DIPLOMATIE - L'écrivain, nommé consul général en Californie à la fin du mois d'août, a décidé d'attendre l'issue d'un recours en justice intenté par un syndicat du quai d'Orsay avant de prendre possession de son nouveau poste.
Sa nomination avait fait grand bruit. Proche du couple présidentiel, auteur du livre Un personnage de roman racontant fort complaisamment la conquête de l'Elysée par Emmanuel Macron, Philippe Besson avait été nommé consul de Los Angeles à la fin du mois d'août par le chef de l'Etat. Face aux critiques et aux accusations de connivence devant cette nomination, ce dernier avait alors dû se défendre de "tout copinage pour services rendus".
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Alors qu'il aurait dû quitter la France pour s'installer en Californie, Julliard, la maison d'édition de Philippe Besson a expliqué lundi 24 septembre à l'AFP qu'il attendrait l'issue d'un recours en justice intenté par un syndicat du ministère des Affaires étrangères. En effet, la CFDT du quai d'Orsay avait annoncé après sa nomination qu'elle allait demander l'annulation devant le Conseil d'Etat d'un décret publié le 4 août, qui avait ajouté 22 postes de consuls généraux parmi les emplois dont la nomination est "à la décision du gouvernement".
Le décret ouvrant les 22 postes, sur un total de 89 consuls et consuls généraux de France, concerne outre Los Angeles : Barcelone, Bombay, Boston, Le Cap, Djeddah, Dubaï, Edimbourg, Erbil, Francfort, Hong Kong, Istanbul, Jérusalem, Kyoto, Marrakech, Milan, Munich, Québec, Saint-Pétersbourg, Sao Paulo, Shanghaï et Syndey.