EXPLICATIONS - Alors que la Ville de Paris annonçait hier la fermeture "temporaire" de deux écoles situées à deux kilomètres de Notre-Dame à cause d’un taux anormal de plomb, le premier adjoint Emmanuel Grégoire se veut rassurant. Au micro de LCI, il souligne le caractère "préventif" de cette décision.
La mairie assurait le 18 juillet qu’il n’y avait "aucun risque" de pollution au plomb autour de Notre-Dame. Une semaine plus tard, deux écoles fermaient. Mais ce vendredi 26 juillet, le premier adjoint à la mairie persiste et signe. Interrogé par LCI, Emmanuel Grégoire assure ainsi que le nettoyage de ces établissements, où la concentration en plomb est supérieure au niveau de référence, n’est que le signe de "mesures préventives".
Dès qu’on a une atypie, on met en place des mesures correctives adéquates
Emmanuel Grégoire, adjoint à la mairie de Paris
La pollution relevée ne "représente pas de danger pour la santé", assène l’élu. Selon lui, il est simplement "plus commode" de fermer cette école afin de procéder à sa décontamination car elle devait normalement être occupée par des centres de loisir. "Il ne faut prendre aucun risque en la matière", ajoute l’adjoint, "dès qu’on a une atypie on met en place des mesures correctives adéquates". Comme indiqué hier dans un communiqué, maintenant que le nettoyage des cours de récréation a été réalisé, la Ville va procéder à de nouveaux contrôles afin d’en juger l’efficacité. Une "mesure de surveillance" essentielle selon Emmanuel Grégoire. "Ce n’est pas anodin, le plomb, il faut surveiller dans la durée."
🗣 @egregoire , premier adjoint à la mairie de @Paris , à @cmoulinlci , sur l'alerte à la #pollution au plomb aux abords de #NotreDame : "Il ne faut pas affoler inutilement mais il ne faut pas prendre de risques non plus". 📺 #LaMatinaleLCI sur @LCI #La26 . pic.twitter.com/RddxWGyBgb — La Matinale LCI (@LaMatinaleLCI) July 26, 2019
L’adjoint au maire a également indiqué que trois responsables différents étaient en charge des contrôles de taux de plomb. Le laboratoire central de la préfecture de Police de Paris pour l’extérieur, l’Agence Régionale de Santé (ARS) pour les contrôles chez des particuliers et enfin la Ville de Paris pour ses propres établissements, comme les écoles.
Quoi qu’il en soit, l’adjoint à la mairie assure que tout sera fait pour que la rentrée des classes se déroule sans inquiétude. Et après avoir assuré qu’il n’y avait "aucun risque", il conclut désormais : "Il ne faut pas affoler inutilement mais il ne faut pas prendre de risques non plus."