Marine Le Pen porte plainte après la découverte d'une injure et d'un message pro-Zemmour sur une voiture

Publié le 24 décembre 2021 à 13h39, mis à jour le 30 décembre 2021 à 22h17
Marine Le Pen au Pontet, le 15 octobre 2021.
Marine Le Pen au Pontet, le 15 octobre 2021. - Source : CLEMENT MAHOUDEAU / AFP

FAIT DIVERS - La police a ouvert une enquête après la découverte jeudi d'une injure visant Marine Le Pen et d'un message pro-Zemmour "Z 2022". La candidate du Rassemblement national a porté plainte.

Marine le Pen a déposé plainte pour "injure publique envers une personnalité". En cause ? Un "message pro-Zemmour "Z 2022" et une injure la visant, tracés dans le givre sur une voiture devant le domicile de la candidate à la présidentielle, dans les Yvelines, a indiqué vendredi le parquet de Versailles.

Une plainte contre X pour injure non publique a été déposée vendredi en fin de matinée par l'officier de sécurité de Marine Le Pen, a indiqué le parquet sollicité par l'AFP. Il avait auparavant confirmé l'ouverture d'une "procédure du chef d'injure non publique" à l'initiative de la police. 

Des inscriptions dans le givre

La notion de "dégradation du domicile" n'avait pas été constatée, a précisé le parquet, alors que l'entourage de la candidate avait indiqué jeudi à l'AFP que des inscriptions se trouvaient sur le mur entourant le jardin et la maison. Selon une source proche de l'enquête, les inscriptions tracées dans le givre avaient "rapidement fondu", avant l'arrivée de la police.

Les faits présumés ne sont pas sans rappeler ceux concernant Sandrine Rousseau : la finaliste de la primaire écologiste avait annoncé mercredi avoir déposé plainte contre X après des dégradations, dans la nuit de mardi à mercredi, de la façade et la porte d'entrée de son logement, par des autocollants à l'effigie du candidat d'extrême droite Eric Zemmour.

"Chaque jour un peu plus. Stop !"

Le député de la France insoumise Adrien Quatennens avait fait état le même jour de dégradations sur sa permanence contre laquelle ont été apposés des autocollants à l'effigie d'Eric Zemmour. "Derrière les images policées d’un Zemmour au coin de la cheminée, ses partisans mettent des grands pains dans la figure de militants pacifiques, menacent de mort des élus de la République, dégradent des permanences parlementaires. Chaque jour un peu plus. Stop !", a tweeté le parlementaire.

Eric Zemmour avait pour sa part "condamné" mercredi soir une vidéo dans laquelle deux individus, se revendiquant de ses sympathisants, s'entraînaient au tir et imaginaient notamment prendre pour cible Emmanuel Macron et des élus Insoumis, et pour laquelle une enquête a également été ouverte.


La rédaction de TF1info

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