François Hollande propose que le PS soit rebaptisé "Socialistes"

Publié le 25 novembre 2020 à 18h10
L'ancien président François Hollande.
L'ancien président François Hollande. - Source : THOMAS SAMSON / AFP

LE CHANGEMENT, C'EST MAINTENANT - L'ex-président de la République s'est invité dans le débat sur un potentiel changement de nom du PS, lancé le 24 novembre par le premier secrétaire du parti, Olivier Faure. Il propose de le rebaptiser "Socialistes" afin de consolider un électorat "éparpillé" façon puzzle à l'aube de la présidentielle de 2022.

A moins de 18 mois de la présidentielle de 2022, Olivier Faure a annoncé lors de son discours au Conseil national, mardi, le lancement d'un travail sur le fond, nourri par des consultations et des conventions, et sur la forme - suggérant de changer le nom du Parti socialiste. 

Dans ce cadre, François Hollande a suggéré au Parti socialiste (PS), qui songe à changer de nom, de prendre celui de "Socialistes", en marge d'un déplacement dans un collège et un lycée de Courbevoie (Hauts-de-Seine) mercredi 25 novembre. Il a lancé cette idée alors qu'il s'entretenait avec des élèves, auxquels il était venu parler de laïcité. 

"Quand on s'appelle le PS, on commence par s'affirmer" déclare Michel Sapin

Mardi 24 novembre, lors d'un conseil national du PS, son premier secrétaire Olivier Faure avait indiqué que son parti pourrait, "pourquoi pas", changer de nom. "Réinventons le mouvement socialiste pour en continuer l'histoire", avait-il dit. "Notre feuille de route doit être celle d'un big bang". 

Michel Sapin, proche de François Hollande, sous la présidence duquel il a géré plusieurs portefeuilles de ministre, a lui aussi affirmé mercredi qu'il n'était "pas attaché à un nom" mais à "l'affirmation" des socialistes : "Que le travail passe par un débat sur le nom, ça fait partie du marketing d'une marque un peu dévalorisée. Je ne suis pas attaché à un nom", a-t-il déclaré. "Quand on s'appelle le PS, on commence par s'affirmer", a estimé l'ancien ministre. 

"Je ne conçois pas que ce qui a fait la majorité de la pensée et des électeurs de gauche, pendant 40 ans le PS, n'ait pas de candidat" en 2022, a par ailleurs ajouté le ministre, sur la même ligne que l'ancien président, déplorant qu'aujourd'hui l'électorat "soit éparpillé". Une ligne contraire à celle portée par Olivier Faure, qui ne fait pas du candidat socialiste un impératif pour 2022.


La rédaction de TF1info

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