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On l’a compris, Karine Berger ne souhaite pas voir Manuel Valls pointer le bout de son nez à la primaire de la gauche, pardon, de la Belle Alliance Populaire (BAP). La députée socialiste annonçait déjà en septembre sa primaire idéale : Arnaud Montebourg face à François Hollande. Alors pourquoi évincer de facto le Premier ministre ? La réponse tombe comme un couperet : "Manuel Valls est celui qui ne peut PAS (sic) rassembler la gauche", ni même recréer l’unité du parti socialiste. Et Karine Berger d’enfoncer le clou : il "a essayé d’organiser la fracture du parti. Les frondeurs sont nés avec Manuel Valls Premier ministre, il n’y avait pas de frondeurs avant."
L’initiatrice du courant "la Fabrique" souhaite incarner "la troisième puissance du parti" et compte bien avoir son mot à dire pour la présidentielle. Ses priorités ? Plus d’Europe et plus de social. Or à ses yeux, ces thématiques ne sont pas compatibles avec le chef du gouvernement.
"Ce n’est pas une détestation, tempère cette femme forte, c’est un certain nombre de faits avérés." Parmi eux, la critique de la politique migratoire menée par Angela Merkel mais aussi l’utilisation à deux reprises d’"un article aussi violent que le 49.3". "On n’est pas non plus sur la logique démocratique", regrette-t-elle.
Qui pourrait alors recevoir son soutien ? Pour le moment la socialiste ne répond pas, elle n’aurait pas encore fait son choix, mais une chose est sûre, elle reste "persuadée que (François Hollande) sera candidat à la primaire".
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Cette affirmation sonne comme une évidence à ses yeux : "François Hollande estime que son bilan est non seulement bon et défendable mais défendable par lui et par lui seul." Mais surtout cette participation est une nécessité : "Cela simplifiera beaucoup de choses parce que nous avons aussi à débattre de ce quinquennat entre nous."
Il y aura alors deux solutions : le président réussit à (enfin) convaincre les indécis dont Karine Berger fait partie, soit il échoue et "là on aura un problème", conclue-t-elle.
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