RÉACTION - Interrogé lors d'une dédicace de son livre sur la réaction véhémente de Jean-Luc Mélenchon lors de la perquisition de son domicile et des locaux de son parti mardi, l'ancien président n'a pas été tendre avec le chef de file de la France Insoumise.
"Jean-Luc Mélenchon est victime de lui-même. Il n'est pas victime d'un complot, (...) de la justice (...) de la police. Il est victime de ses emportements (...), de ses colères (...), de sa violence verbale (...), de ses provocations", a réagi François Hollande. L'ancien président était interrogé en marge d'une dédicace de son livre à Amiens, au sujet du comportement de Jean-Luc Mélenchon lors des perquisitions menées ce 16 octobre à son domicile et au siège du parti de La France Insoumise. Le président LFI avait forcé la porte de son local, bousculé un procureur, vociféré contre les policiers présents et criait au procès politique.
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"Il est très important dans un pays qui déjà connaît le poids de l'extrémisme d'être exemplaire dans tous les comportements et toutes les attitudes", a poursuivi François Hollande. "Il n'est pas le premier, sans doute pas le dernier à connaître une perquisition. Mais il doit respecter la justice, le droit, la République. Ce sont des principes essentiels (...) celui qui est attaché à la République doit être exemplaire. Et dans cette circonstance Jean-Luc Mélenchon a été un mauvais exemple", a conclu l'ancien président de la République.
Une enquête pour violences et menaces a été ouverte mercredi après la diffusion d'images où l'on voit M. Mélenchon entrer de force avec ses camarades dans les locaux de la France insoumise, puis invectiver et bousculer un policier et le représentant du parquet.