François Hollande à Davos : lutte contre le terrorisme, économie verte, ce qu'il faut retenir de son discours

Publié le 23 janvier 2015 à 19h12
François Hollande à Davos : lutte contre le terrorisme, économie verte, ce qu'il faut retenir de son discours

ANNONCES - Au forum économique de Davos, le président de la République François Hollande s'est en grande partie exprimé sur la lutte contre le terrorisme et l'investissement dans l'économie verte, abordant par ailleurs la croissance française et le rachat des dettes par le BCE. Retour sur ses déclarations.

Actualité très dense oblige, François Hollande a réalisé plusieurs annonces au Forum économique de Davos. S'il s'est avant tout concentré sur la lutte contre le terrorisme ainsi que le réchauffement climatique, le président de la République n'a pas manqué d'évoquer l'annonce du rachat massif de dettes par la BCE et la croissance française.

Lutte contre le terrorisme

Deux semaines après la vague d'attentats qui a frappé la France, François Hollande, a appelé vendredi depuis le forum de Davos à apporter une réponse face au terrorisme. "La réponse doit être globale, internationale, partagée entre les États qui sont en première ligne, les gouvernements, mais aussi les entreprises, notamment les plus grandes, qui ont aussi à intervenir", a-t-il déclaré devant 2.000 décideurs réunis en Suisse, appelant par ailleurs "le système financier" à couper les sources de financement du terrorisme.

Réchauffement climatique

Concernant le réchauffement climatique, à onze mois de la conférence mondiale sur le climat qui se tiendra à Paris, le président de la République a appelé le monde de l'entreprise et de la finance à "investir massivement dans l'économie verte", soulignant à cette occasion que le fonds vert de l'ONU n'a recueilli que 10 milliards d'euros alors que "100 sont nécessaires". "Nous devons donc trouver 90 milliards d'euros d'ici le mois de juin", a-t-il ajouté.

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La décision de la BCE applaudie

À son arrivée à Davos, le président de la République s'était également "félicité" des rachats massifs de dettes annoncés la veille par la Banque centrale européenne (BCE), estimant que celle-ci jouait son rôle" quand elle "luttait contre le chômage" et faisait "en sorte que la croissance soit prioritaire". François Hollande a toutefois ajouté que ces décisions "ne doivent pas nous empêcher de faire nos réformes". "Nous devrons toujours être compétitifs, attractifs et faire que l'innovation soit au cœur de nos politiques" a-t-il ainsi expliqué.

La croissance

Si François Hollande a estimé que la France avait "les start-up en croissance les plus nombreuses au monde", il a toutefois demandé plus d'efforts de la part des entreprises. Le président de la République a ainsi souligné qu'il n'y avait pas "de puissance politique sans puissance économique", demandant aux grandes entreprises et investisseurs de tenir également un rôle.

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La rédaction de TF1info

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