ANALYSE - L'éditorialiste de LCI Fabien Namias décrypte le départ de Florian Philippot du Front national. Pour le journaliste politique, pas de doute : c'est un aveu de faiblesse de la part de Marine Le Pen.
Après plusieurs semaines de tensions palpables, c’est désormais acté : Florian Philippot, bras droit de Marine Le Pen pendant six ans, claque la porte du Front national. Alors que les réactions s’enchaînent, Fabien Namias, journaliste politique, analyse la situation pour LCI : "C'est un échec total pour Marine Le Pen. Elle a choisi Philippot, elle en a fait l'homme le plus puissant du FN, ses adversaires disaient qu'il 'avait quasiment une emprise sur le cerveau de la présidente du Front. Elle a refusé quand sa campagne battait de l'aile au printemps de se séparer de lui, aujourd'hui elle est contrainte de faire ça. Ce n'est pas un acte de force : c'est un acte de faiblesse". Le journaliste va plus loin encore : "Aujourd'hui, c'est sa ligne, sa présidence, qui est contestée au sein du Front national".
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Esseulé et à maintes reprises remis en cause au sein du FN, Florian Philippot peut toutefois compter sur le soutien de Sophie Montel, eurodéputée du Front national. Cette dernière a en effet indiqué dans la foulée son départ du parti, "par amitié" mais aussi par "conviction".