SOCIAL - Durant un discours ce mardi, le chef de l'Etat français a reconnu de nouveau avoir fait une "erreur fondamentale" non de fond mais de méthode.
Une "erreur fondamentale". C'est par ces mots qu'Emmanuel Macron a esquissé un mea culpa ce mardi concernant les Gilets jaunes. S'exprimant devant l'Organisation internationale du travail à Genève, le chef de l'Etat a regretté sa méthode dans la gestion de la crise.
"Des sachants et des subissants"
"Nous avons peut-être parfois construit des bonnes réponses trop loin de nos concitoyens en considérant qu'il y avait des sachants et des subissants. C'était une erreur fondamentale", a-t-il admis. Plus globalement, il a réclamé le retour à une "économie sociale de marché où chacun trouve sa part", au lieu d'une "captation des richesses par quelques-uns". Sinon "on nourrit les extrêmes", a-t-il dit, comme l'an dernier au Forum de Davos.
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"Quelque chose ne fonctionne plus dans ce capitalisme qui profite de plus en plus à quelques-uns. Je ne veux plus que nous considérions que le sujet d'ajustement économique et de la dette prévaut sur les droits sociaux", a lancé Emmanuel Macron. "Quand le peuple ne trouve plus sa part de progrès", il peut être "attiré par l'autoritarisme, qui dit: 'la démocratie ne vous protège plus contre les inégalités de ce capitalisme devenu fou. Nous allons faire des murs, des frontières, sortir de ce multilatéralisme, il est mou'."