Plus d'un Français sur quatre pense que "les Illuminati sont une organisation secrète qui cherche à manipuler la population". C’est en tout cas le résultat d’une enquête réalisée par l'Ifop pour la Fondation Jean-Jaurès et le site de lutte contre les théories du complote Conspiracy Watch, publiée mercredi 6 février. Pour la deuxième année consécutive, les deux organismes ont voulu estimer l’influence des thèses conspirationnistes chez les Français. L’enquête a été réalisée en décembre 2018 sur un échantillon représentatif de 1760 personnes.
Seuls 18% des Français ne croient absolument pas aux Illuminati
Si 35% des Français apparaissent comme totalement hermétiques aux théories proposées, 21% d’entre eux adhèrent au contraire à cinq énoncés complotistes sur les dix qui ont été soumis cette année. Pour chacun d'entre eux, les interrogés pouvaient répondre "d’accord", "plutôt d’accord", "pas vraiment d’accord" ou "pas du tout d’accord", permettant d’échelonner l’adhésion des Français.
Pour cette deuxième vague, la Fondation Jean-Jaurès et Conspiracy Watch, site web fondé en 2007 par l’un des membres de la fondation Jean-Jaurès, ont voulu intégrer de nouveaux énoncés. Parmi eux, certains traitent des États-Unis et de la CIA, quand d’autres s’interrogent sur les vaccins en France ou le complot sioniste. En tout, six des dix théories proposées étaient connues de la moitié ou plus des interrogés. Notamment celle estimant que "les Illuminati sont une organisation secrète qui cherche à manipuler la population". À cette affirmation, 27% des répondants ont répondu être "d’accord" (8% "tout à fait" et 19% "plutôt d’accord"). Au contraire, seuls deux Français sur dix ont totalement rejeté cette théorie, répondant n’ être "pas du tout d’accord" avec cette idée, née en 1797, et prétendant que cette société, dissoute dans les années 80, aurait perduré dans la clandestinité pour dominer le monde.
Autre leçon de cette étude : certains publics seraient plus perméables au conspirationnisme. Ainsi, les moins de 35 ans, les moins diplômés et les catégories sociales les plus défavorisées demeurent, comme observé l’an dernier, plus à même de croire aux théories du complot. Sur toutes les personnes interrogées croyant en au moins cinq des propositions écrotes, près de trois sur dix avaient moins de 24 ans. À l’inverse, les seniors, ceux qui sont diplômés de l’enseignement supérieur et les catégories aisées sont moins représentés au sein des publics conspirationnistes.
La rédaction de LCI
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