Covid-19 : au moins 545 classes fermées depuis la rentrée, selon le ministère

T.G avec AFP
Publié le 8 septembre 2021 à 6h33
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ÉPIDÉMIE - Après la reprise des cours dans le primaire et le secondaire, le ministre de l'Éducation nationale a annoncé que seulement 0,1% des classes avaient dû être fermées après des cas de contamination au Covid-19.

Un premier bilan, quelques jours à peine après la rentrée des classes. Le ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer a indiqué mardi 6 septembre que 545 classes étaient fermées actuellement à cause de l'épidémie de Covid-19, soit "un peu au-dessus de 0,1%" des 528 400 classes que compte le système éducatif français. 

Ces chiffres officiels confirmeraient donc qu'une infime minorité des 12,3 millions d'élèves qui ont fait leur rentrée jeudi dernier ont été impactés par la menace du variant Delta, qui suscite de nombreuses interrogations chez les parents et enseignants. "C'est une donnée importante, qui montre que pour l'instant, on est dans une gestion de la situation qui ressemble à celle de l'année dernière", a commenté le ministre, interrogé sur la rentrée scolaire lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale. À titre de comparaison, à la fin de l'année dernière, le dernier bulletin hebdomadaire du ministère, daté du 2 juillet, faisait état d’environ 380 classes fermées (école collège et lycée confondus), soit 0,07%.

Cette rentrée s'est faite sous le régime du scénario 2 du protocole sanitaire mis en place par l'Éducation nationale, qui autorisent tous les élèves à être accueillis en présentiel. Selon ces règles, tout cas de Covid-19 détecté dans une classe de primaire entraîne sa fermeture. Au collège et au lycée, en revanche, selon les élèves cas contacts et non vaccinés doivent s'isoler une semaine en cas de contamination dans une classe.

Lors de l'annonce, en août dernier, du dispositif retenu pour la rentrée scolaire, Jean-Michel Blanquer s'était voulu rassurant. "Ce sera une année aussi normale que possible, assurait alors le ministre, il y en aura (des classes fermées), mais le moins possible". Une trentaine de professeurs et d'épidémiologistes avaient réclamé plus d’actions concrètes pour protéger les enfants et les adolescents face à la propagation du variant Delta dans une tribune publiée dans le journal Le Monde du 19 août. 

"Selon la littérature scientifique et les données gouvernementales britanniques, entre 2 % et 8 % des enfants infectés présentent des symptômes persistants", écrivaient-ils à deux semaines de la reprise des cours, préconisant, entre autres, d'améliorer le protocole en matière de purification de l'air : "Les fenêtres doivent être bien plus fréquemment ouvertes et la recommandation d’équiper les établissements de détecteurs de CO2 ne peut suffire : cela doit être la règle."


T.G avec AFP

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