REVIVEZ - "La Grande confrontation" : le débat des régionales en Provence-Alpes-Côte d'Azur

V.M
Publié le 17 juin 2021 à 6h13

Source : TF1 Info

SCRUTIN DES 20 ET 27 JUIN - Après les Hauts-de-France et l'Ile-de-France, le 3e et dernier débat d'avant premier tour était organisé mercredi sur LCI. À l'issue d'une campagne sous haute tension, où le RN semble en mesure de conquérir la région, la tonalité était globalement sereine, malgré quelques accrochages entre Renaud Muselier et Thierry Mariani.

C'est l'une des régions-clés du scrutin des 20 et 27 juin. À quatre jours du premier tour des élections régionales, les têtes de listes en Provence-Alpes-Côte d'Azur ont débattu ce mercredi, à l'occasion d'une "Grande confrontation" animée par David Pujadas. Après les Hauts-de-France et l'Ile-de-France, il s'agissait du 3e et dernier débat pré-électoral organisé sur notre antenne. Il intervenait à un moment crucial de la campagne puisque, selon notre dernier sondage Ifop Fiducial pour LCI et Le Figaro, le candidat du RN Thierry Mariani accentue son avance au premier tour et semble en mesure de remporter la région dans les deux cas de figure, triangulaire avec la gauche ou duel avec le président LR sortant Renaud Muselier. 

À l'issue d'une campagne sous haute tension, le débat s'est finalement déroulé dans un climat étonnamment calme. Les quelques accrochages entre Renaud Muselier et Thierry Mariani autour du directeur de campagne de ce dernier, Philippe Vardon, ou encore des voyages à Damas de l'ancien député LR passé au RN, n'ont pas perturbé des échanges relativement consensuels, qui contrastaient avec l'enjeu politique régional. 

Face à un président sortant logiquement concentré sur la défense de son bilan, notamment au regard de la crise sanitaire, Thierry Mariani a décoché quelques flèches, sans pour autant concentrer le feu sur son ancien collègue LR. Le candidat RN tenait manifestement, lui aussi, à incarner l'image du bon gestionnaire, à la façon d'un Louis Aliot, dont la stratégie de "bon père de famille" lui a permis de conquérir la mairie de Perpignan. 

Le candidat de la gauche, Jean-Laurent Félizia, a également privilégié la présentation de son projet, assurant connaître "une dynamique sur le terrain" malgré son retard dans les sondages. 

Pas de consigne de vote à gauche

Les candidats présents ont notamment eu à se prononcer sur leur attitude au soir du premier tour, si la liste conduite par Thierry Mariani venait à prendre la tête du scrutin, comme semblent l'annoncer tous les sondages. Jean-Marc Governatori (Cap Ecologie) a confirmé à ce titre qu'il pourrait soutenir Renaud Muselier au second tour pour faire barrage au RN. 

La réponse la plus attendue était probablement celle de Jean-Laurent Félizia, dont la liste d'union de la gauche pourrait, comme en 2015, se retrouver en position d'arbitre dimanche soir. "Doit-on d'ores et déjà confisquer le vote aux électeurs ?" a évacué ce dernier. "Cette question vient entraver une dynamique que je ressens sur le terrain. Aujourd'hui, je suis assez heureux de cette campagne sur le territoire. Je n'ai pas envie de prononcer quoique ce soit qui pourrait empêcher cette dynamique." Et de conclure : "Nous verrons ce que nous aurons. Moi, je ne me tromperai pas."

Une position qualifiée par Jean-Marc Governatori "d'impasse politique" : en se désistant au second tour, la gauche se priverait, comme en 2015, de conseiller régionaux pour les six prochaines années. Sans avoir l'assurance, cette fois, que ce sacrifice soit payant contre le RN

Ce live est à présent terminé. 

ILS CONCLUENT


T. Mariani promet "une alternance" à la région : "Je veux dire à tous ces électeurs que leur vote, cette fois, va compter."


J.M. Governatori : "Je veux bâtir une société d'harmonie, où l'on coopère. Une société du plein emploi."


R. Muselier : "La région Paca est un territoire exceptionnel. Nous allons au devant d'une crise économique et sociale difficile. Le travail que nous faisons doit permettre de faire une région apaisée et prospère."


V. Laupies : "Notre pays et notre région sont gravement malades. Arrêtons de nous soumettre au prêt-à-penser. À l'instar du bon sens d'Eric Zemmour, nous sommes déterminés à lutter contre ce système pour que vivent notre nation et notre Provence."


N. Chuisano : "Nous proposons une reprise en main de cette région basée sur l'éthique."


J.L. Félizia : "Ne vous laissez pas voler ce scrutin. Ce bulletin de vote que vous prendrez dimanche va déterminer l'avenir de notre région."

QUE FEREZ-VOUS AU SOIR DU PREMIER TOUR SI LE RN EST EN TÊTE ?


J.M. Governatori a déjà indiqué qu'il pourrait se rallier à Renaud Muselier : "Le RN est un mouvement national-populiste. Je souhaite que M. Mariani perde. Mais je souhaite que M. Muselier aille plus loin en termes d'économie circulaire, de rénovation énergétique"


I. Bonnet ne choisira pas "entre la peste et le choléra". "Dans notre région, on peut passer d'un parti à un autre. Il y a cinq ans, M. Mariani était dans le parti de M. Muselier. Ces idées d'extrême droite, vous les avez toujours défendues. Mais pour avoir un poste, vous avez endossé l'habit du RN."


T. Mariani : "J'ai l'impression que l'objet unique est d'empêcher la liste que je conduis. Cette tambouille, les gens s'en moquent. Mon ennemi, ce sont les problèmes que rencontrent les gens". 


V. Laupies : "M. Mariani n'incarne pas du tout le camp national. Il est un transfuge de LR. À l'époque, il fustigeait le FN. Nous soutenons Eric Zemmour pour qu'il se présente à la présidentielle."


N. Chuisano. "Notre objectif est d'être présent au second tour". 


R. Muselier : "Je vais parler aux électeurs et je vais attendre que ça se passe, tranquille. J'ai toujours parlé à tout le monde. Mais à l'issue, c'est le projet qui compte."


J.L. Félizia : "Doit-on d'ores et déjà confisquer le vote aux électeurs ? Cette question vient entraver une dynamique que je ressens sur le terrain. Aujourd'hui, je suis assez heureux de cette campagne sur le territoire. Je n'ai pas envie de prononcer quoique ce soit qui pourrait empêcher cette dynamique. Nous verrons ce que nous aurons. Moi, je ne me tromperai pas."

SÉCURITÉ : PLUS DE MOYENS ?


V. Laupies : "Il n'y a pas d'agents sur les lignes de trains. La région a mis des gilets bleus, des jeunes en CDD ou des seniors. Ils se sont rendus compte que la sécurité est un métier".


N. Chuisano : "Les gares ont un taux d'agression supérieur à la moyenne nationale. Les chiffres donnés par l'UFC Que Choisir montrent qu'il y a un problème de sécurité. Il faut mettre de l'humain dans les transports."


J.L. Félizia : "Il y a une carence humaine dans les transports."


R. Muselier : "Si vous avez 14% de personnes de plus qui prennent le train, c'est que ce n'est pas si mauvais. Il y a plusieurs sujets : les contrôles à l'entrée, qu'il faut renforcer, les contrôleurs et la garde régionale des trains. Il y a 62% de délinquance en moins dans les trains."


T. Mariani : "Selon Le Figaro, les actes d'agressions ont augmenté de 72% dans les gares. Quand je rencontre des personnes qui prennent le train, par moment ils ont la boule au ventre. Nous prenons l'engagement d'embaucher en 2022 60 agents de sécurité dans les trains, pour arriver à 500. Nous proposons un wagon sécurisé à partir de 21 heures."

TRANSPORTS : QUEL BILAN ?


V. Laupies : "Les rames circulent. Mais le problème est sur la sécurité."


N. Chuisano : "L'amélioration du service public est lié à deux choses. La SNCF a mis les moyens, la région a mis la pression. En revanche, il y a un report sur les véhicules et sur les bus qui compensent les défaillances de la SNCF."


J.L Félizia : "Aujourd'hui, on manque de trains. On en a supprimé un quart par rapport à la précédente mandature. Vous avez vu les entrées de Marseille et de Toulon ? Il y a un flux routier invivable et irrespirable."


R. Muselier : "Le service s'est considérablement amélioré. On ne paye pas les trains quand ils sont en retard. On a ouvert l'appel à concurrence, la SNCF a amélioré incontestablement le service."


N. Chuisano : "L'ouverture à la concurrence est une directive européenne, c'est inéluctable. Le but de l'ouverture du capital est d'avoir un meilleur service."


J.M. Governatori : "Il faut transformer la voiture en moyen de transport collectif, avec le covoiturage."


T. Mariani : "Je suis favorable à l'ouverture à la concurrence, car je crois que c'est un moteur de projets. Dans les trains du quotidien, il y a un vrai problème. Dans 90 gares, il n'y a pas de personnel."


I. Bonnet : "Je soutiens les actions des cheminots contre les attaques contre leurs conditions de travail."

MUSELIER CIBLE MARIANI

Le début du débat s'est cristallisé sur Philippe Vardon, le directeur de campagne de Thierry Mariani, mis en cause par Renaud Muselier.

POUR OU CONTRE LES ÉOLIENNES ?


N. Chuisano : "Il faut dire stop aux éoliennes. Je suis désolé quand je vois nos magnifiques paysages pollués."


J.M. Governatori : "Je suis sidéré qu'on attaque les éoliennes de façon globale. Il y en a 10.000 en France. Toute source d'énergie a des avantages et des inconvénients. Il faut réduire la part du nucléaire, il faut un mix énergétique."


J.L Félizia : "Une éolienne est assortie d'une enquête publique. On ne la plante pas du jour au lendemain. La région Paca, c'est seulement 5% de solaire. Il faut qu'on arrive à mailler le territoire avec les collectivités."


T. Mariani : "Nous sommes radicalement contre. C'est cher et polluant. Je n'ai pas envie d'une région qui se couvre d'éoliennes."


R. Muselier : "Je suis pour un mix énergétique. Sur les éoliennes en mer, il y a un projet. À terre, à partir du moment où les habitants sont d'accord, où on respecte la loi, je dis de mettre en place le dossier."

TOURISME : COMMENT LE FAIRE REPARTIR ?


N. Chuisano : "Le plan de relance, les aides au tourisme sont des priorités."


I. Bonnet : "Ma seule boussole, c'est le monde du travail. Il y a des tas de travailleurs précaires, saisonniers, qui ont été privés de leur gagne-pain."


J.M. Governatori : "Cela passe par l'autonomie du territoire. Il faut un tourisme écoresponsable. Nous voulons une charte du tourisme. Nous voulons que la région soit une référence en termes de qualité de vie, de sécurité des biens et des personnes. A partir de là, les touristes auront une autre attitude." 


J.L Félizia prône "un tourisme de qualité", "durable", et une "adaptation du secteur au dérèglement climatique". "Il faut que nous développions les arrières-pays."


V. Laupies : "C'est un atout pour notre région. La clientèle voit des femmes voilées, des étrangers. Les quartiers prioritaires sont en train de gagner des pans entiers de notre région. Il y a une perte de notre identité."


T. Mariani : "C'est l'un des poumons de notre région. Tous les acteurs du tourisme ont besoin de pouvoir rembourser leurs emprunts dans les deux ans qui viennent. Je propose de créer un comité régional du tourisme Alpes."


R. Muselier : "Tout est bien organisé" pour accueillir à nouveau les touristes, d'abord "les locaux, puis les nationaux et les internationaux". 

FAUT-IL RÉDUIRE L'ENDETTEMENT RÉGIONAL ?


J.L Félizia : "Il faut être bon gestionnaire, mais ce n'est pas forcément la priorité en ce moment."


J.M. Governatori : "La région ne lève pas l'impôt. Mais l'argent, s'il est bien utilisé, il revient tout seul. Quand les dépenses créent de l'emploi, c'est formidable. Il faut bien sûr faire des économies, c'est un objectif capital, mais ce n'est pas le seul."


N. Chuisano  : "Un sou est un sou. C'est la priorité pour nous de ne pas gaspiller l'argent. Notre priorité, c'est une bonne gestion."


T. Mariani : "Les études comparent la région Paca aux autres. La région qui a le plus augmenté son train de vie, c'est Paca. C'est la 11e région sur 12 en termes d'investissements."


R. Muselier : "La Chambre régionale des comptes n'a pas dit que j'ai fait des choses malhonnêtes", assure le président sortant, attaqué par Thierry Mariani au sujet des emplois jugés trop nombreux au sein de son cabinet. 

QUELLE RELANCE ÉCONOMIQUE DANS LA RÉGION ?


I. Bonnet dénonce "une politique au service des capitalistes, des plus riches".


J.M. Governatori : "Dans notre région, on peut créer de l'emploi. Le paquet doit être mis sur l'économie circulaire. Le deuxième axe, c'est la rénovation énergétique, soit 100.000 logements par an. Le troisième élément, c'est qu'il faut retrouver la paysannerie dans la région."


T. Mariani : "J'ai des priorités différentes. Cet argent du plan de relance doit profiter aux petites entreprises". 


R. Muselier : "Nous avons été à la manœuvre dans cette crise. J'ai travaillé avec Bruno Le Maire. Notre projet, c'est zéro rideau fermé dans les commerces : éviter les faillites, assurer les transmissions, permettre les implantations."


V. Laupies : "Notre pays est désindustrialisé. Pour relancer, on ne peut pas donner de l'argent aux quartiers classés en zone prioritaire qui sont des zones de non-droit. Il faut soutenir les petites et moyennes entreprises". 

FELIZIA

CHUISANO

MUSELIER

MARIANI PRIS POUR CIBLE 

Les hostilités sont déjà engagées. Renaud Muselier vise Philippe Vardon, directeur de campagne de Thierry Mariani, à propos de son passé au sein de la mouvance d'extrême droite. Thierry Mariani le défend, assurant qu'il avait fait "une connerie" quand il avait 15 ans. Le candidat de gauche Jean-Laurent Félizia dénonce de son côté les voyages en Syrie de Thierry Mariani, qui avait rencontré Bachel al-Assad lorsqu'il était député. 

QUELLES SONT LEURS VALEURS ?


J.M. Governatori : "Nos valeurs sont l'éthique et la responsabilité."


I. Bonnet : "Les valeurs que je veux incarner dans ce débat, personne d'autre que moi ne les incarne. C'est le drapeau rouge de l'internationalisme."


V. Laupies : "Je suis la seule ici à véritablement défendre la nation. Ici, les autres candidats défendent la mondialisation heureuse."


N. Chuisano : "L'éthique est ce qui nous a conduits à cette élection. Nous nous engageons sur des valeurs pour défendre les habitants de cette région." 


J.L. Félizia : "L'humanisme et l'ouverture, par des projets qui se traduisent sur le territoire. Mes adversaires ont créé cette ambiance de démobilisation."


R. Muselier : "Je ne partage pas les mêmes valeurs que M. Mariani, je les condamne."


T. Mariani : "Mes valeurs, c'est la France. C'est l'Europe, mais pas l'UE telle qu'elle existe aujourd'hui, une Europe puissance, le contraire de ce qu'elle est aujourd'hui. C'est le travail, le mérite, le respect des autres. Je veux rendre à ma région ce qu'elle m'a donné."

QUI SONT LES CANDIDATS ?


Renaud Muselier. L’actuel président LR de la région est candidat à sa réélection. Celui qui fut élu en mai 2017 après la démission de Christian Estrosi mène une liste ouverte à la majorité présidentielle, regroupant notamment des élus locaux MoDem et LaREM. 


Thierry Mariani. L'ancien républicain passé au Rassemblement national au début de l'année 2019 veut être le premier à remporter une région pour le parti de Marine Le Pen. L'ancien ministre de Nicolas Sarkozy, l'ex-conseiller régional PACA et conseiller départemental du Vaucluse, a déjà été élu député européen en 2019 sur la liste du parti d'extrême droite.


Jean-Laurent Félizia. Le candidat du Rassemblement écologique et social - liste associant notamment EELV, PS et PCF mais pas LFI - est un inconnu du grand public. Chef d'entreprise et paysagiste varois, ce conseiller municipal au Lavandou (Var) est membre d'EELV depuis 2009.


Jean-Marc Governatori.  Conseiller municipal d’opposition de Nice, coprésident de Cap écologie  avec Corinne Lepage, il défend une écologie à droite d'EELV. Son mouvement n'exclut pas une alliance avec Renaud Muselier pour faire barrage au RN. 


Isabelle Bonnet. Candidat de Lutte ouvrière, cette enseignante marseillaise veut "faire entendre le camp des travailleurs", à l'instar des candidats de ce mouvement dans l'ensemble des régions.


Valérie Laupies. Ancienne élue du RN à Tarascon - elle était également membre du bureau politique du parti de Marine Le Pen -, cette conseillère régionale mène une liste qui entend promouvoir la candidature du polémiste Eric Zemmour à la présidentielle de 2022. 


Noël Chuisano. Tête de liste DLF, mouvement de Nicolas Dupont-Aignan, cet ingénieur des travaux publics promeut "une liste de droite dans la lignée du RPR des années 90, avec les valeurs de la droite républicaine".

COULISSES DU DÉBAT

UN RECOURS CONTRE MARIANI "IRRECEVABLE"


Parmi les derniers saubresauts de cette campagne sous tension, le tribunal judiciaire d'Avignon vient de juger "irrecevable" la requête d'élus LR qui contestaient la régularité de la candidature de Thierry Mariani (RN), en tête des sondages pour les élections régionales en Provence-Alpes-Côte d’Azur, estimant qu'il ne possédait pas de domicile "réel" dans la ville, comme l'exige le code électoral. 


Dans ses attendus, le tribunal explique qu'il "appartenait aux requérants de démontrer la recevabilité de leur recours et en premier lieu le point de départ du délai de 7 jours. Ils se devaient de fournir au tribunal la date certaine de publication de la liste pour démontrer que leur recours avait bien été effectué dans les délais". Constatant cette absence, le tribunal a déclaré "leur pourvoi irrecevable". Il ne s'est par conséquent pas prononcé sur le fond du dossier.

COMPRENDRE LES ENJEUX EN PACA


Candidats en lice, enjeux politiques, sondages... Voici ce qu'il faut savoir du contexte régional avant de suivre le débat de ce soir.

QUE DIT NOTRE SONDAGE ?


À la veille du débat, notre sondage Ifop Fiducial pour LCI et Le Figaro fait état d'une bonne dynamique pour le candidat RN, qui creuse l'écart au premier tour avec le président sortant Renaud Muselier. 


Il serait susceptible de l'emporter au second tour dans le cadre d'une triangulaire avec la gauche, voire d'un duel avec Renaud Muselier.

DÉBAT EN PACA : C'EST PARTI


Bienvenue dans notre live. Vous pouvez suivre ici notre troisième et dernier débat avant le premier tour, cette fois en Provence-Alpes-Côte d'Azur, en direct de Science Po Aix-en-Provence.


Le scrutin en Paca est l'un des plus scrutés de ces élections, le candidat du RN Thierry Mariani faisant figure de favori des sondages au premier tour, au point de pouvoir faire basculer la région tenue par Renaud Muselier, malgré le soutien apporté à ce dernier par la majorité présidentielle. 


Sept candidats s'affrontent autour des grands enjeux régionaux, dans ce débat animé par David Pujadas. 

Retrouvez dans le fil ci-dessus les principaux échanges du débat des candidats aux régionales en Provence-Alpes-Côte d'Azur.


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