Municipales : l'appel de 250 personnalités pour "un #MeToo des territoires"

SEXISME - 250 personnalité politiques et associatives ont signé une tribune publiée sur Franceinfo, dénonçant les "violences sexistes et sexuelles" au sein de certains conseils municipaux. Ils appellent les victimes et témoins à "témoigner des faits en écrivant aux partis".
Dans une tribune intitulée "Pour un #MeToo des territoires" et publiée sur Franceinfo, 250 personnalités s'attaquent aux "violences sexistes et sexuelles" au sein des conseils municipaux. À quatre mois des élections municipales, ces signataires issus du monde politique et associatifs proposent aux victimes et aux témoins de violences "de témoigner des faits en écrivant aux partis", et appellent ces partis à "constituer leurs listes, ville par ville, en écartant les candidats sexistes et responsables de violences".
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Évoquant des "situations particulièrement graves, de Draveil à St-Nazaire, du Havre à Villeneuve-d'Ascq", les signataires estiment que si des élus auteurs de violences sexistes et sexuelles lors de précédentes fonctions "venaient à être légitimés par le suffrage, ils seraient confortés dans leurs pratiques délétères". Ils demandent donc aux partis de "respecter ces lettres, et surtout l’anonymat des personnes qui auront le courage de dénoncer des faits".
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VIDÉO - Guillaume Balas (Génération.s) : pourquoi il a signé la tribune pour un #MeToo des territoires
Un document en ligne avec une aide à la rédaction ainsi que des ressources juridiques et psychologiques
"Les appareils politiques font le choix d'investir ou non tel ou tel candidat et ainsi de couvrir ou non des pratiques déjà connues", poursuit la tribune, qui renvoie vers un document sur lequel figure une aide à la rédaction pour les témoins et victimes, ainsi que "des ressources en matière de soutien juridique et psychologique".
"Parce qu'un même agresseur s'en prend souvent à plusieurs victimes, nous devons nous unir afin que la peur change de camp", écrivent les signataires, appelant les formations politiques à "prendre leurs responsabilités pour garantir une ambiance de travail plus sereine dans les mairies, un fonctionnement plus apaisé de la démocratie locale et une plus grande sécurité pour les personnes victimes de violences".
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