VIDÉO - "La République, c’est moi !", la colère noire de Mélenchon lors d’une perquisition au siège de la France Insoumise

Publié le 17 octobre 2018 à 6h01, mis à jour le 17 octobre 2018 à 12h58

Source : Quotidien

BAGARRE - Une dizaine de perquisitions ont eu lieu ce mardi matin dans le cadre d’enquêtes préliminaires visant Jean-Luc Mélenchon et la France Insoumise. Au siège du parti, de grosses tensions ont éclaté entre députés et forces de l’ordre.

Une perquisition qui tourne au pugilat. Ce mardi 16 octobre, la tension était à son comble au siège de la France Insoumise, rue de Dunkerque, lorsque les forces de l’ordre sont venues perquisitionner les lieux. Le réveil avait déjà été douloureux pour Jean-Luc  Mélenchon, qui a vu les forces de l’ordre arriver chez lui au petit matin. Le président de la France Insoumise a vu son domicile perquisitionné, ainsi que le bureau politique du parti.

Scandalisé, Jean-Luc Mélenchon s'est filmé en direct sur Facebook à son domicile. Mais ce n’est qu’au siège du parti qu’il est devenu particulièrement violent. Bloqué à la porte de ses propres locaux, il s’en est pris aux forces de l’ordre présentes. Une scène surréaliste que les équipes de l’émission Quotidien ont pu filmer.

"La République c’est moi !"

Dans le 10ème arrondissement parisien, alors qu’il arrivait au siège, on voit Jean-Luc Mélenchon monter les marches en furie, demandant à ce qu’on enfonce la porte. Il se retrouve très vite nez-à-nez avec un policier, à qui il rappelle en hurlant : "Je suis un parlementaire !". Et d’ajouter, en se frappant le torse : "La République, c’est moi !"

Face au refus des forces de l’ordre d’ouvrir la porte, députés et militants FI ont alors tenté de la forcer. On l’entend craquer sur les images. Mais finalement, on les voit rentrer par l’entrée d’en face, restée ouverte. 

Une fois à l’intérieur, députés et militants "Insoumis" se sont retrouvés face à une dizaine de policiers et un procureur. Une situation qui mène très vite à une scène aux airs de combat de boxe, au cours de laquelle Jean-Luc Mélenchon en vient même à bousculer le procureur sur le mur, en lui disant : "Vous ne me donnez pas d’ordres ni de consignes".

C’est ensuite au tour du député et porte-parole Alexis Corbière de s’emporter. Lorsqu’un policier met à terre un militant de la FI, il éclate dans une colère noire. Et interpelle le policier : "Vous vous calmez maintenant. (…) Je suis député moi Monsieur,  vous allez arrêter". 

Un spectacle filmé par les caméras de l’équipe de Quotidien. Et des violences qui mettront fin à la perquisition en cours. Comme les autres, elle avait lieu dans le cadre de deux enquêtes préliminaires visant Mélenchon et la FI. La première concerne les comptes de campagne de la présidentielle. Tandis que la deuxième vise des emplois présumés fictifs d’assistants au parlement européen, une affaire dénoncée par l'ex-frontiste Sophie Montel au printemps 2017.


La rédaction de TF1info

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