Elles font leur entrée dans le code de la route : quelles sont les règles pour les trottinettes électriques ?

CIRCULATION - L'usage des trottinettes électriques est désormais réglementé sous le statut "d'engins de déplacement personnel motorisés". Un décret publié ce vendredi 25 octobre au Journal officiel consacre leur entrée dans le code de la route pour mettre fin à la pagaille en ville. Quelles sont les conséquences ?
Fini les amas de trottinettes en libre-service garées sur le trottoir, terminé les piétons excédés par leur vitesse, et surtout les accidents... Du moins en théorie. Vendredi 25 octobre, un décret publié au Journal officiel consacre l'entrée des trottinettes électriques dans le code de la route en tant qu'"engins de déplacement personnel motorisés" (EDPM). Une catégorie qui inclut aussi monoroues, gyropodes et hoverboards.
Après plusieurs accidents mortels impliquant des trottinettes, leur usage est donc strictement encadré. Ainsi, elles ne peuvent transporter de conducteurs âgés de moins de 12 ans, ni deux personnes ou plus à la fois sous peine d'écoper une amende de 2e classe de 35 euros. Les trottinettes (et l'ensemble des EDPM) ont pour interdiction de dépasser la vitesse de 25 km/h - le dépassement est passible de 1500 euros d'amende -, "pousser ou tracter une charge ou un véhicule" ou bien "se faire remorquer par un véhicule".
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Nouvelles normes
Circuler sur le trottoir est désormais passible d'une amende de 135 euros, sauf en cas d'autorisation exceptionnelle. Les EPDM doivent impérativement rouler sur les pistes cyclables et les routes limitées à 50 km/h. Ils peuvent toujours se garer sur le trottoir, à condition de ne pas gêner les piétons et dans les limites des règles édictées par la commune. À titre d'exemple, Anne Hidalgo a banni leur stationnement des trottoirs parisiens, "à l'exception des emplacements matérialisés dédiés au stationnement payant et au stationnement des deux-roues motorisés". Le port d'un gilet jaune de sécurité ainsi que d'un casque n'est pas obligatoire en ville.
Ces mesures s'accompagnent de nouveaux critères destinés aux fabricants et aux loueurs. Les engins devront ainsi être bridés à 25 km/h dès leur conception, mais également dotés de freins et de feux. Les opérateurs devront souscrire obligatoirement à une assurance pour couvrir les dommages causés aux tiers par les utilisateurs. Des dispositions que les principaux acteurs de secteur disent avoir anticipées.
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