VU DE TWITTER - Bac 2020 : la piste du contrôle continu privilégiée, les lycéens entre soulagement et inquiétude

par Mélanie FAURE
Publié le 3 avril 2020 à 2h16, mis à jour le 3 avril 2020 à 9h11

Source : JT 20h Semaine

REVUE DE TWEETS - En raison de la crise de coronavirus, les épreuves du baccalauréat ne pourront pas avoir lieu comme prévu en juin prochain. Quelle alternative pour tous les lycéens ? Invité de TF1 ce jeudi, Edouard Philippe a annoncé considérer la piste du "contrôle continu". Une nouvelle qui divise les candidats, qui ont réagi sur les réseaux sociaux. On fait un tour d'horizon.

Les lycéens passeront-ils leur baccalauréat cette année ? Invité du JT de 20H de TF1 ce jeudi, Edouard Philippe a levé le voile sur les scénarios possibles de la tenue des épreuves, qui doivent se tenir du 17 au 24 juin prochain. Crise de coronavirus oblige, le Premier ministre a indiqué que la piste du contrôle continu pour remplacer les épreuves du bac 2020 est privilégié. Du côté des lycéens, les réactions ont immédiatement fusé. Si le stress du grand jour, du coup d'envoi de cette série d'épreuves solennelles dans de grandes salles de classe pèsent aux lycéens, l'annonce n'a pas pourtant pas été reçue comme une bonne nouvelle par tous.

Si des candidats sont avantagés par le contrôle continu, après avoir travaillé assidûment depuis le début de l'année scolaire, d'autres sont au contraire pénalisés, après avoir tout misé sur les épreuves pour obtenir leur ticket d'accès aux études supérieures. Avec l'allocution d'Edouard Philippe, la sentence a sonné : "Je peux le dire d'avance : j'ai pas mon bac". Pour ceux qui ont enregistré de bons résultats, il leur suffira donc de maintenir le cap. "Merci le contrôle continue", se réjouit un internaute. "On n'aura pas à avoir la pression du bac au moins", estime un autre. Entre soulagement et déception, nous avons compilé les réactions des lycéens.

Sur le plateau de TF1, le Premier ministre Edouard Philippe a  reconnu jeudi qu'il ne serait pas possible aux lycéens de Terminales de "passer le bac dans des conditions normales". "L'interruption des cours, des classes ... va avoir un impact sur la  capacité de chacun à respecter la totalité du programme", a reconnu Edouard  Philippe. "Il est donc acquis que les épreuves ne pourront pas se dérouler au mois de juin comme chaque année".

 Le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer s'exprimera vendredi matin lors d'une conférence de  presse sur ce sujet et plus globalement de la fin de l'année scolaire.


Mélanie FAURE

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