LAREM - Des graffitis ont été peints sur les vitrines de la permanence du délégué général de La République en marche à Paris. Des messages contre le traité de libre-échange CETA, adopté par la majorité.
Il n'y aura pas échappé. Alors que plusieurs permanences de députés LaREM ont été prises pour cibles ces derniers jours, celle de Stanislas Guerini, délégué général de La République en marche et député de la 3e circonscription de Paris, a été taguée dans la nuit du mercredi 31 juillet au jeudi 1er août.
Des messages contre le traité controversé de libre-échange entre l'Europe et le Canada (CETA) ont été inscrits sur les murs de la permanence. "Il y a eu deux tags sur les vitrines : 'la police tue' et 'non au Ceta'", a expliqué une source proche de l'entourage du député de Paris, ajoutant qu'un nettoyage avait été demandé pour les effacer. Stanislas Guerini a déploré, dans un tweet, ces tags sur sa permanence, située dans le 17e arrondissement de la capitale, qui "s'ajoutent à une série trop longue de lieux de démocratie endommagés".
Ma permanence sera toujours ouverte à celles et ceux qui veulent dialoguer. Les tags qui y ont été inscrits s'ajoutent à une série trop longue de lieux de démocratie endommagés. Je le déplore et continue d'avancer. — Stanislas Guerini (@StanGuerini) August 1, 2019
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Un phénomène qui se multiplie ces derniers jours
Cibles d'insultes ou de violences au plus fort de la crise des Gilets jaunes cet hiver, les parlementaires sont de nouveau visés depuis plusieurs jours, en particulier les députés LaREM ayant voté le 23 juillet en faveur de la ratification du Ceta.
Une quinzaine de permanences de députés ou de locaux du parti ont été murées, taguées ou vandalisées, suscitant une condamnation de l'ensemble de la classe politique. Le patron de LaREM avait adressé samedi son soutien à Romain Grau, député des Pyrénées-orientales, dont la permanence a Perpignan avait été saccagée en marge d'une manifestation des Gilets jaunes ainsi qu'à ses collègues Jean-Baptiste Moreau à Guéret (Creuse) ou encore Barbara Bessot-Ballot à Vesoul (Haute-Saône). Il avait alors dénoncé dans un tweet des "actes de vandalisme intolérables".