LOST IN TRANSLATION - Emmanuel Macron recevait samedi à l'Elysée le Premier ministre et le vice-Premier ministre de la régionautonome du Kurdistan irakien. Une rencontre perturbée par des problèmes de traduction.
Le président de la République s'entretenait samedi à l'Elysée avec le Premier ministre et le vice-Premier ministre de la région
autonome du Kurdistan irakien. Une rencontre qui se tenait alors que la crise persiste entre Erbil, capitale du Kurdistan irakien, et Bagdad, deux mois après le référendum d'indépendance organisé par les autorités kurdes.
Mais tout ne s'est pas passé comme prévu. En effet, des problèmes de traduction ont perturbé les déclarations d'Emmanuel Macon et de ses invités. À plusieurs reprises, le chef de l'Etat s'est interrompu pour demander de l'aide : "Il faut qu'il y ait une traduction en anglais...Il me semble qu'on peut organiser quelque chose avec un système de traduction qui fonctionne", demandant même aux journalistes présents qui parmi eux parlaient français ou anglais...
Tout a fini par rentrer dans l'ordre même si Emmanuel Macron, un peu agacé, a conclu cette épisode pour le moins désopilant par ses mots "C'est mieux quand ça marche quand même".
Lire aussi
Les Kurdes ont organisé un référendum pour leur indépendance
Lire aussi
Au Kurdistan irakien, comment Erbil est devenue tendance
L'ouverture du dialogue entre Bagdad et les Kurdes
En marge de cette rencontre, Emmanuel Macron a appelé ce samedi à l'ouverture "le plus rapidement possible" d'un dialogue entre les autorités irakiennes et les Kurdes d'Irak.
Pour le Président français, la "nouvelle génération de dirigeants kurdes" que représentent Nechervan Barzani, neveu de l'ex-président du Kurdistan irakien Massoud Barzani, et Qoubad Talabani, fils de l'ancien président irakien Jalal Talabani décédé en octobre, "a une responsabilité historique à jouer".
"La France se mettra à disposition des parties pour que ce dialogue national constructif puisse réussir", a ajouté Emmanuel Macron, en indiquant qu'il s'entretiendrait prochainement avec le Premier ministre irakien Haïder al-Abadi.