POLÉMIQUE - Laurent Wauquiez, président de LR, a dénoncé samedi la diffusion publique dans l'émission Quotidien de propos qu'il a tenus devant des étudiants de l'Ecole de management de Lyon. Il menace désormais de "suites judiciaires".
Il ne pouvait rester silencieux vu le tollé qu'a provoqué la diffusion de ses propos. Suite aux embarrassants enregistrements lors d'un cours à l'école de management de Lyon diffusés ce vendredi soir dans l'émission "Quotidien", Laurent Wauquiez a dénoncé l'illégalité de la démarche et menace désormais de suites judiciaires sans que l'on ne sâche si ces poursuites viseraient l'école, un élève en particulier ou l'émission Quotidien.
"Les propos qui ont été diffusés [..] ont été enregistrés de façon illégale, avec des méthodes peu déontologiques qui ouvrent la voie à des suites judiciaires", déclare Laurent Wauquiez au lendemain de la diffusion de l'enregistrement à son insu d'une intervention dans laquelle il s'en prend à Nicolas Sarkozy, Emmanuel Macron et encore Gérald Darmanin.
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"Ces propos ont été tenus dans le cadre privé d'un enseignement, au cours d'une discussion libre avec des étudiants, parfois sur le ton de l'humour. Ce cours amenait notamment les étudiants à réfléchir sur les rumeurs et les fantasmes qui nourrissent la vie politique", explique Laurent Wauquiez.
"Il n'a par exemple jamais été question dans mon esprit de soutenir qu'on ait fait surveiller des membres du gouvernement dans le cadre du Conseil des ministres", assure-t-il.
Déclaration suite aux propos diffusés par l'émission Quotidien. pic.twitter.com/VyTilABubW — Laurent Wauquiez (@laurentwauquiez) 17 février 2018
Dans l'enregistrement, diffusé vendredi soir sur TMC, M. Wauquiez accuse notamment M. Sarkozy d'avoir écouté les portables des membres de son gouvernement lors des Conseils des ministres, ou l'actuel président Macron d'avoir mis en place une "cellule de démolition" de François Fillon durant la campagne.
Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes pronostique aussi un départ rapide du gouvernement de Gérald Darmanin, dont la plainte pour viol qui le visait vient d'être classée sans suite, mais qui doit encore faire face à une enquête pour abus de faiblesse.