Présidentielle 2022 : Arnaud Montebourg se retire et ne soutient "aucun candidat" à gauche

Publié le 19 janvier 2022 à 13h26, mis à jour le 19 janvier 2022 à 14h37
Arnaud Montebourg a officialisé son retrait de la campagne présidentielle, le 19 janvier 2022.
Arnaud Montebourg a officialisé son retrait de la campagne présidentielle, le 19 janvier 2022. - Source : ARNAUD MONTEBOURG / TWITTER

DÉGRINGOLADA - Arnaud Montebourg jette l'éponge. Dans une vidéo, l'ancien ministre du Redressement productif a annoncé, mercredi 19 janvier, qu'il se retirait "de la course présidentielle".

"Je crois inutile et désespérant d'ajouter du désordre et de la confusion d'un trop grand nombre de candidatures." Dans une vidéo, postée sur son compte Twitter, Arnaud Montebourg a officialisé, mercredi 19 janvier, le retrait de sa candidature à l'élection présidentielle. "Le moment est donc venu pour moi, en homme libre, absolument libre, en entrepreneur fier et heureux de l'être, en homme sincèrement engagé pour que la France fasse d'autres choix, de vous dire que j'ai pris la décision de me retirer de la course présidentielle", a-t-il annoncé, alors qu'il était crédité autour de 1% des intentions de vote par les sondages.

Dans ce clip de plus de trois minutes, le montrant marchant sur les hauts du site de Bibracte, en Saône-et-Loire, l'ancien ministre de l'Économie, du Redressement productif et du Numérique a déploré de ne "pas (avoir) réussi à unir dans un programme commun (sa) candidature à d'autres candidatures" de gauche. Il a, ainsi, confirmé qu'il ne soutiendra "aucun candidat", puisque ses propositions qu'il a portées durant ces quatre mois de campagne "ne sont pas partagées"

"Pendant ces quatre mois de campagne, j'ai défendu des propositions originales, innovantes, volontaristes", a-t-il rappelé affirmant avoir placé "les solutions économiques et sociales au premier plan". Arnaud Montebourg a cité "la hausse des salaires", "une politique du made in France XXL", "la sortie du pétrole en s'appuyant sur le nucléaire", "le rétablissement d'une part raisonnable de souveraineté nationale" face à l'Europe, ou encore "le retour à la terre pour aider les Français à quitter les métropoles", "une vision intransigeante de la République" et "une politique exigeant de l'immigration".

Je ne souhaite pas participer à la dévalorisation de la démocratie
Arnaud Montebourg, ancien candidat à la présidentielle

"Ces propositions nous permettaient d'imaginer un compromis social et politique nouveau, capable de relancer notre pays", mais "elles n'ont malheureusement pas été entendues", a-t-il déploré l'ancien ministre, qui s'était lancé en septembre sans le soutien d'un parti. "En mon âme et conscience, je ne souhaite pas participer à la dévalorisation de la démocratie dont nous avons besoin pour construire le futur", a-t-il encore avancé pour justifier son renoncement.

Avec son retrait, il reste désormais encore cinq candidats à gauche : Anne Hidalgo, Christiane Taubira, Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon et Fabien Roussel.


La rédaction de TF1info avec AFP

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