POLITIQUE - Le Premier ministre Manuel Valls a fustigé lundi la "menace considérable" que représente selon lui l'ancien président Nicolas Sarkozy, lors du meeting de rentrée des socialistes.
Il a encore une fois taclé l’ancien président de la République. Lundi, lors du meeting de rentrée des socialistes, le Premier ministre Manuel Valls s’en est pris à Nicolas Sarkozy, qu’il a qualifié de "menace considérable", qui "impose" son agenda à la droite et qui "s'assoit sur les grands principes de la Constitution".
Concernant la gauche, le chef du gouvernement a mis en garde contre "la surenchère des diviseurs", affirmant refuser de laisser la France "entre les mains des populistes et des démagogues" à la présidentielle de 2017, lors du meeting de rentrée de la majorité à Colomiers, près de Toulouse.
"La gauche européenne, social-démocrate, doit se faire entendre davantage"
Manuel Valls
Manuel Valls a suggéré lundi que la gauche européenne se fasse "entendre davantage" sur l'assouplissement du Pacte de stabilité, qui prévoit notamment que le déficit public d'un Etat soit inférieur à 3% de son PIB.
"La gauche européenne, social-démocrate, doit se faire entendre davantage sur la relance économique, sur l'assouplissement des règles du Pacte de stabilité, pour lutter contre le dumping social et la fuite fiscal, sur le dossier des travailleurs détachés", a déclaré le Premier ministre.