AGENDA - Lancée le 6 juin par la ministre Pénicaud et le Premier ministre Philippe, la réforme du code du travail est sur un calendrier très serré. Le gouvernement vise une mise en place des réformes dès la fin septembre. Avec l'adoption ce mercredi 2 août par le Parlement de la loi d'habilitation, le timing pourrait être respecté.
Une bonne chose de faite pour l'exécutif. Le Parlement a adopté ce mercredi 2 août le projet de loi autorisant le gouvernement à légiférer par ordonnances sur la réforme du code du travail. C'est le premier gros chantier d'Edouard Philippe et de Muriel Pénicaud. Elément central de la campagne d'Emmanuel Macron, cette réforme a pour but de donner "plus de liberté et de sécurité, tant à l'employeur qu'au salarié", selon les dires de la ministre du Travail.
Pour éviter une situation similaire à celle qu'ont connue Manuel Valls et son gouvernement lors de la loi Travail, Emmanuel Macron a décidé de réformer grâce aux ordonnances, tout en affichant un dialogue resserré avec les partenaires sociaux, dont les syndicats, lesquels n'ont pas encore manifesté leurs intentions pour résister à cette réforme, quand bien même celle-ci est présentée comme une "loi El Khomri XXL". Une procédure express qui impose à ses acteurs un calendrier au pas de charge, assez largement décrié par l'opposition.
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