Trierweiler en promo à l'étranger : "C’est le retour du come-back de la vengeance II"

Publié le 18 novembre 2014 à 16h14
Trierweiler en promo à l'étranger : "C’est le retour du come-back de la vengeance II"

DECRYPTAGE – Alors que Valérie Trierweiler sort les grands moyens outre-Manche pour la parution de son livre en Angleterre, le 25 novembre, Virginie Spies, sémiologue des médias, décrypte pour metronews sa stratégie de communication.

Pourquoi faire sa promotion à l’étranger, alors que Valérie Trierweiler n’a quasiment rien fait en France ?
En France, Valérie Trierweiler n’a pas eu besoin de s’exprimer au moment de la sortie de son livre Merci pour ce moment. Sa com’, elle la fait donc à l’étranger mais elle aurait ne pas en faire. Outre-Manche, les Anglais sont friands de ces histoires "people", tout comme nous, mais c'est plus assumé chez eux. Nous n’avons pas le même rapport sur ces sujets avec les Britanniques – le déballage de la vie privée est plus courant de l’autre côté de la Manche que chez nous – et ça va lui donner de la légitimité

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Il s’agit donc la suite de sa vengeance ?
Exactement. C’est le retour du come-back de la vengeance II. En outre, en s’engageant sur le terrain international, où François Hollande jouit encore d’une certaine forme de popularité, elle s’oppose frontalement à lui.

Le retour du feuilleton sur l’ex-Première dame de France est déjà en train de prendre dans l’Hexagone puisque c’est la première fois qu’elle parle publiquement depuis la sortie de son livre, et ça va durer tout le week-end. Voire même après.

Peut-on faire un parallèle avec la stratégie d’alors de DSK, qui après un passage rapide au 20h en 2011 avec privilégié une chaîne américaine pour revenir sur l’affaire du Sofitel ?
Le choix de Dominique Strauss-Kahn se justifiait par son envergure internationale, lui qui fut directeur du Fonds monétaire international [entre 2007 et 2001, ndlr]. Ici, comme pour DSK, l’intérêt d’une interview dans les médias britanniques réside dans le fait qu’il y aura un écho dans la presse française… sans passer par la case interview par des journalistes français, qui peut être bien plus dangereuse.

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La rédaction de TF1info

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