MEA CULPA - L'ancien secrétaire d'Etat est revenu, lors d'un entretien accordé à Paris Match, sur sa nuit d'ivresse qui lui a valu d'être placé en garde à vue le 5 avril dernier. Jean-Vincent Placé reconnait ses abus d'alcool et affirme vouloir se soigner.
Il sera jugé en juillet prochain pour outrage aux forces de l'ordre et injures à caractère raciale après sa soirée pour le moins arrosée. Une soirée sur laquelle il a souhaité revenir. Arrêté et placé en garde à vue le jeudi 5 avril dernier juste après une altercation dans un bar parisien, Jean-Vincent Placé reconnaît, près d'une semaine après les faits, ses problèmes avec l'alcool. "Des excès", un "alcoolisme" que l'ancien secrétaire d'Etat évoque dans une interview publiée ce mercredi par Paris Match.
J’en paierai les conséquences
Jean-Vincent Placé
"Je mesure bien la honte et l’indignité d’avoir été en état d’ébriété, d’avoir eu un comportement déplacé et inconvenant. J’en paierai les conséquences. Je le dois à ma famille auprès de laquelle je m'excuse aussi", déclare ainsi l'ancien sénateur de l'Essonne.
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Jean-Vincent Placé livre ensuite quelques détails sur sa détention qui l'a notamment conduit à mener une franche auto-critique. "Les trente-sept heures de garde à vue ont eu un mérite : j’ai enfin pris le temps de réfléchir. J’ai réalisé que, dans les derniers mois, j’avais bu excessivement en diverses circonstances [...] C’est une maladie, l’alcoolisme", souligne-t-il.
Je n’ai jamais proféré d’insultes racistes
Jean-Vincent Placé
L'ex élu écologiste en profite aussi pour rétablir sa propre vérité. "Une chose est de boire trop, une autre d’être pris pour un pervers et un raciste. Je n’ai jamais insulté cette jeune femme. Elle l’a confirmé lors de la confrontation", affirme-t-il. "Je n’ai jamais proféré d’insultes racistes", dit encore Jean-Vincent Placé qui désire "arrêter de boire" et qu'on le laisse tranquille.