2e ESSAI ? - Ségolène Royal a confié ce samedi à Radio-Canada qu'elle n'excluait pas de se présenter en 2022. D'ici là-, l'ambassadrice des négociations sur les pôles Arctique et Antarctique dit vouloir être "présente sur les échéances politiques qui viennent". L'ancienne ministre sera l'invitée ce lundi de la matinale de LCI.
15 ans après la défaite face à Nicolas Sarkozy en 2007, l’ancienne ministre socialiste pourrait tenter à nouveau sa chance en 2022. Interrogée par Radio-Canada, Ségolène Royal a indiqué ce samedi 24 août qu'elle n'excluait pas une candidature à la prochaine élection présidentielle. Mais pas sous le "chapeau socialiste". "Oui c'est vrai", a répondu l'ancienne candidate battue par Nicolas Sarkozy, interrogée par Radio-Canada pour savoir si elle avait bien, lors d'une interview la veille en France, "laissé la porte entrouverte à une candidature peut-être en 2022".
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Pas une "déclaration de candidature"
L’ex-candidate socialiste n’a jamais quitté la sphère politique. Ministre de l’Ecologie sous François Hollande, elle est désormais ambassadrice des négociations sur les pôles Arctique et Antarctique. Alors pour elle, hors de question d’exclure une prochaine candidature. Invitée à réagir sur les enjeux environnementaux à la veille du G7 sur la radio canadienne publique, Ségolène Royal a été interrogée sur les prochaines échéances. Face à ce qu’elle décrit comme "la lenteur de la mutation écologique" et "la question des droits des femmes, du respect de la dignité de femmes, du nombre très faible de femmes aux responsabilités dans le monde", elle explique vouloir continuer à "conduire ces combats-là".
Si elle n’exclut pas cette possibilité, l’ancienne élue socialiste assure aussitôt que ce n’est "pas du tout une déclaration de candidature", préférant voir "comment les choses se passent". "A partir du moment où on me pose la question, je dois avoir l’honnêteté de dire que oui, je serai présente sur les échéances politiques".
Alors qu’elle confie ne pas savoir sous quelle "forme" se fera cet engagement, Ségolène Royal est sûre d’une chose : son combat ne se fera pas sous la houlette du Parti Socialiste. Répétant à quatre reprises que "non", ce n’était pas possible, elle a définitivement fermé la porte à son ancien parti.