DISPOSITIF - Sur Europe 1 ce lundi, le Haut-commissaire aux retraites, Jean-Paul Delevoye, a confirmé que des "simulateurs individuels" seraient disponibles "entre 2020 et 2025". L'objectif est de permettre à chacun d'être en capacité de mesurer l'impact de la réforme sur sa situation personnelle.
La future réforme des retraites joue la carte de la transparence. Le Haut-commissaire aux retraites, Jean-Paul Delevoye, a assuré lundi 23 septembre sur Europe 1 que des "simulateurs individuels" seraient disponibles "entre 2020 et 2025" pour que chacun puisse disposer d'outils pour pouvoir se rendre compte de l'impact de la réforme sur sa future pension.
"Si cette réforme est juste, si cette réforme maintient le niveau de vie des retraités et le maintien de leur pension, ce qui est pour moi est le plus important, je lui demande de mettre en place un simulateur individualisé qui permettra à chacun, avant le vote de la loi, de mettre les critères que vous voulez mettre dans le texte pour que chacun voit bien comment ça va se passer pour lui", a demandé le président des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, qui l'a interpellé en direct à l'antenne d'Europe 1.
Répondant à cette recommandation, Jean-Paul Delevoye a rappelé cette mesure qui était inscrite dans le rapport qu'il a remis en juillet à l'exécutif. "Je l'ai très clairement indiqué, avant que la loi sera proposée, il y aura les études d'impact. Et puisque nous allons avancer dans les arbitrages, nous avons indiqué qu'il y aurait des simulateurs collectifs", a souligné le Haut-commissaire aux retraites. "Nous avons très clairement écrit qu'entre 2020 et 2025, chaque personne pourra disposer d'un simulateur individuel pour pouvoir très clairement éclairer le moment de son départ à la retraite, avec quel niveau de retraite."
La future réforme des retraites, voulue par le président français Emmanuel Macron mais contestée de toutes parts, notamment par les professions libérales, prévoit de fusionner en un système unique par points les 42 régimes existants, à l'horizon 2025. Une nouvelle concertation a été ouverte par le gouvernement qui doit aboutir au vote de la loi avant l'été 2020.