JUSTICE - Jean-Luc Mélenchon comparaîssait ce jeudi 19 et vendredi 20 septembre devant le tribunal correctionnel de Bobigny. Jugé avec cinq autres membres de La France insoumise, il était poursuivi pour "rébellion" et "acte d'intimidation" lors de la perquisition annulée du 16 octobre 2018 au siège de LFI. Le délibéré est prévu pour le 9 décembre prochain.
Ce live est à présent terminé.
"JE NE SUIS PAS UN VOYOU !"
#Melenchon : "Relaxez-moi car un policier n'est pas fait pour courir après un politique mais après un bandit ! Je ne suis pas un voyou ! Je suis un homme honnête !" — Alexandra Gonzalez (@AlexandraGzz) September 20, 2019
#Melenchon sonne la charge contre le parquet et évoque en filigrane les violences policières durant les mouvements des Gilets Jaunes : "Quand on confond la protestation et l'insurrection, on obtient 22 personnes qui perdent un oeil, 5 une main, 2 qui meurent" — Alexandra Gonzalez (@AlexandraGzz) September 20, 2019
#Melenchon : "Mais c'est mon travail de me rebeller, je suis un Insoumis ! J'ai passé ma vie à faire ça ! Empêcher une expulsion, se battre contre un marchand de sommeil !" — Alexandra Gonzalez (@AlexandraGzz) September 20, 2019
#Melenchon tribun à la barre : "Si je suis le monstre que vous décrivez, le chef de cette horde sauvage qui enfonce des portes, alors messieurs les procureurs, demandez que je sois inéligible ! Ah mais non, vous passez la patate chaude aux juges !" — Alexandra Gonzalez (@AlexandraGzz) September 20, 2019
"Je ne suis pas un accusé. Je suis un condamné permanent", déclare Jean-Luc Mélenchon @A2PRL — Boris Kharlamoff (@BorisKharlamoff) September 20, 2019
"Le parquet qui me persécute (...) a encore une fois à cette occasion montrer comment il manier le #LawFare en demandant le renvoi", déclare Jean-Luc Mélenchon face au tribunal @A2PRL — Boris Kharlamoff (@BorisKharlamoff) September 20, 2019
"Nous ne sommes pas anti-flics", déclare @alexiscorbiere à la barre @A2PRL — Boris Kharlamoff (@BorisKharlamoff) September 20, 2019
Les prévenus vont - s’ils le souhaitent - se succéder à la barre pour exprimer leurs derniers mots @A2PRL — Boris Kharlamoff (@BorisKharlamoff) September 20, 2019
« Jamais dans ce dossier on ne lui a dit pourquoi il ne pouvait pas être présent » #Melenchon « Aucun ordre n’a été donné à JLM, le procureur ne lui a pas répondu » « Cetait une situation d’extrême tension qui n’était pas une bonne gestion de la situation » — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 14:49:59 +0000 2019
Me Davy a propos de « l’appel » de #Melenchon à ses soutiens : la perquisition « était un acte qui méritait d’être vu, ce n’était pas un appel à la violence » « Il n’y a eu aucune incitation à la violence » — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 14:46:11 +0000 2019
« Nous avions peur que le fichier des militants soit aspiré » à l’occasion de cette perquisition #Melenchon — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 14:42:42 +0000 2019
« Où est la justification de cette perquisition sans assentiment ? Les gens allaient fuir, aller se cacher dans des grottes? » « Cette provocation a sans doute eu des conséquences » #Melenchon — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 14:40:52 +0000 2019
Dès la première perquisition à son domicile, JL #Melenchon « comprend que cette perquisition n’est pas légitime, qu’elle est disproportionnée » — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 14:37:10 +0000 2019
« Il est question d’une perquisition vérolée qui porte atteinte aux droits de JL #Melenchon » — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 14:30:29 +0000 2019
Me Davy : « Deux enquêtes visent LFI, elles reposent sur des dénonciations » « Cela peut déclencher un sentiment d’injustice chez les personnes qui reçoivent la perquisition » #Melenchon — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 14:28:30 +0000 2019
« Un siège est un endroit où l’on n’entre pas comme ça » « Ce n’est pas rien d’aller perquisitionner dans ce parti en octobre 2018, au moment où cette opposition se montre particulièrement vigoureuse » #Melenchon — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 14:23:25 +0000 2019
Au tour de maître Mathieu Davy, avocat de JL #Melenchon « C’est la plus belle chose du monde que de faire œuvre politique. Est-ce un gros mot que de dire que la chose est politique ? » « Ce qui est certain c’est que la perquisition est politique » — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 14:21:40 +0000 2019
Maître Mikael Regis, avocat de l’attachée de presse Muriel Rozenfeld : « Mme Rozenfeld est devant vous pour avoir ouvert une porte le 16 octobre 2018 » #Melenchon — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 14:10:50 +0000 2019
« La question est de savoir si cet homme mérite d’avoir un casier judiciaire », estime l’avocate de Manuel Bompard qui demande elle aussi la relaxe #Melenchon — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 14:07:12 +0000 2019
Me Jade Dousselin avocate de Manuel Bompard : « M. Bompard ne voulait pas faire la révolution, il était exaspéré » par les conditions dans lesquelles se déroulait la perquisition #melenchon — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 14:03:35 +0000 2019
L'avocat demande la relaxe pour Alexis Corbière #Melenchon — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 13:25:19 +0000 2019
"Alexis Corbière a haussé le ton, pas pour l'intimider mais pour éveiller sa conscience. Il a en face de lui un policier armé, plus grand et plus athlétique que lui" #Melenchon — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 13:21:00 +0000 2019
Me Xavier Sauvignet avocat d'Alexis Corbière : "M. Corbière n'a empêché personne de faire son travail" "Peut-on menacer un policier en arme avec un smartphone ?" #Melenchon — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 13:11:17 +0000 2019
Me Croizet demande la relaxe pour Bernard Pignerol #Melenchon — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 13:03:20 +0000 2019
Me Croizet : "Au tribunal de Bobigny vous avez inventé un nouveau mode de convocation, la convocation par voie de presse" #Melenchon — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 12:46:13 +0000 2019
Me Croizet : "M. Pignerol a répété systématiquement qu'il voulait assister à la perquisition, pas l'empêcher" #Melenchon — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 12:28:31 +0000 2019
L'avocat de Bernard Pignerol, président de l'association L'Ere du peuple : "pourquoi le procureur, dans un moment extrêmement calme [au début de la perquisition] n'est pas sorti sur le palier pour expliquer ce qu'il se passait ?" #Melenchon — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 12:21:12 +0000 2019
Reprise de l'audience #Melenchon avec les plaidoiries de la défense — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 12:01:59 +0000 2019
« Ça fait un an que nous sommes mis au pilori. Tout ça pour ça » #Melenchon « Au fond on me reproche de parler fort, d’être un Méditerranéen » — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 10:49:58 +0000 2019
REACTION DE MELENCHON
"Si nous avions vraiment fait ce dont nous sommes accusés, il faudrait réclamer notre inéligibilité. Mais on nous demande de l'argent. Me garder, ce serait aller trop loin. Du coup, on me fait de la prison avec sursis. Ce qui veut dire que, quiconque m'accuserait et me ferait condamner m'enverrait automatiquement en prison."
"On se croirait dans l'arbitrage d'une cour de récréation pour une bagarre pour un ballon. Tout ça s'est dégonflé. Au fond, ils voulaient de l'argent. Il y en aura peut-être, même si le tribunal n'a pas encore rendu ses peines".
"Je risquais 10 ans. Au bout, il ne reste que trois mois avec sursis. Tout ce souk pour ça ? Le procureur dit au tribunal : 'Passez à quelqu'un d'autre la patate chaude d'envoyer Mélenchon en prison.' Et bien, je n'irai pas en prison."
"C'est normal que le tribunal soit pour l'application de la loi. Mais il y a le devoir d'insoumission. On me dit qu'il faut le faire a posteriori. A posteriori prendre la Bastille ? A posteriori, abolir les privilèges ? Non, il y a un devoir d'insurrection contre des méthodes violentes. Le point de départ de tout ça, c'est une mise en cause politique sur la base d'une dénonciation d'une élue d'extrême droite. Il y a un procès politique perdu par madame Belloubet, puisqu'il n'y a que de la prison avec sursis, avec un large arrosage d'argent pour tous ceux qui étaient dans ce prétoire."
"J'espère que le tribunal ne suivra pas ces réquisitions. Autant reconnaître que nous n'avons en aucune manière tenté de faire entrave à l'application de la loi. [...] Sur le plan moral, notre victoire est totale."
Dehors devant ses soutiens JL #Melenchon dénonce ceux qui ont lancé des poursuites « pour l’argent » « C’est la débandade politique de tous ceux qui sont en arrière plan » https://t.co/5sGehBuTxT — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 10:46:10 +0000 2019
« Maintenant on demande de l’argent. On voit que tout ça est en train de se dégonfler » assure JL #Melenchon à sa sortie. « Maintenant nous espérons la relaxe » — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 10:42:59 +0000 2019
REACTION DE MÉLENCHON
"Les réquisitions justifient notre demande de relaxe. On a monté un procès immense qui a fonctionné exclusivement sur les images d'une émission de divertissement. Le procureur lui-même reconnait qu'au pire des cas, il y a outrage. Si j'avais été aux prises avec un voisin bruyant, il n'y aurait pas eu de procès. La diffusion de ces images a rendu malades ces policiers, ce n'est pas moi qui les ai diffusées ! C'est Quotidien, alors ils devraient faire un procès à la chaîne de télévision."
Lachaud, Bompard et Corbière : 8000 euros requis Rozenfeld : 2000 euros #Melenchon — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 10:31:15 +0000 2019
Procureur : "Aucun parquet ne prévient à l'avance de ce qu'il va se passer" #Melenchon "En effet il y a des notes qui remontent à la chancellerie, mais aucune instruction" — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 10:23:44 +0000 2019
Procureur : "quand on a fait venir les caméras, on ne peut pas dénoncer ce qui a été l'élément permettant de constater les infractions" #Melenchon — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 10:21:42 +0000 2019
Procureur : "nos supporters, ce sont 67 millions de personnes. C'est l'intérêt général. Nous ne pouvons pas nous laisser impressionner par votre nombre" #Melenchon — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 10:16:50 +0000 2019
Au tour du procureur adjoint pour le réquisitoire #Melenchon "Je rejoins JL Melenchon sur plusieurs points : c'est une culture politique aux cheveux gris. On empoigne, on tire, on pousse, on hurle" — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 10:13:09 +0000 2019
La vice-procureure est revenue sur l'ensemble des infractions pour lesquelles sont poursuivis les prévenus. "Je veux vous dire ce sentiment de gâchis, de policiers et de magistrats méprisés, de gâchis politique et humain" #Melenchon — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 10:09:34 +0000 2019
Parquet : "Nous avons l'habitude de juger des actes de rébellion de défense, lors d'interpellations. Là, nous sommes dans une rébellion par l'attaque" #Melenchon — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 09:55:30 +0000 2019
Parquet (vice-procureure) : "C'est un procès hors normes. Le réquisitoire est contenu dans les vidéos" "Personne n'est au dessus des lois et certains se doivent d'être exemplaires" #Melenchon — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 09:47:14 +0000 2019
Rappel : les parties civiles ont réclamé entre 1 euro et 10000 euros selon les cas au titre des dommages intérêts #Melenchon — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 09:44:04 +0000 2019
A venir tout de suite : les réquisitions du parquet. Cet après-midi : plaidoiries de la défense #Melenchon — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 09:40:41 +0000 2019
Dehors les soutiens de #Melenchon sont encore quelques dizaines devant le tribunal https://t.co/l3uGBMxb8j — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 09:37:20 +0000 2019
Séance suspendue pour 15 minutes #Melenchon — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 09:29:54 +0000 2019
Dupond Moretti : "il y a des mômes ici qui n'ont pas été sénateurs. Qui ont trois mots de vocabulaire, de grosses difficultés sociales. Quel signal vous leur avez donné ? C'est un signal catastrophique un élu qui n'assume rien au seul motif qu'il est un parlementaire" #Melenchon — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 09:28:56 +0000 2019
Dupond Moretti : "bien sûr vous êtes le Lula français... Vous ne leurrez personne avec cette histoire de procès politique. Arrêtez votre délire paranoïaque" #Melenchon — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 09:25:24 +0000 2019
Dupond Moretti : "Vous savez très bien que vous n'encourez pas de prison" "Vous n'avez aucun courage M. #Melenchon" "Vous n'allez pas au bout de la démarche. Il fallait récuser le tribunal" — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 09:22:29 +0000 2019
Me Dupond-Moretti cite les trois policiers qu'il défend : "à quoi servirions nous si ceux qui font la loi ne la respectent pas ?" #Melenchon Aux prévenus : "les explications que vous donnez sont pathétiques" — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 09:18:03 +0000 2019
"Nous ne voulons pas tomber dans le piège de la propagande politique" "Rébellion et intimidation ont été préméditées" #Melenchon — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 08:43:08 +0000 2019
Maître David Lepidi (parties civiles) : "Depuis un an M. #Melenchon n'a pas apporté la moindre preuve de ses affirmations" "C'est une propagande politique aux fins d'instrumentation de la justice" — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 08:35:17 +0000 2019
Avocat des parties civiles : "il y a eu une volonté de créer un bidule politique, mûri depuis 7 heures du matin par JL #Melenchon" "Ce procès en est la suite" "Pour certains c'était un cirque organisé, pour les autres une véritable scène de violence" — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 08:31:28 +0000 2019
Le vice-procureur a réclamé 1 euro de dommages et intérêts. Les trois policiers 3000 euros chacun #Melenchon — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 08:24:59 +0000 2019
Maître François Saint-Pierre : "M. #Melenchon a diffusé des messages bien loin des réalités de la justice, des calomnies" — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 08:23:22 +0000 2019
L'avocat des policiers cite la réforme Taubira de 2013 interdisant au garde des sceaux de donner des instructions au parquet, un moyen de lutter contre le #lawfare que dénonce #Melenchon — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 08:19:12 +0000 2019
Erratum : "une nécessité démocratique" #tweetprecedent #Melenchon — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 08:15:56 +0000 2019
"On ne se rend pas compte de l'impact dans la société de dire qu'on ne peut pas perquisitionner un parti politique" "Les policiers n'ont pas violé la Constitution. Il faut le dire" "La législation sur le financement des partis politiques est une nécessité politique" #Melenchon — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 08:14:46 +0000 2019
La parole est à la défense de trois des policiers qui se sont constitués partie civile #Melenchon "Pour eux le plus grand préjudice à été d'avoir été taxés de police politique. Qu'en saviez-vous de leurs convictions" — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 08:10:38 +0000 2019
"Cela fait plus de 20 ans que mon client est dans la magistrature, il n'avait jamais subi cela" "Le fait de s'en prendre à lui va bien au-delà de sa personne. La France entière y a assisté" #Melenchon — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 08:05:05 +0000 2019
"Les prévenus ont obtenu par la force que nous arrêtions l'opération" "Les tentatives d'intimidation des autorités judiciaires sont courantes. Mais celle-ci est inédite par son ampleur, par la qualité des auteurs" #Melenchon — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 08:01:19 +0000 2019
"M. #Melenchon savait très bien qui était le procureur. La vidéo parle, il y a eu une première discussion entre eux" "Il va jusqu'à nous dire qu'il ne s'en souvient pas. C'est extraordinaire alors que tout est filmé" — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 07:58:06 +0000 2019
"Nous sommes derrière cette porte qui menace de céder à tout instant" "Puis une véritable horde entre dans la salle de réunion où les policiers rédigent les actes de la perquisition. C'est une scène ahurissante" #Melenchon — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 07:52:44 +0000 2019
"M. #Melenchon a appelé à résister 'par tous les moyens possibles' , cela veut dire y compris de manière violente" "Les magistrats et les policiers étaient inquiets pour l'opération mais aussi pour eux mêmes" — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 07:48:21 +0000 2019
"Cette perquisition était parfaitement légale. Un simple dispositif de filtrage était installé à l'entrée des locaux" "Au début tout était calme, serein avec M. Bompard. Jusqu'à la venue de M. #Melenchon et que les prévenus en décident autrement" — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 07:44:57 +0000 2019
"Dans l'enceinte judiciaire ce n'est pas celui qui parle le plus fort qui a raison" "ce sont des actes d'intimidation contre l'autorité judiciaire comme on en juge tous les jours, en comparution immédiate" #Melenchon — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 07:40:47 +0000 2019
"On nous fait passer pour des pantins aux ordres du pouvoir politique" "le justice bashing par des responsables politiques ce n'est pas rassurant" #Melenchon — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 07:37:41 +0000 2019
C'est l'avocat du vice-procureur Jérôme Marilly qui parle. Un magistrat "bousculé, humilié" parce qu'il "exerçait sa mission" #Melenchon — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 07:35:07 +0000 2019
Reprise de l'audience. L'heure des plaidoiries des parties civiles #Melenchon — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 07:31:23 +0000 2019
Au 2e jour du procès #Melenchon l'audience va bientôt reprendre. Au programme, réquisitoire et plaidoiries. LT à suivre @LCI — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Fri Sep 20 07:23:37 +0000 2019
RÉACTION
"C'était passionnant", a ironisé Jean-Luc Mélenchon à la sortie de la première journée d'audience.
AUDIENCE
Cette première journée de procès vient de se terminer à l'instant à Bobigny.
DUEL
Ce premier jour d'audience a offert un duel entre deux tribuns, Jean-Luc Mélenchon et Eric Dupont-Moretti. Récit.
Mélenchon-Dupond-Moretti, le duel des orateurs au cœur du premier jour de procès
TÉMOIGNAGE DE POLICIER
Le policier poursuit « La perquisition se déroulait dans un cadre légal, avec l autorisation d’un juge. Et on avait nos armes mais comme dans toute perquisition ! Rien d’exceptionnel, je dirais même qu’on a été conciliants car on a laissé les gens filmer avec leurs téléphones...» — Alexandra Gonzalez (@AlexandraGzz) September 19, 2019
EXPLICATIONS
Le député Alexis Corbière est à la barre. Il revient sur la séquence diffusé l'an passé par Quotidien où on le voit crier sur un policier.
Des explications qui ne semblent pas satisfaire le policier en question.
Alexis Corbière revient sur cette scène où on le voit crier sur un policier après une bousculade. « Cette manière de monter le ton, c’était pour aller vers l’apaisement ! Car ce policier ne m’écoutait plus... » Assis derrière, le policier en question secoue la tête et rit jaune. — Alexandra Gonzalez (@AlexandraGzz) September 19, 2019
JOUTE VERBALE
Jean-Luc Mélenchon et Éric Dupont-Moretti continuent à se provoquer pendant cette audience.
Là par contre j’ai bien entendu Mélenchon dire « la camomille faut la boire et pas la fumer » à Dupond-Moretti. — Julien Muguet (@julienmuguet) September 19, 2019
INTERROGATOIRE
Après le député Bastien Lachaud, c'est au tour de Manuel Bompard, eurodéputé, d'être entendu.
Interrogatoire vite terminé, le rythme s’accélère. On passe à Manuel Bompard, eurodeputé, premier arrivé sur les lieux avec les policiers et magistrats. #Melenchon — Alexandra Gonzalez (@AlexandraGzz) September 19, 2019
ÇA REPREND
On passe au troisième interrogatoire, celui du député Bastien Lachaud. Il explique que sur place, il a été inquiet de voir que les enquêteurs «aspiraient nos amendements, nos agendas, les propositions de loi. Je me suis demandé si les droits constitutionnels étaient respectés.» — Alexandra Gonzalez (@AlexandraGzz) September 19, 2019
CAMOMILLE
L'incident, décrit sur le compte Twitter de Jean-Luc Mélenchon.
Dupont-Moretti pète les plombs ! Il tape du poing sur la table et hurle : « tête de noeud », puis interroge « conseiller d’État, ça ? » à propos de @BernardPignerol . Séance suspendue ! Dans la salle ça crie : « camomille ! camomille ! ». #StopLawfare — Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) September 19, 2019
PROVOC
Après la séquence où Eric Dupond-Moretti s'énerve fortement, Jean-Luc Mélenchon lui conseille de prendre "un petit peu de camomille", clin d'oeil aux conseils ironiques que ne cessent de s'envoyer les deux hommes depuis quelques jours. Des invectives qui conduisent le président à suspendre l'audition de Bernard Pignerol, le patron de L'Ere du Peuple.
#MELENCHON Grosse colère de Me Dupond-Moretti qui reproche aux Insoumis de lui adresser des remarques désobligeantes : "J'aurais pu déposer une plainte contre vous, je ne l'ai pas fait (...) moi aussi je peux hurler." — Clément Parrot (@CParrot) September 19, 2019
REACTION
L'ex-chargé de mission de l'Elysée, récemment arrivé sur Twitter et régulièrement évoqué par Jean-Luc Mélenchon lors de son interrogatoire, n'a pas pu s'empêcher de dire ce que lui inspirait ces prises à partie, depuis son compte.
Quel étonnement de voir l'effroi sur le visage de ces notables qui vivent de la politique depuis des années, surfant sur la misère des gens ordinaires, prônant l'égalitarisme, mais qui devant un tribunal n'acceptent pas d'être traités comme les gens ordinaires... #justicepourtous — Alexandre Benalla (@ABenalla_) September 19, 2019
Cinq autres prévenus doivent encore être entendus, ainsi que les parties civiles. Pour un procès #Melenchon au pas de course qui doit se terminer demain. — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Thu Sep 19 14:41:00 +0000 2019
#Melenchon retourne s'asseoir, la séance est suspendue pour 15 minutes — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Thu Sep 19 14:30:18 +0000 2019
La vice-procureure demande à JL #Melenchon ce qu'elle devra dire à un simple justiciable si une personne publique refuse de se soumettre à l'autorité judiciaire. #Melenchon : "le consentement à l'autorité ne peut pas vivre sans respect de la personne". — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Thu Sep 19 14:15:07 +0000 2019
"parlez nous de cette frontière entre l'insoumission et l'infraction" lance la vice-procureur à #Melenchon. "J'appartiens à une école de pensée qui a fait de l'insoumission le moteur" "je ne me soumets pas à un ordre dont je ne comprends ni le sens ni celui qui l'a émis" — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Thu Sep 19 14:07:57 +0000 2019
"Sur la vidéo, on voit Alexis Corbière non pas hurler mais essayer de calmer" assure #Melenchon suscitant des sourires parmi les parties civiles — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Thu Sep 19 14:00:19 +0000 2019
Ça continue. L’avocat : « vous nous dites que l’homme a la cravate (le procureur), vous pensiez que c’était un commissaire. Avez vous pensé que vous poussiez un policier ? » « Je n’ai aucun raison de l’avoir poussé. Peut être faut il voir à nouveau ces images pour comprendre » — Vincent Michelon (@vincentmichelon) September 19, 2019
L’avocat du procureur qui s’est porté partie civile à JL #Melenchon : « contestez vous le geste ? Vous n’avez poussé personne ? » « Je n’ai poussé personne violemment » « Alors les images mentent ? » « Elles mentent depuis 2000 ans » répond Melenchon — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Thu Sep 19 13:50:20 +0000 2019
« Vous êtes sortis sans nous faire signer le moindre papier et vous voudriez me faire dire que j’ai bénéficié d’un traitement de faveur? » « Ce jour là les seules vraies violences ce sont mes amis qui les ont subies » #Melenchon — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Thu Sep 19 13:46:43 +0000 2019
« Ne me dites pas que j’ai un traitement de faveur. Voilà un an que suis mis au pilori » #Melenchon — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Thu Sep 19 13:39:10 +0000 2019
#Melenchon « Je ne suis pas un citoyen lambda. Je suis un député, investi d’un certain nombre de droits. C’est la loi. Entrer chez moi à 7h du matin ? On pouvait me prévenir, me téléphoner. On l’a fait pour Benalla » — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Thu Sep 19 13:36:35 +0000 2019
#Melenchon « il y a une chaîne de commandement et de connivence, surtout pour ceux qui étaient avant au Parti socialiste » « Ils trouvent une occasion extraordinaire de mettre la machine en branle contre une personne qu’ils détestent » — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Thu Sep 19 13:20:39 +0000 2019
#Melenchon « Madame Belloubet était au courant de cette opération. Elle ment » — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Thu Sep 19 13:17:55 +0000 2019
#Melenchon « Un effet de système a une logique. Les instructions sur des cas personnelles sont interdites. Mais dans certains cas le procureur a le devoir d’informer le cabinet du ministre » « Je ne peux pas croire que l’on n’a pas informé le ministre avant » — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Thu Sep 19 13:17:07 +0000 2019
#Melenchon harangue le tribunal : « Ceux qui agissent le font depuis le début pour des raisons obscures » « C’est un procès politique. Le résultat attendu était de me nuire » Dupond Moretti : « c’est un procès politique ? vous m’avez mis là dedans. Avez vous une preuve ? » — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Thu Sep 19 13:11:18 +0000 2019
#Melenchon : « je ne présente aucune excuse pour avoir dit ‘ce n’est pas la police républicaine’ — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Thu Sep 19 13:07:39 +0000 2019
Dupond Moretti : « Est-ce que vous présentez des excuses » aux policiers ? #Melenchon face aux policiers :« Pas un instant je n’ai oublié qui vous étiez », dit-il avant de se lancer dans l’explication de sa phrase « ma personne est sacrée » — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Thu Sep 19 13:06:24 +0000 2019
Dupond-Moretti : « Vous connaissez un peu la loi qui régit la perquisition. Manuel Bompard était le témoin de la perquisition. La loi ne prévoit pas que vous y entriez vous aussi » #Melenchon : « rien ne l’empêchait ! » — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Thu Sep 19 12:59:01 +0000 2019
Dupond-Moretti : « vous soutenez que vous ne saviez pas que c’etait des policiers mandatés par l’autorité judiciaire ? » #Melenchon « quand un ordre n’est pas conforme à votre code de déontologie, vous devez désobéir » — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Thu Sep 19 12:52:14 +0000 2019
Début de la joute verbale entre #Melenchon et Dupond Moretti. Melenchon : « Où voulez vous en venir ? Soyez offensif, quoi! » — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Thu Sep 19 12:46:23 +0000 2019
Eric Dupond-Moretti à JL #Melenchon : « les policiers sont là parce que l’autorité judiciaire leur a demandé de faire leur boulot. Vous le savez non ? Melenchon : « si vous le dites » — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Thu Sep 19 12:44:42 +0000 2019
#Melenchon « j’appartiens à une génération politique qui dans les années 70 parlait fort » « Nous les Méditerranéens, nous parlons fort » — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Thu Sep 19 12:42:28 +0000 2019
#Melenchon « Je peux vous dire sur l’honneur, à ce moment je ne savais pas qui était cet homme avec cette cravate » (il s’agissait en réalité du procureur) — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Thu Sep 19 12:38:37 +0000 2019
#melenchon « si j’avais voulu entrer de force, j’aurais pris la troisième porte » « Nous ne sommes jamais entrés dans la salle de la perquisition » « Quand j’appelle à se rassembler (cela veut dire) tenez vous droit » — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Thu Sep 19 12:36:27 +0000 2019
#melenchon « Accuser un Insoumis de rébellion est une forme de pleonasme » « Je n’ai jamais opposé de résistance » — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Thu Sep 19 12:32:55 +0000 2019
#Melenchon « A aucun moment je ne me sens coupable de quoi que ce soit. À quel moment dans ma vie me suis-je défilé ? » « Est-ce que j’aurais dû agir autrement ? Je n’en sais rien. Il est clair que si j’avais vu la caméra de @Qofficiel j’aurais pris un air plus élégant » — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Thu Sep 19 12:31:38 +0000 2019
#melenchon « Je n’ai bousculé, frappé personne » « Je suis malentendant, et dans le vacarme je ne distingue plus ce qu’on me dit. Alors je suis ma pensée » « J’ai toujours parlé trop fort » — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Thu Sep 19 12:29:09 +0000 2019
#Melenchon « Je n’ai cessé de me comporter comme un militant politique » « Je ressens à ce moment un extraordinaire sentiment d’humiliation. Pourquoi suis je traité de cette manière là ? » — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Thu Sep 19 12:27:11 +0000 2019
#Melenchon : « quand j’arrive en bas du siège on me dit ‘vous ne pouvez pas rentrer’. Bien sûr que si je vais entrer. Pour une raison : la responsabilité morale que j’éprouve (...) à l’égard de ceux qui ont voté pour moi à la présidentielle. Ils sont 600000 » — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Thu Sep 19 12:24:11 +0000 2019
JL #Melenchon : « ma journée a commencé dans une ambiance de confusion, de sidération. C’est un moment d’extrême violence » « A mesure que j’approche du siège je mesure l’ampleur de ce qui est fait contre moi » — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Thu Sep 19 12:22:13 +0000 2019
Fin du visionnage. JL #melenchon est appelé à la barre. « La matérialité des faits qu’on vous reproche est établie » commence le président. — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Thu Sep 19 12:20:33 +0000 2019
Le visionnage se poursuit, cette fois avec des vidéos filmées avec des téléphones portables durant la perquisition. — Vincent Michelon (@vincentmichelon) September 19, 2019
CE QU'IL FAUT RETENIR
- Le procès de Jean-Luc Mélenchon et de cinq autre prévenus, notamment pour "rébellion" et "acte d’intimidation" durant la perquisition au siège de LFI le 16 octobre 2018, s’est ouvert jeudi.
- À l’ouverture, le parquet a demandé le report du procès au motif qu’une partie des prévenus n’avaient pas reçu certaines pièces comme l’enquête de l’IGPN. Le tribunal a rejeté cette demande.
- La défense des Insoumis estime que la procédure est "viciée" et des requêtes en nullité devraient être déposées, certains prévenus affirmant notamment ne pas avoir reçu la convocation à comparaître.
L’audience #Melenchon va reprendre. Les six prévenus sont déjà installés — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Thu Sep 19 11:56:06 +0000 2019
A sa sortie JL #Melenchon est à nouveau accueilli sous les applaudissemenfs de ses soutiens et le slogan "résistance" https://t.co/PpoeHbw2nV — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Thu Sep 19 10:57:34 +0000 2019
L'audience est suspendue. Reprise du LT de ce procès à 14h00 #melenchon — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Thu Sep 19 10:39:09 +0000 2019
Nous allons maintenant revoir, en ligne cette fois, la partie de la séquence où le son manquait. C'est reparti pour 20 minutes supplémentaires #Melenchon — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Thu Sep 19 10:16:48 +0000 2019
Un incident technique qui n'est pas sans faire réagir le leader insoumis, qui vise à nouveau la ministre
Moment lunaire au tribunal de #Bobigny . On regarde les images de #Quotidien ... sans le son, qui avait apparemment été enregistré par France Inter. Le procès politique des insoumis organisé par Belloubet tourne à la farce muette. — Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) September 19, 2019
Nouveau problème technique. Il manque le son sur une partie de la séquence actuellement visionnée. Dans la séquence integrale mise en ligne par @Qofficiel le son était présent du début à la fin — Vincent Michelon (@vincentmichelon) September 19, 2019
L'ordinateur fourni pour voir la séquence a été prêté par l'assistant parlementaire de JL Melenchon — Vincent Michelon (@vincentmichelon) September 19, 2019
La diffusion de la séquence integrale vient enfin de commencer — Vincent Michelon (@vincentmichelon) September 19, 2019
"Pierre Joxe, ancien ministre de l'intérieur, est venu soutenir la police. Mes clients sont vachement contents" grince en passant Me Dupond Moretti à propos du soutien de l'ex ministre à Melenchon — Vincent Michelon (@vincentmichelon) September 19, 2019
Par chance, un Mac a été trouvé dans la salle d'audience. Il serait susceptible de lire la clé USB. — Vincent Michelon (@vincentmichelon) September 19, 2019
La défense reproche le "parti pris editorial" de la sequence diffusée. En fait, le président n'arrive pas à faire lire sur un ordinateur la clé USB contenant la séquence intégrale sans montage des 40 minutes — Vincent Michelon (@vincentmichelon) September 19, 2019
ACCUSÉ ET LIVE-TWEETER
A noter que, pendant le procès, les comptes Twitter des prévenus ne sont pas sous silence. Ainsi, Jean-Luc Mélenchon y va de ses commentaires, comme Manuel Bompard, ou relaie le live-tweet fait par la France insoumise. L'un d'entre eux, notamment, pointe l'évolution du témoignage d'une policière, à l'origine de la présence de l'attachée de presse du mouvement, Muriel Rozenfeld.
Le président du tribunal souligne que l’une des policières a changé de version entre son témoignage à l’IGPN et aujourd’hui. Encore l’indice d’un montage pour charger les insoumis dans ce procès politique. #StopLawfare — Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) September 19, 2019
La séquence est un extrait de l'émission Quotidien relatant d'abord le Facebook live ouvert par JL #Melenchon lors de la 1re perquisition qui avait eu lieu à son domicile puis la séquence de la perquisition au siège des Insoumis (mais pas en intégralité) — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Thu Sep 19 08:54:04 +0000 2019
Le président demande à ce que la séquence de la fameuse perquisition soit visionnée à l'audience #Melenchon — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Thu Sep 19 08:32:38 +0000 2019
Les parties civiles se disent prêtent à plaider sans renvoi du procès à condition que la défense ne fasse pas de requête en nullité. Avocat de Jean Luc #Melenchon : "vous avez un dispositif policier énorme pour ce procès et vous demandez un renvoi" — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Thu Sep 19 08:03:01 +0000 2019
Le président à Jean-Luc #Melenchon : "vous acceptez de comparaitre ?" - "je crois que je n'ai pas trop le choix" — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Thu Sep 19 07:50:39 +0000 2019
T-SHIRT
Clin d’œil à cette phrase prononcée par Jean-Luc Mélenchon lors de la perquisition de son domicile, des t-shirts avec la mention "Ma personne est sacrée #StopLawfaire" sont distribués à l'extérieur du tribunal de Bobigny.
Dehors, à volonté : pic.twitter.com/5TW9dh7Pvt — Laïreche Rachid (@RachidLaireche) September 19, 2019
Début de l'audience #Melenchon. Manuel Bompard est le premier appelé pour le rappel des faits reprochés : "rébellion" et "rébellion en réunion" — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Thu Sep 19 07:38:21 +0000 2019
A propos du soutien de l'ancien ministre de l'intérieur Pierre Joxe, Alexis Corbière rappelle que c'est un "ami proche" de #Melenchon qui fut "joxiste" à ses débuts en politique — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Thu Sep 19 07:36:00 +0000 2019
Jean-Luc #Melenchon vient d'accueillir un nouveau soutien dans la salle, l'ancien ministre socialiste Pierre Joxe — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Thu Sep 19 07:22:12 +0000 2019
Les six prévenus sont déjà dans la salle d'audience, ainsi que plusieurs parties civiles. En soutien à #Melenchon dans la salle : les députés Adrien Quatennens, François Ruffin, Eric Coquerel ainsi que l'ex-socialiste Marie-Noelle Lienemann — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Thu Sep 19 07:08:22 +0000 2019
#Melenchon https://t.co/YKJImx1NIQ — Vincent Michelon (@vincentmichelon) Thu Sep 19 06:55:31 +0000 2019
HERVE TEMIME SUR LCI
🗣 Me Temime, sur les accusations de @JLMelenchon contre la justice : "Il a le droit de se défendre comme il veut. Est-ce que pour autant on est dans une forme de combat à mort entre juge et politique ? Je ne crois pas tellement plus qu'avant". 📺 @EliMartichoux #LaMatinaleLCI . pic.twitter.com/S7V1mCAFMg — La Matinale LCI (@LaMatinaleLCI) September 19, 2019
JEAN-LUC MÉLENCHON
Plusieurs dizaines de soutiens sont rassemblés devant les portes du tribunal, scandant "résistance" et chantant la Marseillaise #Melenchon pic.twitter.com/ufwWndF2cD — Vincent Michelon (@vincentmichelon) September 19, 2019
Les soutiens de #Melenchon présents devant le tribunal ont déployé une banderole contre les "procès politiques" pic.twitter.com/c8W7dEkdpk — Vincent Michelon (@vincentmichelon) September 19, 2019
ARRIVÉE DE JEAN-LUC MÉLENCHON
Au tribunal correctionnel de Bobigny pour le procès #Melenchon . Le leader des Insoumis vient d'arriver à proximité du tribunal avec ses soutiens. LT à suivre @LCI — Vincent Michelon (@vincentmichelon) September 19, 2019
HERVE TEMIME SUR LCI
"On ne peut pas opposer le pouvoir politique à l'autorité judiciaire", a réagi Me Hervé Temime, avocat pénaliste et invité d'Elizabeth Martichoux. "La séparation des pouvoirs est une règle capitale de notre démocratie".
L'avocat a balayé les accusations de l'existence d'une justice politique en France : "Il n'y a pas de tournant. Chaque fois que des politiques étaient mis en cause, il y a toujours eu une espèce de confrontation".
ÉRIC COQUEREL SUR LCI
🗣 @ericcoquerel , sur le "procès #Mélenchon " : "On est perquisitionnés comme le grand banditisme l'est : avec 100 policiers, équipés de gilets pare-balles, qui sont arrivés sans nous prévenir...". 📺 #LaMatinaleLCI de @PascaledeLaTour sur #LCI #La26 . pic.twitter.com/cpSdpaIKXl — La Matinale LCI (@LaMatinaleLCI) September 19, 2019
ERIC COQUEREL SUR LCI
L'Insoumis Eric Coquerel, invité de la matinale de LCI, s'est exprimé à quelques heures de l'ouverture du procès de Jean-Luc Mélenchon et de cinq autres membres de La France Insoumise, notamment pour "rébellion". "C’est un procès d’exception donc un procès politique", a dénoncé le député LFI de Seine-Saint-Denis. "Nous sommes traités de manière anormale" a-t-il poursuivi, arguant du fait que Jean-Luc Mélenchon n'avait pas été prévenu de la perquisition au siège du parti. "La démesure est dans l'action du gouvernement", a-t-il conclu.
Il présente ce rendez-vous judiciaire comme un "procès politique" à son encontre. Le député et leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, comparaît jeudi 19 et vendredi 20 septembre devant la 16e chambre du tribunal correctionnel de Bobigny, près d'un an après la houleuse séquence filmée qui a conduit à l'interruption d'une perquisition au siège de LFI, le 16 octobre 2018. Il s'était opposé avec virulence à cette perquisition menée dans le cadre deux enquêtes préliminaires du parquet de Paris sur les comptes de campagne et sur les conditions d'emplois d'assistants d'eurodéputés.
Face à 17 parties civiles, notamment des policiers et des magistrats, représentés notamment par maître Eric Dupond-Moretti, Jean-Luc Mélenchon est poursuivi pour "acte d'intimidation envers un magistrat", "acte d'intimidation envers un dépositaire de l'autorité publique", "rébellion commise en réunion", "rébellion" et "provocation directe à la rébellion". Plusieurs prévenus comparaissent avec lui : les députés de Seine-Saint-Denis Alexis Corbière et Bastien Lachaud, respectivement pour "acte d'intimidation" et "rébellion", l'eurodéputé Manuel Bompard (pour "rébellion"), le conseiller d'Etat et président de l'association L'Ere du peuple Bernard Pignerol ("acte d'intimidation" et "rébellion") ainsi que la responsable presse de LFI Muriel Rozenfeld ("rébellion").
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40 minutes de tensions
Le 16 octobre 2018, la tentative de perquisition au siège de LFI, dont "Quotidien" a récemment diffusé l'intégralité, s'était traduite par un long face-à-face particulièrement tendu entre les responsables du mouvement, rapidement rejoints par Jean-Luc Mélenchon, les policiers et le magistrat présents sur place. "La République, c'est moi", avait notamment tonné le député des Bouches-du-Rhône, nez-à-nez avec un représentant des forces de l'ordre, appelant ses soutiens à "enfoncer" la porte du siège perquisitionné avant de participer à une bousculade. Il avait aussi dénoncé "une énorme opération de police politique", ayant filmé en direct, plus tôt dans la journée, une perquisition à son propre domicile.
De retour d'un déplacement au Brésil, où il a rencontré l'ex-président Lula incarcéré, Jean-Luc Mélenchon publie un ouvrage, Et ainsi de suite, pour dénoncer "un procès politique", se disant victime du pouvoir. Il a également mis en cause la ministre de la Justice Nicole Belloubet, assurant qu'elle refusait d'ouvrir une enquête pour "violation du secret de l'instruction" par crainte d'être à son tour la cible de la justice. Des accusations que la garde des Sceaux a qualifiées "d'indignes" et "d'absurdes".
Sur Facebook, LFI a prévu "un rassemblement pacifique de soutien pendant deux jours" devant le tribunal de grande instance. Jean-Luc Mélenchon a lui-même appelé au rassemblement "dès 7h30" sur place, soit deux heures avant le début prévu de l'audience, "contre le procès politique des Insoumis".
Des procédures contestées
La défense de Jean-Luc Mélenchon ne devrait pas demander le report du procès, selon les informations recueillies par LCI. Mais l'avocat Mathieu Davy devrait déposer plusieurs requêtes en nullité, contestant des points de procédures, comme l'envoi des convocations aux prévenus, début juillet, alors que l'information avait déjà fuité dans la presse.
"L'acte d'intimidation envers un magistrat pour qu'il accomplisse ou s'abstienne d'acte de sa fonction" est passible de dix ans de prison, et 150.000 euros d'amende. La peine maximale est similaire lorsqu'il s'agit d'un dépositaire de l'autorité publique. Un acte de "rébellion commise en réunion" est quant à lui passible de trois ans de prison et de 45.000 euros d'amende, contre deux ans et 30.000 euros pour un acte de "rébellion". La "provocation directe à la rébellion", enfin, est passible de 2 mois de prison et 7500 euros d'amende.
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