Le Rassemblement national assigné en justice par un ancien employé

Publié le 4 mars 2020 à 5h46, mis à jour le 4 mars 2020 à 8h38
La présidente du RN Marine Le Pen, le 26 janvier 2020 à Hénin-Beaumont.
La présidente du RN Marine Le Pen, le 26 janvier 2020 à Hénin-Beaumont. - Source : FRANCOIS LO PRESTI / AFP

ARGENT - Le Rassemblement national est accusé par un ancien salarié de ne jamais lui avoir versé ses indemnités de licenciement.

L'an passé, le parti de Marine Le Pen avait été condamné pour licenciement abusif. Cette année, le Rassemblement national est assigné en liquidation judiciaire. C'est un ancien employé, Michaël Ehrminger, qui accuse le parti de ne pas lui avoir payé les 20.900 euros qui lui sont dus, depuis la condamnation du parti devant les prud'hommes, rapporte le magazine Challenges

Un huissier envoyé

En décembre, son avocate, Noémie Le Bouard a envoyé un huissier pour récupérer cette somme. "Une vaste plaisanterie" rétorque le trésorier du parti, Wallerand de Saint-Just. " On lui a déjà payé 12.000 et on lui paye 2000 euros par mois. Il aurait simplement eu à attendre six mois de plus", détaille-t-il dans les colonnes du Monde

Mickaël Ehrminger a travaillé à mi-temps comme assistant de l'eurodéputé et vice-président du FN à l'époque, Florian Philippot, de septembre à décembre 2016. Pendant la même période, il travaillait aussi pour le FN. A partir de décembre 2016, il a travaillé à plein temps pour le parti. Deux ans plus tard, il quitte le parti et raconte les dérives du parti dans un long entretien accordé à Mediapart. Le parti fondé de Marine Le Pen porte plainte contre lui et le fait condamné en avril 2019 à 1 euro symbolique de dommages et intérêts pour non-respect de sa clause de confidentialité. 

Au même moment, le RN avait été condamné à lui verser 20 000 euros au titre de ses demandes reconventionnelles. Et cette nouvelle assignation en justice tombe mal pour le parti qui croule sous les dettes. 


La rédaction de TF1info

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