ÉLECTIONS - Candidate malheureuse au Sénat ce week-end, Ségolène Royal a indiqué, mardi sur France 2, qu'elle se sentait libre de se lancer dans la course à la présidentielle.
C'est ce que l'on appelle savoir rebondir. Deux jours à peine après avoir échoué à être élue au Sénat pour représenter les Français de l'étranger, Ségolène Royal pense à l'élection présidentielle.
L'ancienne candidate socialiste qui avait affronté Nicolas Sarkozy en 2007 a indiqué, mardi sur France 2, qu'elle n'excluait pas de se porter candidate en 2022. Elle s'est dite "libre" de ce choix, après la décision du PS de ne pas l'investir lors des sénatoriales.
"Puisque le PS me rend ma liberté, si je considère que dans le débat politique, il faut représenter différemment les choses et rassembler différemment, je n'exclus rien", a fait savoir l'ancienne ministre, qui veut transformer son association "Désir d'avenir" en formation politique.
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"Guet-apens" du PS
Ségolène Royal, qui se disait prête à soutenir Anne Hidalgo fin août, a aussi établi un lien entre le refus du PS de l'investir et les mauvais sondages de la maire de Paris. "L'appareil du parti ne lui a pas rendu service parce que la semaine même où le parti me refusait l'investiture et parachutait un candidat contre moi, Anne Hidalgo s'est effondrée dans les sondages pour atterrir à 4 % parce que les gens n'aiment pas le sectarisme", a-t-elle assuré, se disant victime d'un "guet-apens" du PS.
"C'est vrai que sur un cheminement politique, les hommes et les femmes de premier plan prennent des coups parce qu'ils dérangent et qu'ils gênent, mais ce n’est pas grave parce que ce que je porte avec conviction, avec détermination, avec franchise, avec honnêteté, ce sont des choses qui me permettent cette résilience", a-t-elle conclu.
Nommée ambassadrice des pôles au début du quinquennat d'Emmanuel Macron, Ségolène Royal avait été démise de ses fonctions en janvier 2020.