Quand Mélenchon invoque "Booba et Kaaris" pour justifier (encore une fois) ses propos avec Macron

DISQUE RAYE - Le leader de la France insoumise, raillé pour avoir minimisé ses propos sur un président "xénophobe" lorsqu'il s'est retrouvé face à Emmanuel Macron vendredi 7 septembre à Marseille, s'est de nouveau justifié ce dimanche à l'occasion de l'université d'été de "Nos causes communes". En faisant référence au procès des deux rappeurs...
Jean-Luc Mélenchon, Acte II. Au surlendemain de sa rencontre à Marseille avec Emmanuel Macron, où il avait minimisé ses propos sur un président "xénophobe", suscitant des railleries tant à gauche qu’à droite, le leader de la France Insoumise a décidé de se justifier une nouvelle fois pour expliquer cette étonnante volte-face.
Il a choisi pour l'occasion l'université d'été de "Nos causes communes", le mouvement commun de la gauche du PS et du MRC, qui s'est tenue à Marseille ce week-end. "Le jour où Emmanuel Macron traîne dans les rues de Marseille à minuit et demi, que je m'y trouve comme député de la circonscription, et qu'il vient à ma rencontre; eh bien oui, j'assume ma responsabilité et je ne joue pas un épisode de Booba et Kaaris", a déclaré l'élu de la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône.
Samedi, Jean-Luc Mélenchon était déjà revenu sur cette rencontre controversée en plaidant "le respect que l'on doit à la République" : "Je ne vais pas à minuit et demi dans un bar m’engueuler avec le président de la République. Il est à Marseille, dans ma circonscription. Il y a une dimension de respect. On vit ensemble. Ce n’est pas une atmosphère où on se met des gifles. Il le sait que je suis son opposant", avait-il lancé durant la marche pour le climat.
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Retrouvant toute sa gouaille de tribun, Jean-Luc Mélenchon a également lancé ce dimanche à Marseille un clin d'oeil appuyé à la gauche du Parti socialiste. "Je ne suis pas venu vous séduire, ni vous courtiser, ni vous admonester non plus d’ailleurs, ni vous reprocher vos nombreuses erreurs, car vous pourriez me faire remarquer que j’en ai partagé un certain nombre avec vous", a assuré le député des Bouches-du-Rhône, qui a lui-même quitté le PS en 2008.
"Je suis venu pour vous dire que vos décisions, vos discussions, sont attendues, regardées, et que bien sûr j’ai le cœur plein de l’enthousiasme que serait une décision de votre part, qui vous conduirait à bifurquer vos chemins pour les porter en jonction avec les nôtres; que finisse cette longue solitude pour moi d’avoir été séparé de ma famille intellectuelle et affective", a poursuivi l’ancien sénateur socialiste. "Parce que si chaleureuse qu'aient été les rencontres qui m'ont permis de construire avec d'autres cette force (LFI), mes amis, vous nous manquez", a-t-il ajouté.
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