Coronavirus : se rendre à un enterrement est interdit, rappelle Edouard Philippe

CONFINEMENT - Lors d'un entretien à France 2, Edouard Philippe a rappelé ce mardi 17 mars les règles à respecter en matière de confinement. Se rendre à un enterrement, par exemple, est formellement interdit, a-t-il expliqué.
En ce premier soir de confinement national, le Premier ministre, en direct sur Facebook depuis Matignon, a répondu aux questions de plusieurs Français, sélectionnées par France 2. Parmi les réponses apportées par Edouard Philippe, l'une a particulièrement retenu l'attention, voire provoqué la surprise.
A la téléspectatrice qui s'interrogeait sur la possibilité de se rendre à l'enterrement d'un ami, décédé il y a 48 heures, le chef du gouvernement a répondu par la négative : "Ce que je vais dire est terrible à entendre pour la téléspectatrice qui pose cette question mais je me dois d'être à la hauteur des fonctions que j'occupe, donc je vais répondre non."
Avant de poursuivre, conscient de la "dureté" de ses propos : "Nous devons limiter au maximum nos déplacements. Même dans ces circonstances, nous ne devons pas déroger à la règle fixée." Celui ou celle qui contreviendrait à ces mesures est passible du paiement d'une amende de 135 euros, seul montant fixé dès mercredi.
Toute l'info sur
Coronavirus : la pandémie qui bouleverse la planète
Lire aussi
L'interdiction surprend sur Twitter
Sur Twitter, la réponse apportée par le Premier ministre a ému et choqué des internautes, certains se retrouvant dans cette situation douloureuse, d'autres dénonçant l'hypocrisie d'avoir été autorisé à voter il y a seulement deux jours. "On ne peut assister à l'enterrement d'un proche. Pourtant le dimanche d'avant on pouvait voter. Que comprendre ? Sur quel avis scientifique repose cette contradiction ?" s'interroge Raymond C. par exemple.
Pour rappel, les seuls déplacements autorisés depuis ce mardi midi, et pour 15 jours minimum, sont ceux pour se rendre au travail (si le télétravail n'est pas possible), pour se rendre auprès d'un professionnel de santé, se déplacer pour la garde de ses enfants, pour aider les personnes vulnérables, faire de l'exercice physique, ou bien pour faire ses courses.
Les Italiens condamnés au même sort
En Italie, qui vit le confinement national depuis une semaine maintenant, les enterrements sont aussi strictement interdits. Mardi 10 mars, 48 personnes ont été verbalisées dans les rues de Porto Empedocle (Sicile) pour avoir suivi un cortège funèbre. Selon les médias italiens qui ont relaté l'affaire, le parquet d'Agrigente doit engager des poursuites pénales contre les personnes concernées, qui risquent jusqu'à trois mois d'emprisonnement et 206 euros d'amende.
Sur le même sujet
Tempête Bella : plus de 140 km/h dans la Manche et tout en haut de la tour Eiffel
Tempête Bella: jusqu'à 18.000 foyers privés d'électricité en Bretagne, Normandie, et dans le Nord Pas-de-Calais
17 marins-pêcheurs portés disparus dans l'Arctique russe
Nouvelle variante du Covid-19 : "Les virus vivent et persistent par les mutations"
2020, année record pour l'épargne des Français
Comment Hilaria, la femme d’Alec Baldwin, a réinventé sa vie en se faisant passer pour une Espagnole
Les articles les plus lus
EN DIRECT - Feu vert de l'Assemblée nationale à l'état d'urgence sanitaire jusqu'au 1er juin
Covid-19 : l'explosion des variants est-elle provoquée par le vaccin Pfizer ?
EN DIRECT - À peine président, Joe Biden signe une série de décrets dont le retour dans l'Accord de Paris
Vents violents : cinq départements désormais en vigilance orange
"Langue Covid" : un nouveau symptôme du virus ?