PERSISTANCE - En déplacement à Perpignan, ce dimanche, la candidate socialiste a une nouvelle fois appelé à l’union de la gauche, malgré les refus successifs essuyés depuis qu'elle a lancé cette proposition, mercredi.
"Nous allons tout tenter pour réaliser cette union." Quatre jours après avoir lancé l'idée d’une primaire de la gauche sur TF1, Anne Hidalgo persiste et signe, faisant fi des refus de l’Insoumis Jean-Luc Mélenchon, de l’écologiste Yannick Jadot, et du communiste Fabien Roussel. "Je l’ai dit mercredi, je le répète aujourd’hui : à quatre mois du scrutin, comment ne pas entendre les Françaises et les Français qui nous appellent à l’union ?", a-t-elle scandé dimanche lors d'un meeting à Perpignan.
"Sans union, il n’y a pas de destin pour la gauche, mais sans la gauche ce n’est plus la France, ce n’est plus la démocratie", a-t-elle insisté.
"Le seul chemin qui permet de se rassembler"
"J’ai pris ma responsabilité, j’ai proposé, publiquement, sincèrement, le seul chemin qui permet de se rassembler celui de la primaire avant le premier tour", a-t-elle poursuivi, estimant qu'il "reste le temps de débattre fraternellement devant les citoyens" et de se "soumettre à leur verdict et de l’accepter".
Celle qui se présente comme "la candidate de la concorde, de la réconciliation et de l'apaisement" mais aussi "d'une colère qu'(elle) veut transformer en espoir", a en outre expliqué que "si nous fermons les yeux, nous aurons un quinquennat Macron ou Pécresse qui diviserait encore". Et de prévenir : "Nous ne pouvons accepter un deuxième quinquennat d'amertume et de divisions (...) La division, c’est la résignation, c’est l’impuissance, c’est l’abstention. Alors : réveillez-vous !"
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"Je rêve d’une gauche républicaine, une gauche populaire qui change la vie, une gauche écologique qui se hisse à la hauteur de sa mission historique", a-t-elle conclu, avant de préciser : "et c’est parce que je porte ce rêve que j’ai pris la décision d’agir pour sortir du cauchemar qui nous guette."