Présidence de l'Assemblée : pour Cendra Motin, Richard Ferrand n'incarne pas le "renouveau"

Publié le 6 septembre 2018 à 7h24, mis à jour le 6 septembre 2018 à 9h09
Présidence de l'Assemblée : pour Cendra Motin, Richard Ferrand n'incarne pas le "renouveau"

POLITIQUE - Invitée sur le plateau de LCI mercredi 5 septembre, la députée LREM de l'Isère a jugé que l'homme de 56 ans n'avait pas le profil souhaité pour devenir président de l'Assemblée nationale. Les deux parlementaires sont en lice pour prendre la place du prestigieux perchoir.

Richard Ferrand aurait le défaut de ses qualités. C'est en tout cas de cette manière habile que Cendra Motin a décrit son adversaire dans la course au perchoir sur LCI mercredi soir. Elle le pense compétent dans son rôle de chef de groupe des députés LREM mais rétorque délicatement que le poste de président de l'Assemblée nationale est bien loin de son rôle actuel de "puncheur". 

La députée iséroise le tacle avec finesse : "Richard Ferrand, il a une qualité : c'est son expérience politique. On en a eu besoin en tant que président du groupe au début de notre mandat, mais ce n'est pas ce dont à besoin ce poste."

En juin 2017, les Français ont voté pour de nouveaux visages à l'Assemblée (...) et c'est important que ce renouveau se voie au niveau de la présidence.
Cendra Motin sur LCI

Après avoir rappelé qu'elle a occupé la fonction d'adjointe au perchoir avec succès pendant quelques temps et qu'elle avait apprécié ce "lien très spécial entre les députés", Cendra Motin a enfoncé le clou sur le fait que Richard Ferrand appartenait, selon elle, à l'ancienne classe politique. Elle détaille : "En juin 2017, les Français ont voté pour de nouveaux visages à l'Assemblée (...) et c'est important que ce renouveau se voie au niveau de la présidence."

Même angle d'attaque, jeudi matin, pour la présidente LaREM de la commission des lois Yaël Braun-Pivet, également candidate au Perchoir. Pour cette dernière, Richard Ferrand, s'il est un "excellent président de groupe", n'est "pas à la hauteur des aspirations de renouvellement". "Il incarne une certaine continuité", a-t-elle expliqué sur RTL. "Il était déjà député sous l'ancienne mandature. Il ne peut pas incarner le renouvellement des pratiques car il ne fait pas partie de ces personnes appelées, parmi les Français, à renouveler la politique."


La rédaction de TF1info

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