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"La dénonciation ne fait pas partie de mon identité politique". Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire a fait savoir ce lundi matin sur France Info qu’il refuserait de dénoncer un homme politique s’il avait connaissance d’actes de harcèlement sexuel. Une phrase particulièrement surprenante, à l’heure où éclate le scandale Harvey Weinstein et où les femmes sont invitées à ne plus garder le silence face à de tels agissements.
Quelques heures à peine après cette déclaration, Bruno Le Maire a tenu à s’excuser. "Je me suis mal exprimé. Je le regrette", dit-il dans une vidéo postée sur son compte Twitter. "J’ai réagi au mot de ‘dénonciation’ mais j’aurais dû réagir au problème du harcèlement sexuel que subissent trop de femmes en France". A ses yeux, ces faits "profondément révoltants, scandaleux et inacceptables" doivent être jugés et sanctionnés, explique-t-il.
"Il va de soi que si j’étais au courant de faits de harcèlement sexuels contre une femme, je serais le premier à les signifier parce que nous ne pouvons plus longtemps tolérer ce silence. Il faut libérer la parole et que les femmes victimes puissent s’exprimer", assure à présent Bruno Le Maire. "Un combat est ouvert aujourd’hui contre le harcèlement sexuel subi par les femmes en France. Ce combat, je suis prêt à y participer pleinement, avec sincérité et avec cœur", conclu le ministre.
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