Pour Gilbert Collard, l'Afrique est un "pays", et il est "de race noire"

Publié le 28 septembre 2015 à 9h47
Pour Gilbert Collard, l'Afrique est un "pays", et il est "de race noire"

POLÉMIQUE - Invité sur France 2 lundi matin, Gilbert Collard, député FN du Gard a ironisé sur les frappes aériennes française en Syrie. Il a par ailleurs soutenu Nadine Morano qui affirmait "que la France est historiquement un pays de race blanche".

Invité des "4 Vérités" sur France 2 ce lundi matin, le député Rassemblement bleu Marine (proche du FN) Gilbert Collard s’est fait remarquer, aussi bien pour son soutien à Nadine Morano que ses lacunes en géographie. Il est bien d'accord avec l’eurodéputée LR : "La France est un pays de race blanche". Pour lui, il est d'ailleurs "hallucinant de voir qu'on ne peut pas le dire". Et pour démontrer le bien-fondé de cette analyse, l'élu FN s'appuie sur un autre constat : "L'Afrique est un pays de race noire". Il insiste : "Allez demander à un Africain si l'Afrique est un pays de race noire ! Il va vous dire : 'Non non, mais attendez... non non... C'est un pays de race blanche, l'Afrique !'"

Laurent Ruquier, un "bouton purulent"

Laurent Ruquier, l’animateur de l'émission "On n’est pas couché" où Nadine Morano a fait la déclaration en question, a été pris pour cible par le député : "Quand on va appuyer sur ce furoncle médiatique qu'est Ruquier, dire que "la France est un pays de race blanche", ça déclenche la purulence quoi, bon. (...) C'est un bouton purulent qui occupe un espace important dans le PAF." Et lorsque son interlocuteur lui signale que l’animateur officie sur France 2, chaîne dont Gilbert Collard est l'invité du matin et que son émission est appréciée, l'élu reconnaît : "Oui, mais à mon avis, il va s'user, parce que maintenant il entre (...) dans une espèce de conformisme, voilà." Avant d’ajouter : "Il va me répondre ? Je ne crois pas non. Il est au-dessus de ça, lui."

Interrogé sur les frappes françaises en Syrie annoncées dimanche matin par l’Elysée , l’invité des "4 Vérités" a répondu qu'il "soutient", mais trouve "comique" cette intervention "puisque le camp qu'on a bombardé était déserté". Avant de conclure que cette opération est un "moyen pour François Hollande de revenir par un strapontin aérien sur un siège qui lui permet de réintégrer la discussion d'où il s'est exclu avec sa volonté de ne point parler avec Bachar al-Assad."

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La rédaction de TF1info

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