au domicile de Marine Le Pen à La Celle-Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), affirme mercredi Le Monde.

Il s'agissait alors de tenter une conciliation à quarante-huit heures de l’ouverture de l’université d’été du Front national (FN), explique le quotidien , qui rapporte le marché qu'aurait proposé la patronne du parti au patriarche de 87 ans : qu'il reste président d’honneur du FN, à la condition qu’il ne siège ni au bureau exécutif ni au bureau politique.

Marine Le Pen dément négocier

Si "un familier du 'clan' Le Pen" assure qu'il "ne faut pas grand-chose pour qu’il y ait un accord" au quotidien du soir, celui-ci note que la rencontre "n'a abouti à rien". "Nous avons eu une rencontre qui n’a pas débouché sur de grands résultats, rien de positif n’en est sorti", confirme Jean-Marie Le Pen au Monde, avant d'expliquer qu'il était hors de question pour lui de ne plus assister aux réunions du bureau politique. Marine Le Pen, de son côté, a refusé de confirmer au journal l'existence de cette entrevue.

Elle a finalement répondu mercredi aux sollicitations de Reuters. Priée de dire si cette tentative de conciliation avait bien eu lieu, Marine Le Pen a répondu qu'il n'y avait "aucun accord et aucune négociation de ce type". "Je ne mène aucune négociation de ce type parce que je suis respectueuse de l'avis des adhérents du FN, qui sont 94% à réclamer que le statut de président d'honneur n'existe plus", a-t-elle poursuivi. Le psychodrame semble bien loin d'avoir trouvé son épilogue.

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La rédaction de TF1info

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