Valls candidat à Barcelone : Mélenchon fustige "un personnage désastreux dans tous ses aspects"

Publié le 25 septembre 2018 à 21h14
Valls candidat à Barcelone : Mélenchon fustige "un personnage désastreux dans tous ses aspects"

RÉACTION - Interrogé par LCI sur le départ de Manuel Valls pour Barcelone, le député LFI Jean-Luc Mélenchon s'est est pris violemment au bilan de l'ex-Premier ministre et député de l'Essonne. Avec en ligne de mire cette circonscription qui avait échappé à son mouvement, et qui va faire l'objet d'une législative partielle.

Jean-Luc Mélenchon et Manuel Valls resteront ennemis malgré la barrière des Pyrénées. Alors que l'ancien Premier ministre socialiste a officialisé mardi sa candidature à la mairie de Barcelone, le leader des Insoumis, interrogé par LCI, a fustigé le parcours de Manuel Valls, un "adversaire absolu".

Salue-t-il la manière dont Manuel Valls a annoncé, avec sa candidature en Espagne, sa démission sans délai de son mandat de député de l'Essonne ? "Je ne salue rien du tout", a rétorqué Jean-Luc Mélenchon. "Ce personnage a été désastreux dans tous ses aspects." Le député LFI, qui avait eu des échanges extrêmement violents à l'Assemblée avec Manuel Valls, a également ciblé "sa brutalité verbale et intellectuelle absolue". "Il a longuement et lourdement dénaturé l'idéal socialiste dont il avait la charge en tant que Premier ministre", a-t-il ajouté. "Son personnage ne nous a jamais inspiré beaucoup plus d'intérêt que de la détestation". 

"C'est notre tour maintenant"

Jugeant que l'ancien chef de gouvernement était désormais "l'affaire des Catalans", Jean-Luc Mélenchon s'est tourné vers l'élection partielle qui aura lieu dans la 1re circonscription de l'Essonne après le départ de Manuel Valls. "C'est notre tour, maintenant", a-t-il expliqué, en référence à l'élection perdue par la candidate LFI Farida Amrani en juin 2017 avec 139 voix d'écart, au terme d'une campagne très violente. 

L'ex-candidate avait été déboutée de son recours contre l'élection de Manuel Valls. Dans un communiqué publié mardi soir, Farida Amrani a estimé que la nouvelle élection pouvait constituer "une seconde chance de faire vivre la démocratie après que celle-ci n'a cessé d'être bafouée depuis quinze mois". 


Vincent MICHELON

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