Frédérique Vidal sur la mobilisation étudiante : le coût des dégâts "est colossal"

Publié le 11 mai 2018 à 9h24
Frédérique Vidal sur la mobilisation étudiante : le coût des dégâts "est colossal"

INVITÉE POLITIQUE - La ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, Frédérique Vidal, était l'invitée politique de la matinale LCI, ce vendredi 11 mai. Elle a livré les premières estimations des dégâts causés pendant la mobilisation étudiante - qui sont, selon elle, "colossales".

Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, était l'invitée politique de la matinale LCI ce vendredi 11 mai. Alors que les facs de Rennes et de Nanterre sont encore bloquées et cinq autres perturbées, dans le cadre de la contestation étudiante contre la réforme des universités, la ministre a fait le point sur les dépenses engendrées.

"Le coût des dégâts est en train d'être estimé, on est très largement au-dessus du million d'euros aujourd'hui, des premières estimations que nous avons", a-t-elle expliqué. "Il y a le coût matériel bien sûr, il y a aussi le coût moral - c'est très compliqué pour certains étudiants - je pense aux étudiants boursiers, aux étudiants qui sont obligés de travailler pour payer leurs études et qui sont en train de se demander si, au final, ils pourront bien passer leurs examens. (...) Des plaintes ont été déposées, donc évidemment si on identifie les coupables, c'est eux qui devront payer pour les dommages. (...) Le coût est colossal. Et évidemment, en attendant, c'est l'Etat, donc les impôts des Français qui vont faire qu'à la rentrée, les universités perturbées puissent rouvrir."

Les perturbateurs ? Des syndicats "minoritaires"

Par ailleurs, la ministre a tenu à répéter que, selon elle, la contestation émanait "d'un syndicat étudiant et d'un syndicat enseignant - l'UNEF d'une part et le SNESUP d'autre part - qui n'ont pas souhaité valider la proposition de loi" mais ont été "minoritaires". Frédérique Vidal n'a pas hésité, une nouvelle fois, a utiliser la rhétorique contestée de la "prise d'otage" pour qualifier les perturbations survenues pendant les examens, comme ce vendredi matin à Arcueil. 


La rédaction de TF1info

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