MACRON PEUT-IL TOUT CONTRÔLER ? - Posez toutes vos questions à Marie-Aline Méliyi et ses invités - 24 Heures en Questions

POLITIQUE - Ce soir, comme tous les soirs, dans "24 heures en questions", vous avez la possibilité de poser toutes vos questions à Marie-Aline Méliyi et ses invités sur le thème du jour : bilan sur trois mois de présidence. Ils vous répondent dès 18h10.
Trois mois après l’élection historique d’Emmanuel Macron, un premier bilan peut être dessiné. Le plus jeune président de la Vème République a apporté un nouveau style de présidence, très descendant, tout en hauteur. Le président, qui s’est lui-même surnommé « Jupiter », donne le sentiment de régner sans partage, mettant à l’ombre son premier ministre dans un style très sarkozyen. À l’instar de sa campagne, les premières séquences du mandat Macron sont frappées de symboles forts, de messages graphiques. Le président se tait, au regret de bon nombre de journalistes, mais il montre. Sa présidence, basée sur l’image, a connu des heures de succès, notamment sur les scènes européennes et internationales, où celui que l’on jugeait inexpérimenté a semblé tenir tête, sans ciller, à Trump, Poutine et Merkel. Cette séquence a sans conteste marqué une rupture, avec son prédécesseur et mentor, François Hollande, plus habitué aux boutades qu’aux postures solennelles dans les sommets internationaux. Cependant, les ennuis ont immédiatement commencé, avec les affaires Business France, MoDem, Ferrand… La mise en place d’un groupe aussi large à l’Assemblée, composé majoritairement de néophytes de la chose publique et politique, s’est accompagnée d’une multitude de couacs, pour le plus grand plaisir de l’opposition, et le plus grand agacement des marcheurs les plus expérimentés. Des dissensions se font depuis sentir dans le groupe La République En Marche, entre vieux routards de la politique et novices, mais aussi entre les députés de sensibilité de droite et ceux de gauche, en contradiction par exemple sur la baisse des APL. En termes de réformes, même si deux textes importants, la loi d’habilitation et la loi confiance, ont été adoptés, les voltefaces et reculades sur de nombreux sujets ont renvoyé aux français une image d’incohérence et d’impréparation dont se défendait Macron. Jean-Luc Mélenchon parlait même ce week-end de « hollandisation », faisant le parallèle avec l’indécision chronique dont était victime le plus impopulaire des présidents de la Vème. En termes de popularité justement, Emmanuel Macron est sorti de son état de grâce, sans aucun doute, étant passé dans la majorité de sondages sous la barre des 50 % d’opinion favorable. Alors, quel bilan d’image peut-on tirer de ces trois mois ? Macron a-t-il mené le début de son mandat en conformité avec son projet présidentiel ? Les incidents dont sont victimes les parlementaires En Marche sont-ils seulement des couacs de débutant ou de vrais problèmes de fond ?
Pour poser vos questions à Marie-Aline Méliyi et ses invités, rendez-vous sur Facebook ou sur Twitter avec le #24henquestions.
Les invités :
Judith WAINTRAUB
Journaliste au Figaro Magazine
Renaud Pila
Journaliste et éditorialiste politique à LCI
Stéphane ATTAL
Expert en communication
Stéphane ZUMSTEEG
Experà l'IPSOS
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