Présidentielle 2022 : face à X. Bertrand et V. Pécresse, M. Barnier vante sa "loyauté" aux Républicains

Publié le 17 septembre 2021 à 23h01

Source : TF1 Info

CAMPAGNE - Invité du 20H de Darius Rochebin ce vendredi, Michel Barnier, candidat à la primaire de la droite, rappelle qu'il n'a "jamais quitté" les Républicains, contrairement à plusieurs de ses concurrents.

La fidélité au parti politique fera-t-elle la différence à droite ? Alors que les Républicains se cherchent toujours un candidat pour l'élection présidentielle 2022, Michel Barnier n'a pas manqué de rappeler qu'il est toujours resté membre du parti, contrairement à Xavier Bertrand ou Valérie Pécresse, qui convoitent, eux aussi, le soutien de LR.

"Dans cette famille où je me trouve depuis mon premier engagement de jeune gaulliste, j'ai toujours été bien et respecté", indique-t-il sur LCI, invité du 20h de Darius Rochebin. "Je m'y suis toujours senti libre, sans jamais la quitter." Dès lors, "ceux qui nous ont quittés et veulent aujourd'hui le soutien de cette famille politique et des militants doivent respecter la règle du jeu", demande l'ancien commissaire européen, chargé du Brexit. "C'est une question de loyauté."

Moins connu des électeurs que le président des Hauts-de-France ou celle de la région Île-de-France, Michel Barnier reste optimiste quant à sa capacité d'être le candidat de la droite pour 2022. "Je suis confiant dans la capacité d'avoir un seul candidat, et j'espère l'être dans quelques semaines", déclare-t-il. "Il y a un accord global sur le programme. Il n'y a pas d'animosité comme dans le passé. Sur ces deux bases, j'ai confiance de pouvoir être choisi, et de conquérir la confiance des Français."

"Je veux que les frontières européennes ne soient plus des passoires"

Pour ce faire, Michel Barnier compte sur son expérience. "Tout mon parcours politique montre que je préfère faire que parler", met-il en avant. "Je garde la même capacité d'enthousiasme et d'indignation" qu'il y a 50 ans, au moment de sa première élection, mais "j'ai des idées neuves", assure l'homme de 70 ans, qui était chargé du dossier de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, à Bruxelles.

C'est justement parce qu'il a "géré le Brexit au nom de l'UE" que Michel Barnier souhaite désormais devenir président de la République, afin d'éviter que la France sorte à son tour de l'UE. "Si nous ne sommes pas foutus de regarder ce qui s'est passé (avec le Royaume-Uni) et en tirer des leçons, c'est que nous n'avons rien compris", indique-t-il. "C'est parce que je ne veux pas d'autres Brexit, notamment avec mon pays, que je fais des propositions."

Parmi celles-ci, un meilleur contrôle de l'immigration. "Qui peut dire que la politique d'immigration fonctionne en France ? Quelle est la politique d'immigration du président sortant ?", demande Michel Barnier. "Nous accueillons souvent très mal les personnes qui viennent de pays tiers d'Afrique ou du Moyen-Orient. Les procédures d'attribution des titres de séjour et de regroupement familial sont détournées et mal appliquées. Je veux remettre tout cela à plat et que les frontières européennes ne soient plus des passoires."


Idèr NABILI

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