INVITE POLITIQUE LCI - Le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde a réitéré son soutien à Alain Juppé, à la primaire de la droite et du centre. Le député-maire de Drancy a ajouté que si Nicolas Sarkozy l'emportait, le parti se réunirait en congrès pour déterminer quel candidat serait soutenu par l'UDI.
Invité sur le plateau de LCI, le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde a répété son soutien à Alain Juppé, égratinant au passage chacun de ses concurrents à la primaire de la droite et du centre. Si les sondages continuent de donner l'actuel maire de Bordeaux gagnant, le patron de l'UDI a préféré se montrer prudent, assurant que "l'élection n'était pas encore jouée". "Le scrutin se fait électeur par électeur. Il faut que les gens aillent voter".
Pour autant, l'invité a affirmé que si Nicolas Sarkozy l'emportait, "le parti se réunirait en congrès fin janvier" afin de déterminer derrière quel candidat l'UDI se positionnerait. L'Union des Démocrates et Indépendants pourrait-elle accorder son soutien à l'ancien chef de l'Etat ? "Toutes les options sont ouvertes" a souligné Jean-Christophe Lagarde affirmant cependant qu'il ne "faisait pas de la politique par anticipation".
Les formations centristes derrière Alain Juppé
Le député de Drancy a une nouvelle fois de plus invité "les Français qui attendent enfin un changement sérieux" à se positionner pour Alain Juppé. Il avait auparavant officialisé son soutien pour le candidat dans une tribune publiée dans Le Monde en octobre dernier. L’UDI suit alors le mouvement de la plupart des formations centristes puisque le Parti radical et le MoDem avaient également apporté leur voix au maire de Bordeaux.
Jean-Christophe Lagarde a également réitéré sa défiance envers Nicolas Sarkozy, jugeant que ce dernier "avait beaucoup déçu" après ses promesses de 2007. "Il y a eu un grand écart entre ce qu'il a dit et ce qu'il a fait".
"Nous ne voulons pas un président qui flirte chaque matin avec les thèses de l'extrême-droite". "A quoi cela servirait-il de vaincre le FN si c'est pour copier sa politique une fois au pouvoir!", a-t-il martelé, ne voulant pas de "mini-Trump" à l'Elysée.