Accusé de "matraquer les étudiants", Macron s'écharpe avec un manifestant en pleine conférence

Publié le 20 novembre 2018 à 14h47
Accusé de "matraquer les étudiants", Macron s'écharpe avec un manifestant en pleine conférence

INCIDENT - Alors qu'il rencontrait 800 étudiants de l'Université de Louvain, en Belgique ce mercredi, le président français a été pris à partie dans l'amphithéâtre. Il a recadré la personne qui l'interpellait.

"Le Sang Coule de leurs Mains - Renseignez-vous". Le slogan brandi par un manifestant à l'adresse d'Emmanuel Macron s'est immiscé dans la conférence-débat sur l'Europe, ce mercredi à l'Université de Louvain-la-Neuve, en Belgique. Alors qu'il rencontrait 800 étudiants en Wallonie, accompagné du premier ministre belge, Charles Michel, le président français a en effet été pris à partie par une poignée de protestataires, qui l'invectivaient depuis l'amphithéâtre tout en lançant des tracts.

"Pourquoi vous matraquez les étudiants ? Pourquoi vous êtes le seul pays qui jette des grenades contre sa propre population", a ainsi interrogé un étudiant en colère, banderole à la main, interrompant Emmanuel Macron qui répondait à un autre étudiant. "Il faut que vous me disiez des mains de qui" lui a répondu le chef d'Etat, en référence au slogan inscrit sur la banderole, invitant son auteur à débattre avec lui. Proposition restée visiblement sans suite, puisqu'isolés dans l'amphithéâtre, les étudiants en colère n'ont finalement pas posé de questions au micro. Le micro en main et en position de force, le président français en a profité pour taper sur les doigts de la personne qui l'interpellait : "Ne jetez pas de papier, ce n'est pas vous qui allez le ramasser", a-t-il lancé, recueillant des applaudissements de la salle.

Ce n'est pas la première fois qu'Emmanuel Macron à maille à partir avec des jeunes manifestants pendant son séjour outre-Quiévrain. Ce mardi matin déjà, une dizaine d'étudiants portant des gants rouges, symbolisant des mains tachées de sang, avaient manifesté avant l'arrivée du président français et du premier ministre belge, en signe de protestation contre les politiques de leur gouvernement respectif. 


La rédaction de TF1info

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