Gérard Collomb veut redevenir maire de Lyon et envisage de démissionner du gouvernement dès 2019

Publié le 18 septembre 2018 à 7h06, mis à jour le 18 septembre 2018 à 10h59
Gérard Collomb veut redevenir maire de Lyon et envisage de démissionner du gouvernement dès 2019

(NOUVEAU) DÉPART - Le ministre de l'Intérieur ne le sera peut-être plus très longtemps. Dans un entretien à "L'Express", Gérard Collomb annonce son souhait de redevenir maire de Lyon et de se présenter aux élections municipales en 2020. Il pourrait quitter le gouvernement après les européennes de juin 2019.

Nouveau remaniement en vue, et pas des moindres. Cette fois, c'est le numéro 2 du gouvernement, Gérard Collomb, qui envisage de voguer vers d'autres horizons. Ou plutôt de rentrer au bercail : l'actuel ministre de l'Intérieur envisage d'être candidat aux municipales à Lyon en 2020, lui qui a déjà été à la tête de la capitale des Gaules pendant seize ans. Dans cette optique, il exclut d'être "ministre de l'Intérieur jusqu'à l'avant dernier jour" et envisage de quitter le gouvernement après les européennes de mai 2019 pour mener sa campagne, annonce-t-il dans un entretien à L'Express paru mardi.

"C’est loin, les municipales. Si d’ici là on ne m’a pas diagnostiqué de maladie grave [rires], je serai candidat à Lyon", assure le ministre de l'Intérieur et numéro 2 du gouvernement, âgé de 71 ans. 

"Manque d'humilité" de Macron

Après la récente démission surprise de Nicolas Hulot, le gouvernement perdrait donc un autre poids lourd, même s'il aura cette fois plusieurs mois pour s'y préparer et trouver un successeur à Gérard Collomb.

Cette annonce survient après un été au cours duquel le ministre intérieur a été pris dans la tourmente de l'affaire Benalla. Et après une rentrée où Gérard Collomb, habituel relais discipliné de la parole élyséenne, a surpris en pointant début septembre un "manque d'humilité" de l'exécutif, sur fond de popularité en baisse d'Emmanuel Macron. "On se dit les choses en face", assure-t-il le ministre à L'Express à propos du chef de l'Etat. Plus tôt, il s'était également montré plus que réservé sur la limitation de la vitesse à 80 km/h sur les routes secondaires, mesure phare portée par Edouard Philippe pour la sécurité routière. 


La rédaction de TF1info

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