Recadrage de Macron, impôts, frais de coiffeur… : les dix phrases à retenir de l'interview de Hollande

Publié le 14 juillet 2016 à 14h10
Recadrage de Macron, impôts, frais de coiffeur… : les dix phrases à retenir de l'interview de Hollande

PUNCHLINES – Le président de la République s'est livré jeudi durant 45 minutes à l'exercice de la traditionnelle interview du 14 juillet, la dernière de son quinquennat. Metronews vous donne, en dix phrases, l'essentiel à en retenir.

Recadrage d'Emmanuel Macron, deux jours après le premier grand meeting tenu par le ministre de l’Economie, conséquences du Brexit, présidentielle de 2017… Face à David Pujadas et à Gilles Bouleau jeudi 14 juillet, François Hollande a balayé tous les sujets du moment : 

Sur Emmanuel Macron :
"Il y a des règles à respecter" quand on est au gouvernement : "la solidarité, l'esprit d'équipe, être à plein temps dans sa tâche", ( ) et "servir jusqu'au bout", sans "démarche personnelle et encore moins présidentielle". "Respecter ces règles c'est rester au gouvernement, ne pas les respecter, c'est ne pas rester au gouvernement".

► Sur les impôts :
"Je ne ferai de baisse d'impôts que si nous avons la certitude d'avoir une croissance supérieure à celle de cette année"

► Sur sa promesse d'inverser la courbe du chômage :
"Nous aurons une baisse du chômage à la fin de l'année, mais un chômage qui restera trop élevé."

► Sur l'opposition à la loi Travail :
"Quand je vais terminer mon mandat, je préfère pouvoir dire que sur un sujet essentiel, le travail, et un sujet majeur, l'emploi, j'ai fait avancer la vie de mon pays, plutôt que de simplement satisfaire la passivité et l'immobilisme".

► Sur les conséquences du Brexit :
"Plus tôt la Première ministre Mme May engagera la procédure de sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, meilleure sera la relation future entre l'Europe et le Royaume-Uni et meilleure sera notre propre situation."

► Sur le bilan de Nicolas Sarkozy :
"J'ai hérité d'un pays qui avait 40 de fièvre, on se demandait même s'il ne fallait pas l'hospitaliser"

► Sur la polémique à propos de ses frais de coiffure :
"Le budget de l'Elysée a diminué, 10% des effectifs ont été supprimés, j'ai baissé mon salaire de 30%. On peut me faire tous les reproches, sauf celui-là".

► Sur la fin de l'état d'urgence et la menace terroriste
"Je veux dire clairement aux Français qu'on ne peut pas prolonger l'état d'urgence éternellement, ça n'aurait aucun sens". ( ) "Vigipirate sera maintenu au niveau maximum".

► Sur son éventuelle candidature en 2017 : 
C'est "une décision que je n'ai pas prise."

► Sur le recrutement de José Manuel Barroso par Goldman Sachs :
"C'est moralement inacceptable"

 


La rédaction de TF1info

Tout
TF1 Info