SOCIAL - Plusieurs syndicats ont appelé lundi soir à une journée de mobilisation le 5 octobre, pour la défense des salaires, des emplois, des conditions de travail et d'études.
Une majorité de syndicats feront leur rentrée le 5 octobre. La CGT, FO, la FSU, Solidaires et les organisations de jeunesse Fidel, Unef et UNL ont appelé lundi soir à une journée de mobilisation ce jour-là pour la défense des salaires, des emplois, des conditions de travail et d'études.
Ces organisations "s'opposent à ce que la situation sanitaire soit utilisée par le gouvernement et le patronat pour accélérer la remise en cause des droits et des acquis des salariés et des jeunes", écrivent-elles dans un communiqué lu au cours d'un point presse au siège de la CGT à Montreuil (Seine-Saint-Denis) lundi soir. Avant de poursuivre : "L'élargissement et l'accélération indispensable de la vaccination demandent de renforcer l'accès à la santé, les moyens de l'hôpital public et de la médecine du travail. Cela nécessite de convaincre et de rassurer et non de sanctionner les salariés".
Lire aussi
La droite a été la seule à réformer les retraites ? C'est faux
Lire aussi
Emmanuel Macron ne réformera pas les retraites "tant que l'épidémie ne sera pas sous contrôle"
En outre, l'intersyndicale met en garde dans son communiqué contre le "retour de la réforme des retraites" et contre "la réforme de l'assurance chômage". Si le gouvernement temporise sur les retraites, il prévoit une mise en œuvre dès le 1er octobre de la réforme de l'assurance chômage, les signaux étant selon lui au vert pour l'emploi.
La ministre du Travail, Elisabeth Borne, a promis la semaine dernière sur BFM Business de revenir prochainement "vers le Conseil d'Etat avec un nouveau décret", de manière à "avoir un texte opérationnel au 1er octobre". La plus haute juridiction administrative avait suspendu le 22 juin une partie de la réforme en raison des "incertitudes sur la situation économique".
"Contre la réforme de l'assurance chômage"
Si la plupart des syndicats ont répondu présents, certains n'ont pas prévu de battre le pavé. La CFE-CGC, qui a participé à la réunion organisée lundi à l'invitation de la CGT, n'a pas souhaité s'associer à cette journée de grève et de manifestations. La CFDT avait pour sa part décliné l'invitation de la centrale de Montreuil.