Sur Twitter, Marlène Schiappa annonce qu'elle ne briguera pas la tête de LREM

par Antoine RONDEL
Publié le 25 octobre 2018 à 12h59
Sur Twitter, Marlène Schiappa annonce qu'elle ne briguera pas la tête de LREM
Source : Bertrand GUAY / AFP

PAS MOI - La secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes ne sera pas la future patronne du parti présidentiel, a-t-elle annoncé jeudi 25 octobre.

"Faire de la politique autrement". C'est ainsi que, dans une lettre ouverte aux "membres du Conseil de La République en Marche" publiée le 25 octobre, Marlène Schiappa a annoncé qu'elle ne briguerait pas la tête de La République en marche, après avoir fait savoir son intérêt pour le poste. 

Un choix de "cohérence", fait valoir la ministre, qui était pressentie, comme son ancien collègue à l'Agriculture Stéphane Travert, ou encore les députés de Paris Pierre Person et Stanislas Guérini, pour s'installer à la rue Sainte-Anne.

Politisant cette renonciation, elle souligne en creux sa popularité chez les Marcheurs, "sincèrement touchée par chaque personne qui m'a permis de disposer rapidement des propositions de parrainages nécessaires". Et dit sa reconnaissance à l'égard de "ceux qui m'ont interrogée sur la double responsabilité simultanée de secrétaire d'Etat et déléguée générale". Une position qui fait écho au profil dessiné par Philippe Grangeon, le délégué général intérimaire, pour qui "un ministre devait consacrer son temps à sa tâche" et le délégué général, être "à plein temps" à son poste.

Dans l'entourage de Marlène Schiappa, où on se félicite du nombre "incroyable" de soutiens enregistrés, on insiste sur la singularité de la démarche de la ministre : "Elle va là où on ne l'attend pas" alors qu'elle était "la mieux placée pour l'emporte haut la main". 

Les jeux sont donc relancés pour connaître le successeur de Christophe Castaner à la tête du mouvement présidentiel. L'urgence est là, puisque les élections européennes arrivent à grands pas et, quelques mois après, les élections municipales. Des rendez-vous de mi-mandat rarement évidents pour la majorité en place, et d'autant plus difficiles à négocier que, du propre aveu du parti, celui-là n'est pas encore en ordre de marche.


Antoine RONDEL

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