"Le cap est fixé, la feuille de route tracée, l'action engagée" : Castaner défend les 100 premiers jours de Macron

Publié le 13 août 2017 à 17h17, mis à jour le 13 août 2017 à 17h22
"Le cap est fixé, la feuille de route tracée, l'action engagée" : Castaner défend les 100 premiers jours de Macron

BILAN - Alors que seuls 36% des Français se disent satisfaits des 100 premiers jours de la présidence Macron, le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner a défendu l'action engagée par l'exécutif au cours de ces trois mois dans une tribune publiée sur Facebook. Selon lui, "la transformation est en marche".

Peut-être Christophe Castaner s’ennuie-t-il en vacances ? Ce dimanche, le secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement et porte-parole du Gouvernement a pris la plume et a publié sur Facebook un texte intitulé "La transformation est en marche", dans lequel il défend les 100 premiers jours de la présidence d’Emmanuel Macron. "Qu’il soit permis tout de même au porte-parole du gouvernement de noter que trois mois après l’élection d’Emmanuel Macron, le cap est à tout le moins fixé, la feuille de route tracée, l’action engagée, et la France replacée au centre du jeu" écrit-il.

Le post Facebook de Christophe Castaner.
Le post Facebook de Christophe Castaner. - @Facebook

Selon lui, même si ces trois premiers mois ont parfois été difficiles, ils ont surtout été "utiles" et ont jeté les bases d’une profonde transformation du pays. Parmi les succès listés par le député des Alpes-de-Haute-Provence : la fin des anciens clivages partisans, le renouvellement de l’Assemblée nationale, le vote de la loi de moralisation de la vie politique et "l’habilitation donnée au gouvernement de procéder par ordonnances pour réformer" le droit du travail et renforcer le dialogue social. 

L'exécutif assume tout

Christophe Castaner écrit ensuite que l’exécutif assume toutes les décisions prises ces cent derniers jours pour transformer le pays : "Qu’il s’agisse de tenir tête à Donald Trump pour défendre l’accord de Paris sur le climat, d'acter la levée prochaine de l’état d’urgence ou de réformer la procédure d’asile pour que la France soit à la hauteur de sa tradition d’accueil et de protection des réfugiés". Le secrétaire d’Etat affirme haut et fort que le gouvernement assume aussi toutes les "économies budgétaires décrétées en urgence pour 2017", notamment la baisse de cinq euros des APL pour le trois derniers mois de l'année.

Christophe Castaner liste également les projets qui seront mis en œuvre à la rentrée : le dédoublement des classes de CP dans les réseaux d’éducation prioritaire et la publication des ordonnances pour réformer le droit du travail. "Un projet de loi sera soumis au Parlement afin de reconnaître aux usagers de l’administration un droit à l’erreur, écrit le porte-parole du gouvernement. Enfin, les textes budgétaires graveront dans le marbre de la loi la suppression en trois ans de la taxe d’habitation pour 80% des ménages, la réforme de l’impôts sur la fortune pour encourager l’investissement productif et la suppression des cotisations salariales maladie et chômage pour que le travail paie davantage."

Aux Français de juger

Enfin, le porte-parole du gouvernement s’en prend aux adversaires d'Emmanuel Macron, ces "conservateurs de tous bords" hostiles au changement, "ces partisans frileux du statu quo" et de "l’immobilisme". "Ils prônent le retour en arrière, le repli de la France sur elle-même, la sortie de l’Europe", écrit-il. "Ils intentent aux députés En marche un indigne procès en inexpérience, parce qu’au fond ils refusent le renouvellement", continue-t-il, défendant les députés novices souvent pointés du doigt dans l’hémicycle ces dernières semaines. Selon lui, seuls les Français pourront être juges de l'action du président. Or, pour l'heure, ces derniers ne semblent pas forcément satisfaits puisque seuls 36% se déclarent satisfaits du président cent jours après son élection, selon un sondage Ifop publié samedi 12 août.


La rédaction de TF1info

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